26 février 2010

Les pauvres toujours plus pauvres

Lu sur le site http://www.batiactu.com/edito/la-situation-se-degrade-encore-pour-les-plus-pauvr-25362.php
« Le secrétaire d’Etat au Logement, Benoist Apparu, et le Haut Commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté, Martin Hirsch, ont reçu ce jeudi le rapport de l’ONPES, présidé par Agnès de Fleurieu. Celui-ci constate que la crise est d’une ampleur sans précédent et a principalement touché les travailleurs pauvres ou précaires, mais également les jeunes.
Ainsi, l’ONPES vient de comptabiliser, à 2007, quelque 8 millions de personnes vivant en-dessous du seuil de pauvreté (soit moins de 60% du revenu médian à 908 €/mois). Ce chiffre n’a guère évolué apparemment, passant de 13.6 à 13.4% de la population entre 1998 et 2007. En revanche, notre l’Observatoire, la proportion de la population subsistant avec 40% du revenu médian (602 €) a augmenté de 2.1% en 2002 à 3.1% en 2007. Ainsi, en 2007, ils étaient 1.8 million dans ce cas.
En outre, avec la perspective d’un million de chômeurs qui vont arriver en fin de droits en 2010, la Présidente de l’ONPES s’est inquiétée également que « la dégradation du marché du travail, en touchant les personnes qui étaient déjà les plus vulnérables, engendre un risque d’irréversibilité du chômage et de la pauvreté ».

La pauvreté touche aussi ceux qui travaillent
Si la crise n’a pas encore produit d’effets chiffrés, l’ONPES a tout de même noté que les associations ont vu les demandes d’aides alimentaires et financières augmenter depuis l’automne 2008. Autre phénomène, la pauvreté touche les personnes qui travaillent. Au nombre de 1.7 million en 2005, soit 7% des travailleurs, ils sont, en 2007, 1.9 million (6.7% des salariés).

Quelques reflexions au débotté

Quand les archives livrent leurs secrets
Vincent Peillon a exhumé des archives du Petit Varois, un article de la rubrique des faits divers de juin 1965. Quelle mémoire ou alors quelle belle enquête ? Dans cet article on apprend que deux jeunes dévoyés ont volé une Simca 1000, un moteur de bateau, qu'ils circulaient à bord d'une voiture munie de fausses plaques et qu'ils étaient munis de fausses pièces d'identité. Arrêtés après une course poursuite avec les policiers, les deux jeunes délinquants furent traduits devant le tribunal correctionnel et condamnés à un an de prison avec sursis et des peines d'amende.

Ils ne s'appelaient pas Ali Soumaré même s'ils avaient le même âge que lui quand il a fait sa bêtise de 1999. Ils s'appelaient Alain Madelin et Patrick Devedjian, actuel ministre de la Relance, tous deux figures de la droite libérale et sarkozyste. Pourquoi Peillon a-t-il rendu publique sa découverte ? Pour souhaiter à Ali Soumaré de faire la même carrière politique que les deux hommes de droite bien établis et devenus, pour l'un, une personnalité de l'UMP puisque président du conseil général des Hauts-de-Seine et ministre de notre république.
La Droite constate aujourd'hui avec effroi les dégâts causés par Delattre et Meurant, les deux maires UMP à la fois impudents et imprudents. Elle devra en assumer les dégâts collatéraux.

Histoire d'indemnités

« Si cela peut lui faire plaisir. » Voilà comment Franck Martin justifie sa décision d'attribuer à Marc Antoine Jamet l'indemnité de vice-président de la CASE dont il était privé jusqu'à maintenant. Illustration du pouvoir personnel et de la mansuétude dont est capable de faire preuve le président de la CASE quand il s'agit, tout de même, d'argent public.

Ainsi n'avais-je pas tort d'évoquer le mandat alimentaire dont va bénéficier à son tour le maire de Louviers en devenant conseiller régional. Il serait excessif de parler d'échanges de bons procédés car, à notre connaissance, MAJ n'avait rien demandé et surtout pas en ce moment. Comme disait l'autre : "L'idéal c'est quand on peut mourir pour ses idées. La politique c'est quand on peut en vivre !"

30 millions pour les Feugrais

Les aléas de la vie me conduisent à me rendre chaque jour de la semaine à l'hôpital des Feugrais où un membre de ma famille a été hospitalisé en urgence. Ce qui frappe, tout d'abord, c'est la qualité de l'accueil. Pas d'interrogatoire long et pénible, pas d'attente inutile. Le malade est d'emblée pris en charge, il fait l'objet des plus vives attentions et la batterie d'examens ne tarde pas à être mise en œuvre.
Urgences, pneumologie, cardiologie…partout médecins, infirmières, aide-soignants s'animent. En plus, le contexte médical est celui d'un mois de décembre avec un nombre de patients exceptionnellement élevé.
On comprend, en regardant le parking, les queues aux guichets et les allées et venues du personnel que les 30 millions d'investissements annoncés pour étendre et améliorer les activités de cet établissement qui couvre 200 000 habitants seront les bienvenus. Et surtout, ils sont complètement justifiés.

Pourquoi ce mensonge ?
Quand Nicolas Sarkozy, début janvier, a annoncé la baisse du chômage «dans les semaines et les mois qui viennent», il devait bien savoir qu'il mentait ! Tous les experts, les économistes affirmaient que l'année 2010 serait une année de destruction massive d'emplois dans l'industrie et dans sa sous-traitance.
Les chiffres du chômage de Janvier sont d'ailleurs là pour prouver que notre président raconte n'importe quoi. La courbe est ascendante et les projections futures vont dans le même sens. Ce président nous prendrait-il pour des crétins ?

Voter oui c'est dire…non à la plateforme-multimodale
Les Pistriens (habitants de Pîtres) qui, dimanche prochain, sont invités par leur maire à participer à un référendum local vont devoir faire très attention en prenant leur bulletin de vote. S'ils sont «contre» le projet de plateforme-multimodale projetée par la CASE, ils devront répondre oui, s'ils sont «pour» ils devront répondre non. Bizarre, non ?
C'est tout simplement parce qu'il faudra répondre à la question sur le vote de la délibération du conseil municipal. Comme il a dit non, la réponse sera « Oui au non ». On aurait tout même pu faire plus simple : pour ou contre le projet d'ailleurs encore mal connu. C'eût été moins hasardeux.

25 février 2010

«Tous ensemble, soyons à la marche pour l'emploi»

« Les banques renflouées en une nuit par les états à coups de milliards l’an dernier annoncent des profits record ; elles ont repris leurs spéculations, semant la misère sur la planète pour alimenter leur profit immédiat.

Pour les salariés, la situation reste catastrophique
- Pour celles et ceux qui ont encore du boulot, des augmentations ridicules ou même rien du tout, d’où la colère et les grèves comme chez Hercules.
- Pour de plus en plus d’entre nous, c’est la casse industrielle qui se poursuit, avec son cortège de chômage partiel, de licenciements individuels ou de masse, de départs non remplacés, de délocalisations.

Chez M-real, la lutte est engagée contre la volonté des actionnaires finlandais de mettre 106 d’entre nous à la porte, en liquidant définitivement l’usine de pâte à papier, ce qui entraînerait très vite la disparition de l’unité de production de papier et la fermeture du site avec le licenciement de ses 416 salariés.

Notre lutte avec votre soutien donne des résultats


Nos grèves, nos manifestations à l’intérieur et à l’extérieur de l’usine ont déjà permis de repousser les délais de mise en œuvre du Plan Social, d’obtenir une expertise indépendante sous le contrôle des syndicats, financée par le Département et la Région et l’étude de nos solutions pour le redémarrage (entre autre la production d’électricité verte pour la chaudière et de bioéthanol pour l’usine de pâte).

Pour l'interdiction de licenciements chez M'Real. Pour la défense de l'emploi.


Rien que dans notre secteur, la liste s’allonge : après Bosch, c’est au tour de Marco, chez Sealynx, la dégringolade continue, et dans de multiples entreprises comme Portafeu, Dosapro, ça n’arrête pas… Souvent, seul dans son coin, on se sent impuissant pour s’opposer au rouleau-compresseur patronal. Mais ici comme partout dans le pays, ça devient insupportable, il faut réagir avant qu’on se retrouve dans un désert industriel !

Rejoignez la marche pour l'emploi


Salariés du privé, du public, intérimaires, chômeurs, commerçants, artisans, retraités, fampilles, étudiants, lycéens, militants associatifs, partis politiques, élus…

RENDEZ-VOUS MERCREDI 10 MARS A 17 heures A IGOVILLE (PARKING SUPER U)

A l’appel du collectif pour le maintien et le développement de l’emploi chez m-real: CGT, CFE-CGC, NPA, PCF, PS, Les Verts.

24 février 2010

Il faut soutenir Florence Hartmann

« La Ligue des droits de l’Homme apporte son soutien à la journaliste Florence Hartmann, correspondante du Monde à Belgrade jusqu’en 1994, réputée pour ses reportages sans complaisance pendant la guerre en ex-Yougoslavie. De 2000 à 2006, elle fut porte-parole de Carla Del Ponte, procureure au Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY).

Mme F. Hartmann encourt devant ce même Tribunal, une condamnation pour « attempt to court » – « outrage au Tribunal » – pour avoir fait référence dans un livre et un article à des documents classés confidentiels, alors qu'ils ont trait à des crimes contre l'Humanité et qu’ils avaient déjà été cités publiquement à plusieurs reprises. La LDH réaffirme que la mission du TPIY est précisément de juger des crimes de guerre et des crimes contre l'Humanité, non de faire comparaître une journaliste pour un hypothétique et contestable délit de presse.

La LDH estime que la comparution de Florence Hartmann nourrit la confusion quant au rôle du TPIY, devant lequel comparaissent les auteurs des crimes les plus graves ; un Tribunal dont l'opinion internationale attend plutôt qu'il puisse enfin juger d'autres prévenus encore libres, tel le général Mladic. La LDH s'étonne que le Tribunal soit dans le même temps juge et partie, et que les exigences rédactionnelles imposées aux avocats de la défense ne leur permettent pas d'exposer tous leurs arguments.

Nous savons que Mme Florence Hartmann a exercé sa profession de journaliste avec une haute conscience. Informer l'opinion sur les crimes commis en temps de guerre concourt à la protection des victimes. Aussi, nous appelons les associations, les syndicats, les partis politiques ainsi que les élus à soutenir et rendre public leur soutien. »
(Communiqué de la Ligue des droits de l'homme)

Rira bien qui rira le dernier

Ali Soumaré, tête de liste PS dans le Val d'Oise aux prochaines élections régionales n'est pas celui qu'ont décrit quelques affreux de l'UMP. Des problèmes d'homonymie et de fuites policières ont conduit un dénommé Francis Delattre, maire UMP d'une commune du Val d'Oise et Axel Poniatowski, président UMP de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale, à faire de M. Soumaré un « délinquant multirécidiviste ».

Enquête faite, il apparait que M. Soumaré a fait une bêtise à l'âge de 19 ans (il en a trente aujourd'hui) mais que sa légitimité militante dans l'affaire de Villiers-le-Bel et dans l'amélioration de la vie des quartiers a été acquise grâce à ses qualités personnelles et son engagement solidaire. Autrement dit, il n'a pas volé la tête de liste du Parti socialiste dans ce département d'Ile-de-France. D'ailleurs, Jean-Paul Huchon lui apporte un soutien permanent depuis le début de l'affaire.

Valérie Pécresse, tête de liste UMP, est bien ennuyée. Considérée comme perdante avant que la partie ne soit jouée, elle a été obligée de publier un communiqué pour prendre ses distances avec les fâcheuses affirmations des Delattre, Lefebvre et autres comparses UMP. Jean-Pierre Mignard, avocat d'Ali Soumaré, va déposer plusieurs plaintes : pour diffamation, notamment, et pour divers délits. Imaginons que M. Delattre soit mis en examen et condamné, on serait en droit de lui demander de démissionner d'un mandat qu'il remplit de manière immorale. N'avait il pas assuré que M. Soumaré lui faisait penser à un joueur de 3e division du PSG avant qu'il n'apprenne qu'il était premier secrétaire de la fédération PS du Val-d'Oise ?
Rira bien qui rira le dernier.

Faut-il pleurer, faut-il en rire ?

José Alcala sur son blog a choisi l'humour. Au second degré. Il vante ainsi la passion subite et réciproque qu'éprouvent — aujourd'hui — l'un pour l'autre Marc-Antoine Jamet et Franck Martin. Il faut dire que la photo qu'il publie est un régal. On y voit les deux compères magiciens distribuant des tracts en faveur d'Alain Le Vern à l'entrée d'une moyenne surface lovérienne sans doute parce que leur action sera très moyennement appréciée. «Bonjour Madame » « bonjour Monsieur » : Votez Le Vern, c'est voter Martin-Jamet !

On pourrait en faire des tonnes sur ce rassemblement d'un jour, d'une heure, d'une minute. A quoi cela servirait-il ? A rappeler aux électeurs que la politique se fait à coups de coups…médiatiques pleins d'hypocrisie ? Que des politiciens sont capables de s'asseoir sur leurs valeurs et leurs références au nom d'un aveuglement partisan occasionnel ? Cela a été dit et répété à satiété : On n'a pas le droit, quand on postule à des mandats électifs, de tromper les citoyens. On n'a pas le droit de leur faire prendre des vessies pour des lanternes. Le dire et le faire, éternel débat…

D'ailleurs — et heureusement pour leur intelligence — ni Franck Martin, ni Marc-Antoine Jamet ne sont dupes de quoi que ce soit. Ils font leur boulot comme de vrais professionnels. Le premier pour bénéficier d'un mandat alimentaire supplémentaire, le second pour s'assurer une notoriété nécessaire à l'occasion de rendez-vous futurs. Ils vont gagner. Les listes Le Vern seront élues le 21 mars. Là n'est pas le problème.

Le problème est ailleurs. Pour l'un, dans la considération que le membre d'un parti de Gauche doit avoir pour des camarades engagés dans la construction d'une nouvelle offre politique crédible à Louviers, plus soucieuse de la démocratie, de l'intérêt des foyers fiscaux, du respect de l'opposition et des promesses de campagne. Pour l'autre, dans la cohérence que doit assurer celui qui a voté Ecolo aux Européennes après avoir hésité à voter MODEM sans oublier de cracher sur le Parti socialiste et sa première secrétaire.

Le combat que nous avons initié dès 2007 se poursuivra quoi que décident les instances supérieures des partis politiques. Il ne peut être ni contingent, ni lié à des échéances électorales.

23 février 2010

Que vaut la vie des deux journalistes kidnappés en Afghanistan ?

Cela fera bientôt deux mois que deux journalistes de France 3 et leurs accompagnateurs sont aux mains de leurs ravisseurs afghans. Que sait-on d'eux ? Qu'ils sont en vie et, dit-on, en bonne santé. Ces deux journalistes avaient l'intention de se rendre dans une région réputée dangereuse pour y exercer leur métier et sortir des sentiers battus. Ils ont évidemment pris des risques et sont, aujourd'hui, dans la situation de Florence Aubenas et de tant d'autres hommes et femmes de presse kidnappés et menacés dans leur vie même au nom de l'idée qu'ils se font d'un métier ô combien nécessaire.

Alors qu'on ne sait évidemment rien des tractations engagées par le gouvernement français et la direction de la chaîne de télévision pour obtenir leur libération, on entend le général chef d'état-major des armées françaises indiquer que les recherches et autres actions ont coûté, jusqu'aujourd'hui, 10 millions d'euros à l'Etat et que les journalistes feraient bien d'intégrer cette notion économique et financière avant de prendre des décisions somme toute «contestables»… Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, avait tenu des propos similaires il y a quelques semaines. Autrement dit, ces aventuriers de journalistes coûtent très (trop) cher quand ils veulent décrocher des informations non censurées, non expurgées, non contrôlées.

C'est franchement honteux de la part du chef d'état major des armées d'avoir tenu des propos pareils. Comme l'a dit Jean-Michel Apathie, que je n'apprécie pas toujours, il aurait pu attendre que ces journalistes soient libérés et de retour en France avant de parler. Alors qu'on ignore ce que vont advenir les deux journalistes et leurs accompagnateurs, il est franchement lamentable d'engager une polémique sur leur conduite professionnelle et sur ses conséquences financières. Après tout, dans l'esprit du général, leur vie ne vaut peut-être pas plus que celle des fantassins qu'on envoyait se faire tuer en première ligne !

22 février 2010

Frèche n'est pas n'importe qui même s'il dit n'importe quoi

Pitoyables excuses que celles de Georges Frèche pour justifier ses multiples dérapages verbaux. Il habite en-dessous de la Loire, il est originaire du Tarn et il aime les bons mots. Il ne parle pas la langue de bois et dit franchement ce qui lui passe par la tête. Autrement dit, cet homme là est franc comme l'or. Et puis, il aime tellement sa région qu'il en mépriserait les Parisiens, les cercles intellectuels, les autres, ceux qui ne s'agenouillent pas devant lui. Que dites-vous ? Frèche n'est ni raciste ni antisémite puisqu'il soutient Israël ! Il y a quand même trop de blacks en équipe de France de foot et Laurent Fabius a une tronche pas très catholique…Xénophobe régionaliste, voilà le mot qui convient. Frèche est un xénophobe septimaniaque.

Que voulez-vous, chez nous « En langedoc-Roussillon, c'est une expression courante. » Elle n'a pas le sens que vous lui donnez. Pas catholique veut dire pas très fréquentable, pas très net… Fabius n'est pas un homme qui inspire confiance. Voilà comment Frèche explique sa sortie ! Et il voudrait que cela ne fasse pas de remous ni ne suscite l'indignation ? Il a un tel passé de bâtisseur, il a conduit tant de réalisations, Montpellier est une si belle ville ! Les empereurs romains aussi ont construit Rome, cela n'en fait pas pour autant de gentils compagnons ni de merveilleux humanistes !

Il faut arrêter avec cette faconde du midi, ce plaisir des bons mots, de la parole facile. Frèche n'est pas n'importe qui. Il est lettré, professeur d'université, mais malheureusement ceux qui votent pour lui sont des « cons ». Voilà comment il juge le peuple : tous des veaux disait un autre ! Que Martine Aubry ait souhaité mettre un terme à ces frasques, c'est tant mieux. S'il faut en passer par une défaite des socialistes officiels, tant pis. Les fédérations PS du Languedoc-Roussillon doivent ouvrir les yeux. S'interroger sur leur passivité, leur indifférence, leur complicité. Le social populisme n'a rien à voir avec le socialisme et encore moins avec les valeurs de toute la Gauche. Frèche sera sûrement réélu président de la Région Languedoc-Roussillon. Il fera perdre le pari de Martine Aubry qui y gagnera beaucoup plus : l'estime d'elle-même.