8 octobre 2019
6 octobre 2019
Paul Faugas au musée de Louviers jusqu'au 20 octobre… courez y vite !
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Photos de Paul Faugas |
Paul Faugas devrait être
connu de tous les Lovériens. Bien que mort en 1905, il continue de vivre dans
nos mémoires grâce à l’œuvre photographique qu’il nous a léguée. Léguée est
bien le mot puisque la famille de Paul Faugas et le photo-club de Louviers ont
fait don au musée municipal de 5000 plaques de verre et plusieurs dizaines d’albums
tous plus élégants et magnifiques les unes que les autres.
Le conservateur des hypothèques
de notre ville a pris plaisir à se promener avec ses pinceaux d’abord et sa
chambre photographique ensuite pour immortaliser des scènes de la vie lovérienne
ou des paysages de bords de Seine ou de l’Eure. Cette ville, nous l’avons
perdue pendant les bombardements de 1940 et les nombreux incendies qui ont
suivi. Mais heureusement Faugas est là et l’exposition présentée au musée jusqu’au
20 octobre nous aide à mieux comprendre et mieux connaître une immédiate région
qui gagne à être re-découverte. La place de la halle aux drapiers, la foire
Saint-Michel, la place du Champ de ville…autant de lieux encore très fréquentés
aujourd’hui.
Dimanche, sous la houlette d’une
médiatrice culturelle au style pédagogique, une dizaine de privilégiés ont eu
droit à des commentaires précieux permettant de mieux saisir le titre de l’exposition
« un photographe au temps de l’impressionnisme » d’autant que Paul Faugas n’hésitait
pas à promener son chevalet et ses tubes de peinture comme le faisait Monet et
ses amis.
Quelques réflexions au débotté : La démission de Castaner ? Lubrizol doit payer, Trump perd les pédales, causerie sur les abeilles à Muids
La démission de Castaner ? Un épiphénomène ?
Eric Ciotti, député des
Alpes-Maritimes, situé chez les Républicains à la droite de la droite, exige la
démission de Christophe Castaner. Dans les assassinats terroristes de la préfecture
de Paris, l’honorable parlementaire, connu pour sa proximité idéologique avec
la droite extrême s’interroge : le ministre a-t-il menti ou est-il incompétent ?
Grave question qui nécessite qu’on s’attarde un peu sur les modes de
communication du ministre de l’Intérieur.
D’une manière générale,
Christophe Castaner, pour contourner les réseaux sociaux et remplir le vide d’informations
(source d’angoisses) dégaine un peu trop vite. Chez Lubrizol à Rouen, ce fut le
cas. Devant la Préfecture de police de Paris, il en allait de même. Comme l’a
dit le Premier ministre Edouard Philippe, et je le crois, Castaner a déclaré ce
qu’il savait au moment où on lui a tendu les micros. Depuis le premier jour, l’enquête
a évolué et le mot terroriste est apparu avec toutes les justifications
requises. Il s’agit bien d’un acte terroriste et il sera dorénavant traité
comme tel. On ne tue pas quatre policiers sans fanatisme meurtrier après tant d’années
passées dans les services à côtoyer des collègues de travail.
Les détracteurs du
gouvernement font feu de tout bois. On pourrait dire avec facilité que toutes
les oppositions saisissent les failles, les erreurs, les fautes des ministres
ou du président. C’est le jeu politique et il y a assez de gogos en France pour
les croire surtout depuis l’apparition des réseaux sociaux qui charrient leur
torrent d’insultes et de fausses nouvelles. Doit-on systématiquement mettre en
doute la parole des politiques ? Doit-on mécaniquement les abreuver d’insultes
et d’injures ?
De mon point de vue et c’est
ne n’est pas forcément rassurant, quand les ministres sont fautifs ou
responsables directement, ils tentent de le taire ou de le dissimuler. Avec l’évolution
des moyens d’information rapide (chaînes en continu, facebook, twitter…) et le
travail des journalistes d’investigation, tout se sait. Il faudrait être idiot
pour imaginer qu’un secret restera un secret. Quant à Castaner, il est victime
d’un laxisme qui le dépasse aujourd’hui et qui exige des mesures fortes pour
analyser les risques et rechercher les taupes ou les cellules dormantes.
Lubrizol : le pollueur doit payer !
La catastrophe écologique, économique,
politique aussi de l’incendie chez Lubrizol à Rouen, ne ralentit pas l’action
des mouvements disparates qui veulent connaître la vérité sur la dangerosité
des produits à l’état brut ou après incinération. La ministre de la santé Agnès
Buzyn, reconnaît qu’on est incapable de mesurer les effets des mélanges partis
dans le nuage noir du ciel rouennais. Le Premier ministre affirme qu’on ne sait
pas tout. C’est bien de le reconnaître publiquement mais il est un aspect du
dossier sur lequel on n’insiste pas suffisamment. Quelle est la responsabilité
précise de l’entreprise Lubrizol dans le déclenchement de l’incendie, dans le
stockage des produits dangereux. Selon le principe du pollueur-payeur, j’imagine
que les agriculteurs, les industriels, les services, les citoyens victimes de
la pollution vont demander des comptes à l’industriel américain et que le
contribuable français ne sera pas contraint de mettre la main à la poche. Je sens
qu’une bataille d’experts va se livrer et qu’elle durera des mois ou des années
avant qu’on identifie les responsables, et dans le cas présent, les coupables.
Je pense aux milliers de litres de lait balancés au fossé, aux maïs non récoltés,
aux légumes non vendus, aux ruches contaminées, sans oublier l’essentiel :
les éventuelles conséquences sur la santé humaine et animale. L’incendie chez
Lubrizol n’a fait ni morts ni blessés contrairement à la catastrophe AZF à
Toulouse. Cette différence est évidemment essentielle. Elle ne nous oblige pas
pour autant à dormir sur nos deux oreilles.
Trump a violé la constitution des Etats-Unis
Les démocrates américains,
après mûre réflexion, ont décidé d’engager la procédure d’empeachement à l’égard
de Donald Trump. En sollicitant l’aide d’un pays étranger pour enquêter sur la
famille Biden, Trump a franchi le Rubicon. Il a violé la Constitution des
Etats-Unis qui interdit toute action de ce type…
Nancy Pelosi, président de
la chambre des représentants, a longuement hésité avant d’accéder à la demande
d’une forte proportion d’élus démocrates. Elle sait que Trump est prêt à tout
pour contre attaquer et d’ailleurs il prouve chaque jour la déraison apparente
qui l’anime mêlant corruption, fausses nouvelles, mensonges, attaques contre la
presse, insultes ad hominem, créant un bouillonnement informe destiné à masquer
l’essentiel. Il n’a pas hésité à rappeler qu’en des temps anciens, on faisait
appel aux bonnes vieilles méthodes
(la neutralisation !) pour faire taire les lanceurs d’alerte qu’il
appelle « traîtres » ou «espions ». Mais on n’est plus en 1930 et même si la
Mafia est encore active, il y a loin entre les pensées du président et la réalité…possible.
Rien ne dit cependant que lorsque son identité sera connue le lanceur d’alerte
ne sera pas en danger. Aux Etats-Unis, le port d’armes permet tout. A un an de
l’élection présidentielle, Trump va sans doute moins jouer souvent au golf et s’intéresser
d’avantage à la situation économique qui se dégrade et nous dégrade aussi puisque
les droits de douanes vont tomber sur l’Europe comme à Gravelotte.
Causerie du samedi 19 octobre à Muids : sauver
les abeilles

Ces trente dernières années
ont failli être fatales aux abeilles. L’effondrement de leurs colonies, dues
essentiellement aux produits chimiques de l’agriculture, ont réduit
sensiblement le nombre de ruches en France ainsi que le volume de la production
de miel passé de 40 000 tonnes (en 1980) à 10 000 tonnes en 2018 ! L’abeille
a beaucoup d’ennemis : des parasites, des prédateurs, des maladies épizootiques,
le changement climatique mais l’ennemi principal reste l’homme et les pesticides.
Et pourtant, il existe des
solutions pour sauver les abeilles et les produits de la ruche. La prise de
conscience populaire, par exemple, est un élément essentiel du combat quotidien
mené pour sauver les abeilles. J’expliquerai comment chacun, à sa place, peut
apporter sa pierre au mouvement global qui vise à protéger la biodiversité au
sein de laquelle l’abeille occupe une place «économique» majeure et je répondrai
à toutes les questions sur l’apiculture des amateurs et leur passion pour les
insectes sociaux.
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