1 octobre 2019

Municipales 2019 : Diego Ortega et ses amis ont présenté leurs propositions sous le sigle « Louviers ensemble demain »


Diego Ortega. DR.
Les élections municipales de mars prochain à Louviers s’annoncent passionnantes. Et si elles étaient plus ouvertes qu’on ne le croit ? Il est rare, en effet, qu’une équipe sortante soit battue après un premier mandat mais les logiques politiques évoluent et la dernière présidentielle nous a démontré que tout pouvait arriver.
Les repères habituels sont brouillés. C’est si vrai que les candidats (du moins ceux qui se font connaître) avancent à pas feutrés éloignés des classifications habituelles de gauche ou de droite préférant la proximité, la relation au citoyen, le travail collectif, l’effet « gilets jaunes » ayant également produit ses effets. L’équipe sortante de François-Xavier Priollaud s’appuiera sur son bilan (et celui de l’agglomération tant les actions se mélangent) et sur une continuité de projets. Ses adversaires savent qu’ils vont avoir fort à faire pour se distinguer. D’où l’intérêt des propositions des un(e)s et des autres. Après celles de « Changer la ville » de Philippe Brun et Ingrid Levavasseur, notamment, c’était au tour de Diego Ortega et ses amis de présenter les leurs. 

« Louviers ensemble demain » a rassemblé plusieurs dizaines de personnes dans la salle du Clos Morlet le 24 septembre dernier. Il s’agissait pour Diego Ortega, tête de liste pressentie, de dévoiler les premières propositions « pour l’avenir de la ville. » Il eut été étonnant que son équipe et lui-même ne proposent pas de « changer les choses à Louviers ». Ils ont été six à prendre la parole pour présenter les premières propositions issues des concertations, dans les domaines de l'environnement, du cadre de vie, de la sécurité, de l'enfance et la jeunesse, de la culture ou bien encore de la solidarité et de la santé. « Nous avons écouté toutes celles et ceux qui nous ont fait remonter leurs préoccupations, leurs besoins pour mieux vivre leur ville au quotidien » explique Diego Ortega, un homme d’expérience puisqu’il a servi plusieurs municipalités à une place éminente et proche du pouvoir décisionnaire. Les aléas de la vie municipale l’ont conduit à orienter sa vie professionnelle différemment mais toujours en lien avec les communes et les collectivités territoriales. Il se dit, et on peut le croire, « empreint d’une volonté de rassemblement et d’ouverture. » Il est évident qu’une multiplicité de listes d’opposition au maire actuel qui ne serait motivée que par les égos ou l’opportunisme conduirait à l’échec. Aux candidats putatifs d’explorer les voies souvent mystérieuses de l’entente et de la solidarité.
Dans le public, de futurs candidats ?

D’autres thèmes seront abordés lors d’une prochaine réunion publique : le commerce, l'emploi et le développement économique, la vie associative, la voirie...car quelles que soient les compétences des différentes collectivités, les listes municipales devront en tenir compte à l’échelle de l’ensemble du territoire. Diego Ortega a lancé un appel aux bonnes volontés puisque tout reste à construire : « N'hésitez pas à participer à nos réunions et à enrichir nos projets en venant nous rencontrer le samedi sur le marché ou tout simplement en nous contactant*. Car vous êtes les premiers acteurs de ce projet pour Louviers ! » Les personnes intéressées ont ci-dessous les moyens de rencontrer Diego Ortega ou ses amis. 
www.louviers-diego2020.fr
06 15 26 64 03
Facebook : louviers ensemble demain

29 septembre 2019

Les amis du musée de Louviers en visite au Château de Gaillon restauré par l'Etat au fil du temps…et des crédits


Marion informe les amis du musée. © JCH
En 1992 François Mitterrand, alors président de la République, avait tenu à visiter le château de Gaillon, propriété de l’Etat depuis 1975 où un chantier de restauration était en cours. Du Château de Georges d’Amboise, cardinal et principal conseiller de Louis XII, il ne restait certes plus grand chose, suffisamment en tout cas pour tenter de réparer les destructions, démolitions, avanies du temps et des hommes. Avec les années, l’Etat a passé un accord avec la ville de Gaillon trop heureuse de jouir de l’image d’un château disparu et merveille de la France d’alors, d’un parc immense et de jardins non moins spacieux.

Je conseille aux amoureux des vieilles pierres (mais pas seulement) de se rendre au château de Gaillon. A l’évidence, la guide conférencière dont je ne connais que le prénom, Marion, leur permettra de mieux connaître et apprécier un petit bijou dont France Poulain, Architecte des Bâtiments de France en chef, nous avait vanté les mérites lors d’une conférence à Louviers. Sous la conduite de Marion, en effet, l’association des Amis du Musée de Louviers, représentée par une douzaine de ses membres, a déambulé dans les différentes salles, chapelle, loggias, cours, rejoignant ainsi Bernard Leroy, président de la communauté d’agglomération Seine-Eure-Madrie, très heureux de pouvoir situer le château Renaissance sur le territoire qu’il administre comme un atout touristique de première grandeur. D'ailleurs le conservatoire de musique de Gaillon y trouvera les espaces nécessaires à son activité.

Je publie ci-dessous le texte de présentation trouvé sur la toile quand on tape château de Gaillon. Il dit, en quelques phrases combien ce château a compté au I6e siècle avant, donc, que François Premier n’exprime sa fièvre à Chambord, Chenonceau, Blois…Quant aux amis du musée, ils sont allés ensuite et pédestrement rendre visite à Notre-Dame d’Aubevoye dont j’ignore encore si le plafond d’origine est en châtaignier ou dans un autre bois.

Visite de François Mitterrand en 1992. ©JCH

 « Bâti sur l'emplacement d'un château médiéval, le château de Gaillon est un grand pionnier de la Renaissance française, construit quelques années avant les très célèbres châteaux de la Loire. Il est le témoignage de la volonté du Cardinal Georges d'Amboise de rompre avec les conventions architecturales de l'époque pour diffuser la renaissance Italienne en France. Construit sur un éperon rocheux, le château surplombe la belle ville de Gaillon et la vallée de la Seine. Transformé en centre pénitencier puis en caserne, le château de Gaillon devient propriété de l'Etat français en 1975. Depuis cette date, le château de Gaillon se voit retrouver peu à peu sa splendeur d'antan. »