7 mars 2008

Visite de quartier aux Hayes Mélines











La rue Linant est en travaux, pas les trottoirs. Quelques riverains, victimes des eaux de ruissellement bénéficient de nouvelles bordures mais ils se comptent sur les doigts d'une main. Comme le dit avec sourire une riveraine « les campagnes électorales ça rend intelligents. » Des travaux demandés depuis une décennie et réalisés dans la semaine précédant l'élection, cela tient du miracle. Les habitants du lotissement Nézondet (en bordure de la rue des Hayes Mélines) ont eu moins de chance. Alors que la délibération du conseil municipal classant la voirie de ce lotissement dans le domaine public a été prise en mai 2000, l'enquête n'a débuté que le 20 janvier dernier. Les sept riverains comptaient sur l'élection pour obtenir leur cadeau de Noël. Ils devront encore attendre.
Quant au chantier de démolition des barres des Hayes Mélines, Eure Habitat vient d'afficher le panneau annonçant la démolition. L'arrêté a été pris en mars 2007. La mairie n'est en rien responsable du retard. Le bailleur social semble avoir eu des problèmes internes. Enfin, le chantier a démarré.
Nos photos : Maurice Brossaud (à gauche évidemment) a appris avec humour que les barres des Hayes Mélines allaient être déconstruites. Du moins le chantier vient-il de démarrer.

La citation du dernier jour

A compter de ce soir minuit, ce blog a stoppé son activité pour 48 heures en application des textes réglementaires. Il la reprendra lundi à zéro heure. Dans l'attente, je dédie cette citation de Pierre Mendès France à ceux qui peuvent se réclamer de sa pensée : « Le devoir d'un responsable ne consiste pas à louvoyer, à ménager sans cesse les uns et les autres en sacrifiant ainsi l'intérêt de la collectivité tout entière. Il exige des choix, des déterminations claires, avec la volonté de s'y tenir, dans l'opposition comme au pouvoir. »

6 mars 2008

Je suis sidéré !

Je suis sidéré ! Je viens de recevoir la profession de foi de Franck Martin et je lis la phrase suivante dans ses engagements : " refuser le projet de train actuel Evreux-Rouen qui peut défigurer les vallées de l'Eure et d'Iton sans utilité réelle ". Ce charabia, comme son nom l'indique, ne veut rien dire. Qu'un conseiller général, vice-président qui plus est, s'exprime de façon aussi laconique, aussi imprécise, aussi irresponsable, ne peut qu'attirer la mésestime. Connaissant le conseiller sortant, je n'imagine pas un seul instant que cette phrase ait pu échapper à sa relecture. Elle est si alambiquée et si sibylline que j'ai pourtant peine à croire qu'elle soit de lui. " Le projet de train actuel Evreux-Rouen ". Il n'y a pas de projet de train. Il existe des scénarios de " lignes " à éventuellement rouvrir ou à ouvrir. Quand on veut gagner la confiance des électeurs, il ne faut pas sombrer dans la démagogie : " le projet PEUT défigurer…" comme dirait Coluche " Ce n'est même pas sûr ! " Et pour cause puisqu'il si le sortant est réélu, il pourra toujours dire qu'il avait pris des précautions sémantiques et qu'il a changé d'avis en acceptant le projet !
Le conseiller sortant va même plus loin en affirmant qu'il a : " le soutien des maires du canton "… comme si tous les maires le soutenaient ! Il en manque plusieurs à l'appel. Il fallait écrire : " le soutien de certains maires du canton ". C'eût été plus objectif et plus crédible. Enfin, la perle de la profession de foi : " je sais dialoguer avec tout le monde…" Le conseiller sortant roi du dialogue à Pinterville, Hondouville, Acquigny…même la salle des fêtes de Quatremare est due à l'action de Daniel Leho, conseiller général d'Amfreville-la-Campagne et celle de Pascal Lemaire, le maire de la commune ! Le débat récent a même été une caricature quand un Lovérien s'est permis d'interroger le maire sur une limitation de vitesse dans la rue Jules Verne.
Enfin, c'est encore plus triste, et cela me choque profondément de lire sous la plume de Franck Martin qu'il est radical de gauche " comme Pierre Mendès France. " PMF a été membre du Parti radical sous la 3e et 4e République, un parti majoritaire en France à certaines époques qui n'a rien à voir idéologiquement avec le PRG de M. Baylet. Mis hors du parti radical, PMF a adhéré au PSA puis au PSU (Parti socialiste Unifié) et à la fin de sa vie, est redevenu un homme sans parti. On connaît le parcours de l'ancien président du conseil qui a sacrifié les postes et les honneurs à son éthique du pouvoir. Ne pas trahir la mémoire d'un homme si grand est un devoir moral. Quand on est maire de Louviers, on se le doit encore plus que les autres.

De Val-de-Reuil à Louviers

Les échanges entre Val-de-Reuil et Louviers (et réciproquement) sont plus nombreux qu'on croit. Ainsi, ce jeudi au cours de mes rencontres avec les habitants du quartier Pichou, j'ai eu le plaisir de retrouver un habitant de Val-de-Reuil que j'avais connu à l'époque pionnière de la ville nouvelle. Pour des raisons qui lui appartiennent, ce Rolivalois a souhaité devenir Lovérien mais il n'oublie pas l'aventure qui fut la sienne et en conserve des souvenirs émus. Il a accepté de poser devant l'objectif d'un nouvel appareil photographique puisqu'à ce jour, l'appareil perdu en vallée de l'Iton n'a pas été retrouvé.

Attention au panneau numéro 1

Les colleurs de M. Auzoux ne se gênent pas. Alliant l'expérience au dynamisme, ils ont squatté le panneau numéro 1 à Quatremare, panneau qui me revient de droit. La photographie jointe montre que je ne raconte pas d'histoire. Je demande à Guy Auzoux de faire respecter le cadre légal. Il en a les moyens.

La cristallisation s'opère, nous sommes confiants

En matière électorale, de nombreuses recherches ont été effectuées. Qu'il s'agisse des motivations des votants, du moment où leur conviction se forge, du choix ultime qu'ils accomplissent au moment de mettre leur bulletin dans l'enveloppe lorsqu'ils sont dans l'isoloir. Comme personne, en principe, à ce moment décisif qui fait les majorités, ne sait réellement ce qui se passe, on ne peut que se contenter des déclarations aux enquêteurs des instituts qui sont parvenus à des conclusions qui se recoupent.
Il existe dans notre pays un noyau dur à droite et à gauche dont le vote ne varie pas. Quels que soient les candidats et quelles que soient les circonstances, ces électeurs et électrices votent " culturellement " pour leur camp. Il existe aussi un grand nombre d'électeurs qui tiennent compte de facteurs extérieurs à la politique proprement dite : la situation économique, le moral, leur vision de l'avenir et on sait que Nicolas Sarkozy a bénéficié d'un vote majoritaire dû à sa personnalité et à l'idée que les gens s'en faisaient. Depuis, beaucoup déchantent.
S'agissant des élections locales, les personnalités des candidats, leur notoriété, leur bilan, leur projet, leurs qualités morales sont passés au crible du jugement des électeurs et des électrices. Dans leur personnalité, on s'appuie sur leur présence, leur capacité à résoudre les problèmes individuels ou collectifs, leur attention aux autres, leur courtoisie, les promesses tenues ou pas, et aussi sur la volonté qu'ils ont de travailler en équipe puisqu'on sait aujourd'hui que la complexité des dossiers nécessite de s'entourer de gens motivés. Il y a une autre qualité qu'on oublie souvent, c'est la manière de collaborer avec les fonctionnaires territoriaux. Quelle confiance ? Quelle proximité ? Quelle expertise ? Sans des fonctionnaires compétents, une équipe d'élus est fort démunie. On sait bien qu'il existe des élus à tout faire qui ont la solution à tout et qui n'y connaissent rien. On en connait. C'est catastrophique techniquement et financièrement.
Cet élément là est un élément clé. Si mes lecteurs s'interrogent sur le sens de ce billet, qu'ils s'inquiètent auprès des employés municipaux de Louviers de la considération qu'on leur accorde actuellement. Ils seront édifiés.
Il reste peu de jours pour se décider. La cristallisation est en train de s'opérer. Pas la cristallisation de la boule de cristal de Mme Irma, la vraie, celle qui détermine le choix définitif d'un citoyen. Elle est à l'œuvre et nous sommes confiants.

5 mars 2008

Un cheval, une alouette

La Villette, depuis que l'autoroute 154 a été ouverte à la circulation, est coupée du reste de la ville. Qu'on le veuille ou non, ce quartier historique décrit dans le livre de l'abbé Delamare (son Histoire des rues de Louviers) était important pour son canal, son entrée de ville, et ses habitants. De la Route de Saint-Pierre à la Chaussée Decrétot, de la Côte du Vieux Rouen à la rue de l'Abreuvoir et la Sente des Prés, ce quartier se sent abandonné. Un de plus, me direz-vous, mais c'est la vérité. Au cours d'une rencontre récente avec des représentants de l'association de quartier, Christian Renoncourt, Alain Lefeez et moi-même, avons pu nous rendre compte que des améliorations simples, faciles à réaliser, évidemment sans dogmatisme, pourraient être entreprises et donc financées.
Il existe quelques points durs nécessitant l'intervention de tiers et ce blog n'est pas le lieu adapté pour résoudre tous les problèmes. Attendons que le sort nous soit favorable avant d'avancer quelque promesse que ce soit.
On pourrait faire comme le maire sortant. Editer une plaquette luxueuse mêlant le possible et le rêve. Comme le pâté d'alouette : un cheval, une alouette. Un peu de possible et beaucoup de rêve. Attention au réveil !

Yves Batrel expose du 15 mars au 15 avril


Yves Batrel. Y a-t-il artiste plus Lovérien que lui ? Yves, souffleur de verre, expose du 15 mars au 15 avril à la Galerie Complément d'objet aux Fiefs de Martot. La Galerie est ouverte de 14 h 30 à 19 heures du jeudi au dimanche. Les œuvres d'Yves Batrel sont élégantes. Il marie les couleurs avec un talent de préciosité non dénuée de force. Le verre (qu'il souffle lui-même) devient une matière souple, lumineuse, qui meuble un espace soudain habité.
Nous avons rencontré Yves et sa compagne dans leur maison du Clos Saint-Lubin. Nous avons rendu visite à un maximum d'habitants de ce quartier ouest de Louviers désireux d'en savoir plus sur les candidats. Il faut dire qu'ils venaient de recevoir par la Poste l'enveloppe électorale contenant les professions de foi et les bulletins des cinq postulants au cantonales. Le Clos Saint-Lubin vit une mutation due à l'arrivée de générations jeunes avec enfants. Il ne serait pas étonnant que l'école maternelle du Chat Perché et l'école primaire Jacques Prévert accueillent plus d'élèves lors des prochaines rentrées.
Revenons à Yves Batrel. La culture n'occupe pas beaucoup de place dans le débat électoral. C'est si vrai que mardi soir, au Moulin, le mot même n'a pas été prononcé. Pas plus que le mot sport d'ailleurs. Encore merci à Bernard Amsalem d'être venu à ma réunion publique pour parler d'un sujet qui fédère. Les clubs sportifs de Louviers et ceux des communes du canton sud savent que j'aime le sport. Que j'en pratique plusieurs avec assiduité. Le sport ne sera pas le parent pauvre de mon action.
Notre photo : Yves Batrel, chez lui, devant les œuvres qu'il va exposer à la Galerie de Martot.
contact@denis-goudenhooft.com - téléphone 02 35 87 18 25

Le maire sortant veut vous faire peur

« Je vous apporte mes vœux. Merci je tâcherai d'en faire quelque chose » Jules Renard avait le sens de l'humour. Notre dessinateur-maison (dont la signature restera secrète juqu'à la prochaine campagne) pourrait trouver une idée originale pour saluer l'effort de la municipalité qui, à l'occasion des vœux municipaux, s'est fendue d'un beau cadeau offert à chaque personne présente. Savez-vous que 560 agendas ont été confectionnés tout exprès au prix de 12 euros l'exemplaire soit une somme de 6720 euros payés par le contribuable. Je passe sur la sauterie car je n'étais pas présent et je ne peux croire la première rumeur venue. Tout de même 6720 euros pour un agenda, cela fait cher.
Avec nous, ces gaspillages n'auront plus lieu. Nous tenons à rassurer les associations et ceux qui animent la ville. Aucune association ne doit craindre de voir sa subvention diminuée ou les aides matérielles de la ville supprimées. Le rôle du maire-conseiller-président sortant, c'est de vous faire peur et de crier au loup.

Les super profits de certains grands groupes

Christian Renoncourt et son équipe ont eu raison de ne pas participer au débat public organisé à la demande du maire sortant. Les soirées de conseil municipal nous ayant édifié sur sa très faible capacité d'écoute et le minimum de respect dû à l'opposition, il était clair que cette soirée ne ferait pas bouger les lignes d'un centimètre. Les supporteurs des trois camps en présence étant déjà convaincus, leurs arguments déjà connus et ressassés, mieux valait regarder Arte et l'histoire des Wistleblowers, ces gens qui consacrent leur vie, leur argent, sacrifient leur carrière, pour dénoncer la corruption ou les abus dans le monde de l'entreprise, dans certains services de l'Etat qu'il s'agisse de Los Alamos, de Vienne ou de Paris.
Particulièrement édifiante la vie de ce cadre supérieur d'une grande société multinationale française (placardisé pendant 14 ans) qui dénonce maintenant depuis des années les superprofits réalisés sur le dos des collectivités locales c'est-à-dire sur le dos des consommateurs d'eau que nous sommes tous par certains grands groupes (Une enquête de l'UFC-Que Choisir est éloquente). Gérard Prévost, d'A Gauche Vraiment, a eu raison devant le conseil municipal d'insister constamment sur la possibilité pour l'agglomération de remettre en cause le contrat la liant à une société privée afin de reprendre en régie directe le service de l'eau et de l'assainissement. Si nous sommes élus, nous reverrons (si les nouveaux délégués de la CASE sont d'accord) ligne par ligne, mot à mot, virgule par virgule avec un avocat spécialisé (il y en a !) et un expert-comptable également spécialisé (il y en a !) les termes du contrat en cours. Grenoble a gagné ! Des actions sont engagées dans d'autres grandes villes. Pourquoi la CASE devrait-elle rester les mains dans les poches sans bouger le petit doigt ?
Défendre les intérêts du contribuable, c'est aussi défendre les intérêts des usagers. Nous nous y emploierons, dussions-nous devenir whistleblower !
Notre dessin humoristique : Olivier Aubert en consultation chez la voyante, Mme Irma.

4 mars 2008

Réunion d'amis à convaincre

Les réunions d'amis à convaincre sont passionnantes. Vous rassemblez dans une même pièce deux candidats, Christian Renoncourt et moi-même, par exemple, vous les mettez face à plusieurs Lovériens d'un même quartier et vous obtenez deux heures d'horloge bougrement intéressantes. On a parlé finances, impôts, projets, développement durable, lutte contre le gaspillage, équipe, " dissidence ", même si je n'aime pas ce mot. Mais au moins on a eu tout loisir d'expliquer comment, durant les trois dernières années, les relations entre les élus PS et le maire se sont dégradées. Assumons-nous notre part du bilan ? Certes oui. Avec Michel Doucet aux finances, Christian Renoncourt aux écoles, Nathalie Bellevin aux jumelages et à certaines organisations, Smaïl Chibane à la communication (jusqu'à ce qu'on lui enlève tout pouvoir) Françoise Venayre aux personnes âgées, la liste est longue des choix assumés et du bilan partagé. Mais le non dit a au moins été aussi fort que le dit et les élections sont tout de même le moment le plus démocratique pour amener les Lovériens à choisir entre des projets et des manières d'agir. Il n'est qu'à voir la litanie des promesses énormes faites par l'équipe sortante pour se rendre compte que rien ne sera possible sans une sensible augmentation des impôts. Le mieux serait qu'on le sache avant de voter dimanche. Quant à nous, nous réaffirmons que nous n'augmenterons pas la pression fiscale.
Comme notre hôtesse est une dame qui sait recevoir, nous avons partagé le verre de l'amitié en le levant aux victoires futures (et proches ?).

Ne pas oublier les législatives



Nos nombreuses conversations avec les Lovériens et les habitants du canton nous permettent d'aborder des sujets très variés. Des trous dans les rues jusqu'au comportement politique. Cet après-midi, dans le quartier Chalandon, j'ai longuement écouté un habitant qui ne s'est pas lassé de revenir sur les élections législatives : " Je suis de gauche, j'ai toujours été à gauche. Je ne comprends pas ce qu'a fait le maire de Louviers. Il voulait être suppléant, soit. Il avait accepté que Daniel Leho le soit aussi. Un délégué de sa liste est venu chez moi. Il m'a expliqué qu'il y avait eu des choses de faites à Louviers. Heureusement, en treize ans de mandat ! Mais je ne pardonne pas au maire d'avoir été candidat en juin dernier. Il a commis une grosse faute politique. "
Les événements se poussant les uns les autres, on oublie un peu trop rapidement le contexte qui prévalait à cette époque pas lointaine avec un sarkozysme triomphant. Mme François Miquel aurait pu l'emporter si le sursaut de la gauche n'avait pas eu lieu et si François Loncle n'avait été aussi bien implanté. Et si ceux qui le soutiennent depuis 1977 n'avaient pas été aussi fidèles.

Il faut garder son calme

Alors que je photographiais la rue du Rempart et la rue des Anciens combattants en Afrique du nord, un colistier (conseiller sortant) de la liste Martin m'a copieusement pris à parti me lançant des mots à la volée que je n'ai pas complètement compris. Ce que j'ai compris c'est que c'était plus une engueulade que des compliments. Il semble bien que la sérénité ne soit pas de mise chez ceux qui se voient à 34 % des suffrages. C'est pourtant un matelas confortable qui devrait faire dormir tout ce beau monde sur ses deux oreilles.
Eh bien non. Ils provoquent alors qu'ils devraient respecter leurs adversaires qui participent loyalement à un débat démocratique que les électrices et les électeurs trancheront. Nous devrons tous nous plier à la loi du suffrage universel. Alors, à quoi bon hurler ?

Des petits trous, toujours des petits trous



L
'état de la voirie. Voilà la préoccupation majeure de ceux qui circulent dans la ville. Qu'ils soient de droite ou de gauche, les usagers qui empruntent la rue du Rempart, la rue du Chatel, ou bien d'autres rues encore font tous le même constat : les rues sont dans un sale état. C'est vrai, cela ne date pas d'aujourd'hui. Qui est responsable ? Pendant longtemps, les maires des communes avaient la compétence voirie. Aujourd'hui, l'agglomération s'est saisie de cette compétence et comme le maire et le président de la CASE sont une seule et même personne (le cumul !) on peut lire dans des publications de circonstance des ambitions démesurées car impossibles à tenir financièrement dans le domaine de la restauration des rues de Louviers. Après treize années de mandat, Patrice Yung, adjoint à la voirie et premier vice-président de l'agglomération (tout se tient) entend monter la grogne et jure que ce sera mieux demain.
Les Lovériens vont-ils être attirés par le miroir aux alouettes ? Je ne le crois pas. Je connais bien cette ville et ses habitants, je sais qu'ils ne croient que ce qu'ils tiennent. Ils regardent avec suspicion les futurs projets contenus dans des magazines luxueux plus proches des supports commerciaux du club Med que de ceux qui circulent place de la Porte de l'Eau.
Notre photo : La Place de la porte de l'eau est particulièrement en mauvais état. Quant à la rue du rempart…

3 mars 2008

Et le déclassement fiscal du quartier Chalandon ?

Les habitants du quartier Chalandon en ont encore gros sur le cœur. Au cours de mes rencontres de ce lundi, j'ai pu vérifier qu'ils n'ont pas oublié, mais alors pas du tout, que le classement fiscal de leurs maisons en catégorie inférieure avait été maintes fois demandé et jamais obtenu. Christian Sautter, ancien ministre de l'Economie et des finances (socialiste) était prêt, semble-t-il, à franchir le Rubicon. Ensuite, le dossier s'est perdu dans les méandres des fleuves ministériels.
Seul le gouvernement peut prendre l'initiative d'un déclassement fiscal, c'est ce qui ressort de la brève enquête à laquelle nous nous sommes livrés. Je ne suis pas certain que Mme Lagarde, l'actuelle ministre, soit dans de bonnes dispositions pour accorder ce déclassement. Je suis même sûr du contraire. Alors les propriétaires des pavillons devront encore payer leur taxe foncière très chère et trop chère pendant X années.
J'ai été accueilli courtoisement par la grande majorité des personnes que j'ai rencontrées. L'une d'entre elles — je crois que c'est intéressant — a déchiré mon tract sous mes yeux expliquant que mes articles d'antan ne lui plaisaient pas ! Je me suis demandé qui était cette personne. Le voisinage m'a assuré qu'elle faisait partie des amis proches d'un ancien maire RPR de Louviers que le musée n'a pas oublié. Cet acte qu'on peut juger comme on veut fait partie des aléas de la vie d'un candidat. Heureusement, c'est très rare !

Perdu : appareil photo

Mon périple dominical m'a permis de connaître encore mieux la commune d'Amfreville-sur-Iton. De bas en haut (de la vallée à la Mare-Hermier) j'ai rencontré des habitants très au courant des dossiers sensibles de la commune. De l'éventuelle réouverture de la voie SNCF aux travaux nécessaires sur le CD 61, tous sont avides d'informations. Le rôle d'un candidat à une élection et à plus forte raison le rôle d'un élu, c'est de porter cette information au plus près du terrain. Ce que j'ai fait.
Mais ce n'est pas tout. Au-delà des sujets d'actualité, les électeurs et les électrices veulent des réponses à des questions plus nationales. Beaucoup sont déçus du sarkozysme, surtout ceux qui ont voté pour le président actuel. Ils ont l'impression de s'être fait avoir. Et puis, ce qui revient souvent, " il n'a pas les épaules d'un président ". On le dit aussi de certains candidats aux cantonales dont je tairai le nom.
A Amfreville, les municipales sont souvent revenues dans les conversations. Il n'y a pourtant qu'une seule liste que conduit Marie-Joëlle Lenfant. Cela démontre l'intérêt que portent les habitants aux affaires locales et aux dossiers du village. Ce qui est très bien.
Une petite info : au cours de ma distribution, j'ai perdu mon appareil photo. Si quelqu'un l'a trouvé et me lit, qu'il me fasse signe. Je le ou la remercie d'avance. Cet article manquera donc d'illustration.

2 mars 2008

La semaine s'annonce passionnante

Un certain nombre d'électeurs m'interrogent sur le pourquoi des primaires à gauche. Il est donc nécessaire, même si je l'ai déjà fait dans un autre billet, de réexpliquer les divergences politiques qui opposent les différentes listes et les différents candidats aux élections cantonales.
J'avais taquiné Olivier Aubert (liste de droite) en lui faisant remarquer que ses affiches ne portaient ni le nom de Sarkozy ni la référence à l'UMP qui est pourtant son parti…qui a donné l'investiture à Françoise Miquel. Il est vrai que cette dernière se fait également très discrète sur ses liens politiques avec le chef de l'Etat et cette importante hiérarque du parti majoritaire (au niveau national) a oublié que Nicolas Sarkozy avait été sa principale référence lors des élections législatives. Notre rôle c'est de souligner ces contradictions facilement compréhensibles eu égard à la faible popularité du président. Les électeurs et les électrices doivent savoir quelles sont les références doctrinales des uns et des autres et à quelles valeurs ils ou elles se rattachent. La liste Renoncourt est une liste d'Union de la Gauche (PS et PC, écologistes non encartés, société civile) ma candidature est placée, au premier tour sous l'emblème du poing et la rose nettement affiché tant sur mes affiches que sur mon programme. Même si les enjeux sont locaux et si les personnalités jouent un rôle éminent, il est sain que ceux qui votent sachent à qui ils ont affaire. Quinze conseillers généraux sont socialistes tout de même !
Que peut-on dire de l'affiche du conseiller sortant ? On aperçoit un tout petit sigle PRG et un gros " majorité départementale ". Tous les sortants de gauche ou dits de gauche ont droit à cette mention même si d'autres candidats n'hésitent pas à s'en emparer : " Ce sigle n'est pas déposé que je sache " m'a déclaré un postulant dans le canton de Louviers sud.
Franck Martin a fondé ses espoirs et sa stratégie sur le succès local de l'ouverture sarkozyste nationale. Il a présenté en grande pompe à la presse des personnalités qu'il a choisies et qui n'avaient aucune attache à gauche, pour se vanter de cette originalité. Mais par les temps qui courent (pouvoir d'achat réduit, chômage qui monte, moral des Français qui baisse, prix qui augmentent, salaires qui stagnent) il n'est quasiment plus possible de se réclamer de cette ouverture qui tentait tant de pseudo-socialistes et aussi des radicaux à la sauce Tapie-Stoleru. Cette ouverture devient une voie sans issue. Elle a atteint ses limites.
Dans le canton, le conseiller général ne se présente pas comme un élu départemental mais comme le président de l'agglomération. Là est, selon lui, l'enjeu. Il bénéficie du soutien de maires qui le remercient de sa bienveillance, il place l'intercommunalité comme objectif numéro 1 et tente de ridiculiser ses adversaires qui ont le tort de n'être pas membres du conseil d'agglomération. En effet, il est bien le seul membre de la CASE.
J'ai parcouru tous les villages à bicyclette. Ce dimanche encore, lors d'un boîtage, les rencontres aboutissaient au même constat : qui est le conseiller général ? Que fait-il ? Où est-il ? L'élu sortant compte sur sa notoriété de maire de Louviers pour prendre le large dans sa ville. Comme en 2001 ? De mon côté, je ne cache pas mon aversion pour ce gouvernement Sarkozy et cela, depuis son élection. J'en connais les dommages sociaux et humains. Je vais donc continuer à défendre l'action de la majorité de gauche du conseil général, la nécessité de la loyauté et espère tirer profit d'une notoriété différente de celle du sortant mais tout de même bien réelle. La semaine à venir s'annonce passionnante. Avec un premier résultat au soir du 9 mars.
Notre photo : Jean Louis Destans, président du conseil général est venu à Louviers avant le premier tour pour soutenir ses candidats de cœur. Les candidats socialistes qui ont vocation à rejoinre la majorité départementale.

La messe n'est pas dite ! Tout se joue cette semaine

La nouvelle technique de l'équipe du maire sortant c'est de faire accroire que les jeux sont faits. Que la messe est dite et que la campagne des huit derniers jours ne sert à rien. Cette technique, déjà rôdée aux dernières législatives avec le résultat que l'on sait, n'est pas fiable. Nul ne sait, aujourd'hui, quels sont les rapports de forces qui sortiront des urnes au soir du 9 mars. Nul ne sait, à droite comme à gauche, qui fera la course en tête. Ce qu'on sait, ce qu'on connait, ce sont les éléments objectifs. Et que tout se joue cette semaine.
Pour les municipales : que les élus PS décident de constituer une liste d'union de la gauche ouverte demandait une pédagogie et des explications que les Lovériens se devaient de connaître. Rappelons rapidement nos arguments : absence de démocratie interne, prééminence d'un chef d'orchestre ne jouant qu'en soliste, mépris de toute opposition même constructive, choix financiers discutables (le budget communication par exemple), bilan collectif positif sur le premier mandat, beaucoup moins bon sur le deuxième. On a vu naître des équipements mais aussi partir nombre de services publics. La liste Renoncourt se justifie donc humainement et politiquement.
Pour les cantonales : le conseiller sortant s'est constamment caché derrière son masque de président d'agglomération. Ses absences dans les communes, sa totale non disponibilité pour les rencontres individuelles, son manque de loyauté à l'égard de la majorité de gauche (rappelons-nous les propos d'Andrée Oger, conseillère générale de Saint-André-de-l'Eure) et ceux de Leslie Cléret et de Bruno Questel et finalement son manque d'assiduité et de travail du au cumul des mandats et on a un bilan terriblement négatif pour un sortant qui aspire à être réélu. Ce bilan pouvant nuire, d'ailleurs, à l'image générale de la gauche et à celle de la majorité de gauche du président Destans.
Ce dernier, vendredi, a déclaré qu'il préférait l'élection d'un candidat socialiste. Je ne peux évidemment qu'être d'accord avec ce choix. Il m'honore mais me charge d'une grande responsabilité. Celle de gagner et de faire face aux défis qui nous attendent compte tenu de la politique gouvernementale sarkozyste si décriée et des nouveaux transferts qui ne vont pas manquer de tomber sur la tête des régions et des départements.

Beaucoup d'efforts, peu de visiteurs

Les dirigeantes du club de patins à glace de Louviers organisaient, samedi dernier, une après-midi consacrée au sport et à la santé. Le sport est une activité naturelle qui favorise, en pratique normale et assidue, l'équilibre physique et mental global d'une personne. A un certain niveau de compétition, des dangers guettent qu'il s'agisse de la manière de se nourrir, de se " soigner ", de vouloir se dépasser voire se surpasser. Le dopage, la prise de médicaments, l'absorption de produits visant à améliorer la performance individuelle ou collective est à proscrire.
Une nutritionniste était présente aux côtés des dirigeantes du club pour apporter ses conseils. Malheureusement, cette après-midi d'information à laquelle tous les responsables de clubs de Louviers étaient conviés n'a pas remporté le succès escompté. La visite de Christian Renoncourt et de Jean-Charles Houel a mis du baume au cœur de celles qui savent que si l'un est élu maire et l'autre conseiller général, ils seront présents sur le terrain pour dialoguer avec tous et aider les associations lovériennes pour le maire et du canton pour l'élu départemental.
Sur la photo on reconnait M. Renoncourt et les dirigeantes du club de sports de glace