Franz-Olivier Giesbert a tort. Quand il affirme que les petits candidats (à la présidentielle) ne savent de quoi ils parlent, il porte un coup terrible au bon fonctionnement de la démocratie en France. Qui est donc M. Giesbert pour se permettre de décréter quels sont les bons et les mauvais candidats à l'élection présidentielle? Les grands et les petits ? Le journaliste qui a tout fait, du Nouvel Observateur au Point en passant par le Figaro, est-il le mieux placé pour administrer des leçons à qui que ce soit et en particulier à celles et ceux qui ont le courage de se lancer dans une aventure autrement appelée la grande lessiveuse du suffrage universel.
Giesbert justifie ainsi la colère de Nicolas Dupont-Aignan, hier soir sur Canal Plus quand, répondant à une provocation d'Ariane Massenet — qui moquait son ridicule temps de parole sur les ondes — le souverainiste a démoli la jolie construction du soir contraignant Michel Denisot et Jean-Michel Apathie à un recul en mauvais ordre. Dupont-Aignan les a saisis dans un domaine où ils excellent pourtant, celui de l'argent. Il est des milieux, des élus, des chefs d'entreprises qui jugent la réussite d'une vie au montant mensuel des revenus ou au fait d'avoir une Rolex à un certain âge. « Dites-nous quel est votre salaire ? Combien gagnez-vous ? » Dupont-Aignan n'a pas lâché ses proies devenues soudainement silencieuses. Denisot et Apathie ont évidemment refusé de répondre. En France, on ne dit pas combien on gagne. Surtout quand il s'agit de sommes extravagantes !
J'ai lu quelque part qu'Ariane Massenet gagnait 25 000 euros par mois. Franchement…La saine colère de Dupont-Aignan met le doigt où cela fait mal. Quand la crise cause tant de souffrances et de misères, tant de licenciements et de suppressions d'emplois, tant de violences et d'humiliations, tant de stigmatisations de tous ordres on est content qu'un Dupont-Aignan dise franchement leur fait à ces animateurs du PAF qui en ont pris plein leur pif. C'est si rare qu'on en redemande.
14 avril 2012
13 avril 2012
Non, hélas, la crise de l’euro n’est pas finie
Contrairement à ce qu’affirme Nicolas Sarkozy sur tous les tons, la crise de l’euro n’est pas terminée. La politique qui vise à « rassurer les marchés financiers » de Sarkozy et Merkel est un fiasco complet.
Un « pare-feu » en bois des plus inflammables
Le « pare-feu » européen (le Mécanisme européen de stabilité) ne
dispose, au mieux, que de 500 milliards d’euros alors que l’Espagne
aura besoin de 300 milliards d’euros en 2012, l’Italie de 600
milliards d’euros et le Portugal, l’Irlande et la Grèce de plus de 200
milliards.
C’est une garantie de 126 milliards d’euros à ce Mécanisme que la
France doit consentir dans le seul but de sauver les créanciers de ces
cinq pays, pour l’essentiel des banques et des compagnies
d’assurances européennes.
Les plans d’austérité
Les « plans d’austérité » se multiplient en Europe. Leur objectif
est d’imposer aux peuples européens toutes les réformes néolibérales
qui n’avaient pas pu leur être imposés jusqu’alors.
Cette politique menée avec constance par tous les gouvernements
européens est suicidaire car les ¾ des exportations des pays européens
sont destinées aux autres pays européens. En diminuant les salaires
en Espagne, en Italie, au Portugal, en Irlande, en Grèce, en attaquant
les budgets publics et sociaux dans tous les pays européens, c’est
non seulement la demande intérieure de chacun de ces pays qui diminue
mais c’est aussi la demande extérieure de tous les pays européens.
Comment s’étonner, dans ces conditions, que les pays européens
entrent en récession les uns après les autres ? C’est un véritable
cercle vicieux qui s’enclenche puisque la récession augmente les
déficits et la dette publique et que de nouveaux plans d’austérité
sont mis en place pour réduire les déficits et la dette, enfonçant
toujours plus l’Union européenne dans la récession.
Le diagnostic de François Hollande pour qui rien n’est possible sans croissance économique se vérifie chaque jour davantage.
Les marchés financiers ne sont pas rassurés pour autant
Les marchés veulent à la fois le beurre et l’argent du beurre.
L’austérité et la croissance. C’est impossible. Loin de les rassurer,
l’austérité et les récessions qu’elles engendrent les effraient. Du
coup, les taux d’intérêt qu’ils exigent pour prêter à l’Espagne et
l’Italie augmentent rapidement alors que les cours boursiers
recommencent à faire du yo-yo.
Il faut arrêter de chercher à les rassurer. François Hollande va
dans le bons sens, celui de la démocratie contre les marchés
financiers, lorsqu’il déclare, mercredi 11 avril, à l’émission Des paroles et des actes : « Le rôle d’un responsable politique c’est de dominer les marchés ».
Les peuples ne supportent plus la dictature de la finance
Les peuples ne supportent plus les millions de chômeurs, de
précaires, de jeunes sans avenir, les coupes claires dans les dépenses
de santé ou de retraite que veulent leur imposer la finance et les
gouvernements conservateurs à l’image de Sarkozy et de Merkel.
Des millions de salariés, de jeunes, de retraités se sont mobilisés
en Espagne, au Portugal, en Italie, en Grèce. Des dizaines de
millions de salariés le feront demain dans toute l’Europe. La
victoire de François Hollande, en éliminant l’un des partenaires du
duo infernal Merkel-Sarkozy, donnerait une nouvelle impulsion à ces
luttes, en France et dans l’Union européenne, pour que la démocratie et
la satisfaction des besoins sociaux prennent le pas sur l’objectif
absurde de « rassurer les marchés financiers ».
(communiqué de Démocratie et socialisme)
Henri Emmanuelli à Evreux : François Hollande est prêt à présider
![]() |
Henri Emmanuelli avec Michel Champredon, maire d'Evreux (photo JCH) |
La droite est-elle d'ores et déjà défaite ? Si l'on en juge par les pâles figures des députés UMP présents à la dernière réunion de la commission des finances de l'Assemblée nationale, il semble bien qu'ils aient intégré, intériorisé ce qui s'annonce comme une déroute de Sarkozy. Mais, car il y a un mais, rien ne sera joué d'ici le 6 mai. Rien ne sera acquis tant que les électeurs(trices) n'auront pas mis leur bulletin dans l'urne. Et Henri Emmanuelli d'insister sur l'ordre d'arrivée des candidats au soir du 22 avril. Plus François Hollande sera haut plus la dynamique du second tour sera facile à enclencher. Lui qui n'est pas connu pour la facilité ni la tiédeur des idées n'a aucune retenue à l'égard de François Hollande. Son parcours présidentiel, depuis un an, les propositions qu'il avance pour sa première année de mandat sont autant d'atouts dans le camp de la gauche et finalement dans le camp des Français qui souffrent.
A écouter Henri Emmanuelli, la droite ne reculera devant aucun mensonge, aucun sujet de dramatisation apte à susciter la peur. On l'a bien vu avec l'affaire Merah, on le voit bien avec un Sarkozy annonçant une France à genoux si la gauche gagne. Le montant abyssal de la dette, celui du déficit commercial, les cadeaux aux riches et la hausse de la TVA de 5,5 % à 7 % et de 19,6 à 21 %, la baisse de la TVA dans la restauration (3,5 milliards de cadeau) c'est la droite et elle seule qui en est responsable. Henri Emmanuelli, ancien banquier connaît le monde de la finance sur le bout des doigts. Il mesure l'énorme responsabilité personnelle de Sarkozy dans la situation financière désastreuse de notre pays aboutissant à un déclassement par les agences de notation qui l'ont placé sous surveillance négative. Et c'est ce même homme qui donne des leçons !
Note humoristique ou tragique, c'est selon, Le président du conseil général des Landes s'attarde un peu sur la personnalité de Sarkozy. Une personnalité tourmentée, agitée, instable. Les périodes de crise masquent ces défauts majeurs pour un chef d'état. François Hollande, a contrario, apparait comme un homme équilibré, plaçant en harmonie ses discours et ses actes.
En marge de ce meeting très réussi (en présence de Michel Champredon, maire d'Evreux et Marc-Antoine Jamet, premier secrétaire fénéral) n'oubliez pas, dimanche d'aller à Vincennes pour le grand pique-nique discours de François Hollande. La vraie Concorde sera là.
12 avril 2012
Chronique d’une mort annoncée : l'olivier craint surtout le gel
![]() |
(photo RH) |
Comme
chacune et chacun d’entre nous croient le savoir, l’arbre qui, par excellence, symbolise
la Normandie est le pommier. Mais cela, comme tant d’autres choses, c’était au bon
vieux temps, celui des archaïques et des attardés. C’était sans compter sur la
modernité dont ne cesse de se revendiquer à Louviers notre maire. Et depuis
quelques années, en matière d’arbres, la modernité, c’est l’olivier. L’avez-vous
remarqué ?
Depuis que les bobos s’en sont emparés, c’est hyper-tendance de
planter des oliviers partout. Et surtout n’importe où. Pour ceux qui, dans
notre merveilleux monde libéral, ne savent plus quoi faire de leur argent et
qui veulent tout, tout de suite, des entreprises se chargent, à prix d’or, d’aller
chercher en Espagne principalement, des oliviers centenaires qu’on extrait du
sol avec leurs racines et la terre autour, à grand renfort de moyens
techniques, pour les ramener et les planter dans leur jardin. Qu’importe par
conséquent de piller ainsi l’Espagne puisque c’est pour se faire plaisir. Et
posséder dans son jardin normand un olivier centenaire pour épater ses amis,
quelle classe folle !
En cela
me répondrez-vous et vous n’aurez pas tort, ils ne font que suivre le mauvais
exemple que donna François Mitterrand en acceptant que soient transplantés
depuis la forêt de Bord jusqu’au patio central de la Bibliothèque nationale de
France à Paris, des pins adultes de plus de vingt mètres de haut sensés lui
rappeler la clairière landaise de Latche. Que n’aurait pas fait l’architecte courtisan
Dominique Perrault pour séduire le monarque républicain et remporter le
concours !
Soit, mais
revenons à nos oliviers. En dépit du réchauffement de la planète, le climat de
notre Normandie n’est pas encore celui de la Provence. Certains le déplorent,
mais c’est ainsi. Les hivers y sont plus rudes et le froid plus intense.
Qu’importe ! Soyons modernes ! Trois oliviers de taille respectable –
et de prix sans doute à l’avenant – nous narguaient depuis quelques années,
installés sur le parterre aménagé devant l’église Notre-Dame comme s’il
s’agissait de la Bonne Mère. Ne manquait que le chant des cigales dans des
haut-parleurs de l’Union commerciale pour que l’illusion fût parfaite. Que
vouliez-vous qu’il leur arrivât ? Ce qu’il devait leur arriver. La vague
de froid de cet hiver leur a été fatale. N’ayant reçu aucune protection, ils
ont gelé et nous montrent à présent un feuillage brun entièrement grillé.
Bilan de cette
lumineuse installation. Sauf à croire qu’ils vont ressusciter, il va falloir
arracher les arbres morts et les remplacer. Réfléchissons-y ! Quelle sorte
d’arbres pourrait accueillir cet emplacement remarquable qui n’a pas encore été
essayée ? Des palmiers ? Des orangers ? Quoi d’exotique, qui ferait
moderne et nous débarrasserait de la traditionnelle fleur printanière et délicate
du pommier, tellement ringarde ? Bien sûr, c’est d’une solution radicale
dont nous avons besoin. Ce qu’il nous faut, c’est une sorte d’arbres à
croissance lente de telle manière qu’ils n’auront pas besoin d’être écrêtés. Condition
indispensable dans notre cité où le mot est tabou. Vos suggestions sont les
bienvenues. À vos plumes !
Reynald
Harlaut
CINRAM n’est pas une usine obsolète : sa fermeture n’est pas inéluctable
Avec la fermeture
désormais programmée de l’usine CINRAM de Louviers, c’est une page importante
de l’histoire moderne de Louviers qui se tourne. Car cette usine fut le fruit
de la volonté d’un homme de lutter contre la fatalité du déclin industriel de
notre cité. Celle de Pierre Mendès France, qui, constatant la fermeture les
unes après les autres des entreprises du textile, fit venir à Louviers
l’industrie du disque, promise à un bel avenir au lendemain des années de
guerre. C’est en 1957 qu’il inaugura les bâtiments, d’avant-garde pour l’époque,
de la Société Phonographique Philips (SPP). Elle fut l’endroit où se grava
parmi d’autres, l’œuvre de légende de Georges Brassens et de Barbara, mais
aussi d’un grand nombre de musiciens classiques de renommée mondiale : la
pianiste Clara Haskil, le chef d’orchestre Lorin Maazel, etc. Elle fut aussi le
premier jalon de la zone industrielle de Louviers qui allait ensuite se
développer jusqu’à Incarville.
CINRAM n’est pas une usine
obsolète. Entièrement requalifié il y a une dizaine d’année, le site a alors
bénéficié des machines et des équipements les plus performants. Seuls lui
manquaient à ce jour les plus récents permettant d’y fabriquer les DVD selon la
technologie Blue-Ray, réclamée par les salariés qui voulaient, en l’intégrant,
garantir la pérennité de leur entreprise. Ce qu’on leur a alors refusé sert
aujourd’hui de motif pour mettre un terme à la production. Les commandes qui
font défaut sont celles qui auraient pu être produites avec cette nouvelle
technologie.
L'intersyndicale
CGT et FO CINRAM organisent une manifestation dans les rues de Louviers contre
la fermeture de l'usine de Louviers que l'on nous a annoncée pour l'été 2012.
Cette
manifestation partira de l'usine, avenue Winston Churchill, vendredi 13 avril à
11h30. Elle cheminera jusqu’au Pôle Emploi de Louviers, avenue du Dr Postel, où
se tiendra un grand rassemblement.
Le Front de
Gauche soutient la lutte des salariés de CINRAM et appelle à manifester à leurs
côtés pour la défense de l’emploi industriel en général et pour le maintien de
leurs emplois en particulier.
Le Front de
Gauche
11 avril 2012
Pendant la campagne, la casse continue…
« L'intersyndicale CGT et FO Cinram organisent une
manifestation dans les rues de Louviers contre la fermeture de l'usine
de Louviers que l'on nous a annoncée pour l'été 2012. La manif partira de l'usine (située avenue Winston Churchill) vendredi 13 avril à 11h30. On manifestera jusqu'au Pôle Emploi où nous nous rassemblerons. »
10 avril 2012
Sarkozy fixe ses exigences. Mais le candidat n'est plus le président.
Le candidat sortant, Nicolas Sarkozy, n'a pas encore passé la premier tour qu'il exige déjà deux débats de second tour « pour aller au fond des choses », assure-t-il. Cette exigence fait peu de cas du premier tour et méprise l'ensemble des autres candidats puisqu'on ne connaîtra l'ordre d'arrivée seulement le 22 avril à 20 heures. François Hollande a donc bien raison de le ramener à la raison et de ne pas se laisser impressionner par le côté vantard du personnage, l'un des aspects de son caractère le moins sympathique. Il est vrai qu'après la fameuse phrase de Coppé « on va passer Hollande à la tronçonneuse » la saillie de Sarkozy « je vais l'exploser » exprime bien l'état d'esprit du sortant. Il veut jouer les challengers, l'homme qui n'a rien à craindre mais ce n'est que propos de préau. Car la réalité est tout autre.
Depuis le début de cette campagne, Sarkozy est son clan sous-estiment François Hollande. Leurs efforts pour fustiger sa soi-disant incompétence ont fait long feu. S'il n'est pas incompétent, il est indécis. S'il n'est pas indécis, il est flou. S'il n'est pas flou, il exagère. Et le tout à l'avenant. La droite ne sait pas comment agir à son égard. François Hollande a étudié les différentes campagnes présidentielles récentes, comme il est intelligent, il a compris les ressorts profonds de Sarkozy et de la droite. Jusqu'à aujourd'hui, il n'a commis aucune faute, ne répondant pas aux provocations, aux agressions verbales, laissant ce soin à ses lieutenants.
François Hollande, conforté dans les sondages récents, doit laisser venir sur son terrain son adversaire principal. Le tenir en respect. C'est à Hollande de fixer le tempo, d'organiser la bataille, c'est à lui de faire sortir Sarkozy de ses gonds, ce qui devrait être assez facile. Il sera toujours temps le 23 avril de passer à l'offensive et de tailler en pièces le bilan du sortant et son projet « qui n'est rien d'autre que son bilan en pire. » Hollande doit toutefois éviter le piège de l'arrogance et ne pas surjouer. Ne pas hurler. On me dit qu'un coach l'aide à travailler sa voix. Tant mieux. Ce week-end pascal lui aura permis de prendre du repos, d'analyser le match et de s'y préparer. Une belle et bonne surprise qui n'en est d'ailleurs pas vraiment une, attend, je l'espère, la majorité des Français qui souhaitent le changement maintenant.
Depuis le début de cette campagne, Sarkozy est son clan sous-estiment François Hollande. Leurs efforts pour fustiger sa soi-disant incompétence ont fait long feu. S'il n'est pas incompétent, il est indécis. S'il n'est pas indécis, il est flou. S'il n'est pas flou, il exagère. Et le tout à l'avenant. La droite ne sait pas comment agir à son égard. François Hollande a étudié les différentes campagnes présidentielles récentes, comme il est intelligent, il a compris les ressorts profonds de Sarkozy et de la droite. Jusqu'à aujourd'hui, il n'a commis aucune faute, ne répondant pas aux provocations, aux agressions verbales, laissant ce soin à ses lieutenants.
François Hollande, conforté dans les sondages récents, doit laisser venir sur son terrain son adversaire principal. Le tenir en respect. C'est à Hollande de fixer le tempo, d'organiser la bataille, c'est à lui de faire sortir Sarkozy de ses gonds, ce qui devrait être assez facile. Il sera toujours temps le 23 avril de passer à l'offensive et de tailler en pièces le bilan du sortant et son projet « qui n'est rien d'autre que son bilan en pire. » Hollande doit toutefois éviter le piège de l'arrogance et ne pas surjouer. Ne pas hurler. On me dit qu'un coach l'aide à travailler sa voix. Tant mieux. Ce week-end pascal lui aura permis de prendre du repos, d'analyser le match et de s'y préparer. Une belle et bonne surprise qui n'en est d'ailleurs pas vraiment une, attend, je l'espère, la majorité des Français qui souhaitent le changement maintenant.
Un camp de Tsiganes à Louviers : qui peut répondre aux questions ?
Depuis le sinistre discours de Grenoble, les Roms sont désignés à la vindicte des Français sans scrupules, prompts à stigmatiser une population économiquement modeste et sociologiquement faible. On montre du doigt les Roms comme on montrait, hier les juifs et les tsiganes. A ce sujet, j'ai découvert, en lisant le journal Libération, que la ville de Louviers — notre ville donc — avait « accueilli » un camp d'internement des Tsiganes pendant la dernière guerre. Ce fut même le camp situé le plus au nord de la France. Et il fut ouvert du 17 novembre 1940 au 7 mai 1941 avant que les internés ne soient transférés dans le Loiret.
Bien que Lovérien, je n'ai jamais entendu parler de ce camp d'internement. Un camp sinistre puisque les Tsiganes, comme les juifs, ont été persécutés et martyrisés dans les camps d'extermination nazis. C'est aussi la raison qui fait que la stigmatisation orchestrée actuellement par le pouvoir sarkozyste à l'égard des Roms et des Tsiganes nous est insupportable. Intolérable.
Je lance un appel à toute personne susceptible de nous éclairer sur l'existence de ce camp. Où se situait-il ? Combien de Tsiganes (hommes, femmes et enfants) y ont-ils été hébergés ? Pourquoi le choix de Louviers ? Pourquoi l'existence de ce camp n'a-t-elle duré que six mois. Il me semble intéressant d'avoir des réponses à ces questions puisque l'histoire officielle semble avoir occulté un événement dont la ville ne peut s'enorgueillir.
Lu sur le site du lycée Marc Bloch sous la signature de Pascal Jeanne en 2010 : « A Louviers en revanche rien ne rappelle l’existence d’un centre d’internement. (cf Une mémoire française Les Tsiganes pendant la Seconde Guerre mondiale, 1939-1946 : http://www.memoires-tsiganes1939-19... ) Ce camp, parfois oublié des listes, a pourtant fonctionné du 17 novembre 1940 au 7 mai 1941, date à laquelle les internés furent transférés dans le camp de Jargeau (Loiret). La courte existence du centre de Louviers, à peine six mois, explique sans doute pour une part le peu de souvenir qu’il en reste.
Bien que Lovérien, je n'ai jamais entendu parler de ce camp d'internement. Un camp sinistre puisque les Tsiganes, comme les juifs, ont été persécutés et martyrisés dans les camps d'extermination nazis. C'est aussi la raison qui fait que la stigmatisation orchestrée actuellement par le pouvoir sarkozyste à l'égard des Roms et des Tsiganes nous est insupportable. Intolérable.
Je lance un appel à toute personne susceptible de nous éclairer sur l'existence de ce camp. Où se situait-il ? Combien de Tsiganes (hommes, femmes et enfants) y ont-ils été hébergés ? Pourquoi le choix de Louviers ? Pourquoi l'existence de ce camp n'a-t-elle duré que six mois. Il me semble intéressant d'avoir des réponses à ces questions puisque l'histoire officielle semble avoir occulté un événement dont la ville ne peut s'enorgueillir.
Lu sur le site du lycée Marc Bloch sous la signature de Pascal Jeanne en 2010 : « A Louviers en revanche rien ne rappelle l’existence d’un centre d’internement. (cf Une mémoire française Les Tsiganes pendant la Seconde Guerre mondiale, 1939-1946 : http://www.memoires-tsiganes1939-19... ) Ce camp, parfois oublié des listes, a pourtant fonctionné du 17 novembre 1940 au 7 mai 1941, date à laquelle les internés furent transférés dans le camp de Jargeau (Loiret). La courte existence du centre de Louviers, à peine six mois, explique sans doute pour une part le peu de souvenir qu’il en reste.
9 avril 2012
Le clip officiel de campagne de François Hollande
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