« Alors que deux candidats à
la reprise avaient accepté les deux clauses que M-real avaient inventées en espérant
qu'elles seraient dissuasives : maintien des emplois et couverture des éventuelles
pertes du site pendant 24 mois, les actionnaires de M-real ont pris prétexte
d’un désaccord sur le niveau de prix de l'usine pour annoncer la
fermeture.
Le sort des près de 700 familles des travailleurs du site, la vie économique et sociale de la région sont donc suspendues à la décision de quelques individus bien à l’aise au siège de leur conseil d’administration. C’est inadmissible, le droit à l’emploi, à une vie digne, doit passer avant le droit de propriété !
M-real s’en va, mais la production de ce site peut continuer, avec tous les emplois. Toutes les compétences pour continuer l’activité sont là. Tous ceux qui disent soutenir ce dossier sont placés au pied du mur : l’Etat et la région ont les moyens de s’engager concrètement. Plutôt que de plier à chaque occasion devant les exigences des capitalistes, les pouvoirs publics et les élus pourraient, s’ils en avaient la volonté, imposer le gel des avoirs du groupe en France, le remboursement des subventions reçues, l’obligation de dépolluer.
Ce midi, en assemblée générale, Les travailleurs et travailleuses du site, avec leurs syndicats CGT et CGC, avec le soutien du « collectif pour le maintien et le développement de l’emploi chez M-real », ont décidé de bloquer l’usine. Ils exigent que M-real soit contraint de céder l’entreprise à l’un des candidats à la reprise. Ils peuvent compter, comme depuis le début, sur notre soutien.
Communiqué du NPA Seine-EureLe sort des près de 700 familles des travailleurs du site, la vie économique et sociale de la région sont donc suspendues à la décision de quelques individus bien à l’aise au siège de leur conseil d’administration. C’est inadmissible, le droit à l’emploi, à une vie digne, doit passer avant le droit de propriété !
M-real s’en va, mais la production de ce site peut continuer, avec tous les emplois. Toutes les compétences pour continuer l’activité sont là. Tous ceux qui disent soutenir ce dossier sont placés au pied du mur : l’Etat et la région ont les moyens de s’engager concrètement. Plutôt que de plier à chaque occasion devant les exigences des capitalistes, les pouvoirs publics et les élus pourraient, s’ils en avaient la volonté, imposer le gel des avoirs du groupe en France, le remboursement des subventions reçues, l’obligation de dépolluer.
Ce midi, en assemblée générale, Les travailleurs et travailleuses du site, avec leurs syndicats CGT et CGC, avec le soutien du « collectif pour le maintien et le développement de l’emploi chez M-real », ont décidé de bloquer l’usine. Ils exigent que M-real soit contraint de céder l’entreprise à l’un des candidats à la reprise. Ils peuvent compter, comme depuis le début, sur notre soutien.
Une décision scandaleuse
Ce
matin, mardi 18 octobre, Miko Hellander, PDG finlandais du groupe M-real, a
annoncé le lancement du processus de fermeture du site d’Alizay. 330 salariés
directs et autant d’emplois indirects vont ainsi disparaitre, dans les semaines
qui viennent si rien n’est fait pour contraindre M-real à vendre le site.
Car,
c’est bien là le plus scandaleux, le site d’Alizay est à vendre ! Depuis le 4
mai 2011, date de l’annonce du groupe M-real de son souhait de se séparer de l’usine
d’Alizay, 80 repreneurs se sont manifestés et, hier encore, trois discutaient
avec M-real. Pourquoi alors vouloir fermer et supprimer un formidable outil de
production. La décision est inadmissible et scandaleuse.
Il
appartient dès lors à l’Etat français de faire entendre sa voix afin que M-real
vende et que les emplois subsistent.
Richard
Jacquet, Maire
de Pont de l’Arche
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