Ainsi, Claude Guéant, notre ministre de l’Intérieur, a-t-il
les plus grandes peines du monde à légitimer sa candidature aux prochaines
élections législatives dans la circonscription de Boulogne-Billancourt. Le
maire, M. Baguet, a même trouvé le moyen d’utiliser du papier à en-tête du
ministère de l’Intérieur, pour écrire en son nom aux habitants de sa commune ce
qui est formellement interdit par la loi. M. Sollère, candidat UMP « naturel »
se réjouit de pouvoir faire comme M. Fromantin à Neuilly-sur-Seine. Ce
desperados de droite a déjoué tous les scénarios imaginés par la maison
Sarkozy-Balkany…si bien que Patrick Devedjian (contre toute attente) est encore
président du conseil général et que M. Guéant va avoir bien de la peine à
confirmer sa tentative visant à devenir un élu de la nation.
7 janvier 2012
Jean-Luc Mélenchon aux salariés de M-real : « Prenez le pouvoir ! »
![]() |
(Photo Reynald Harlaut) |
Après avoir rencontré le matin
les salariés en grève de Petroplus à Petit-Couronne, Jean-Luc Mélenchon, le
candidat du Front de Gauche à la présidentielle, est venu accompagné de Pierre
Laurent, Secrétaire national du PCF, le vendredi après-midi 6 janvier à la
rencontre de ceux de M-Real à Alizay, qui luttent depuis si longtemps pour
empêcher la fermeture de leur entreprise et la disparition de leurs emplois.
Accueilli à l’entrée du site par
Gaétan Levitre, maire d’Alizay, conseiller général du canton de Pont-de-l’Arche
et Arnaud Levitre, candidat du Front de Gauche pour la 4ème
circonscription de l’Eure aux prochaines législatives, en présence de François
Loncle, député, il a d’abord tenu à rencontrer l’ensemble des représentants
syndicaux de l’entreprise afin qu’ils lui remémorent les principaux épisodes de
leur combat et lui dressent le constat de la situation actuelle.
6 janvier 2012
Qui a osé dire que Nadine Morano était vulgaire ?
Il se dit dans les milieux autorisés que la ministre
de l’Apprentissage serait vulgaire. Il se dit même que certaine humoriste de
France Inter l’aurait dernièrement assez malmenée et aurait employé à l’endroit
de la ci-devant ministre du président-candidat ce qualificatif. Comment est-ce
possible ? Ce serait vraiment déplacé que de la traiter ainsi. Cette
personne est d’une délicatesse exquise. Nous n’irons pas jusqu’à dire qu’elle
est précieuse car de mauvais esprits lui accolerait immédiatement l’adjectif de
ridicule, encore que… Mais, si elle insistait, nous pourrions aller jusqu’à affirmer
qu’elle est une perle rare qui ne dépare pas dans l’écrin de l’écurie présidentielle,
comme on disait à Chantilly chez les Woerth. Mais c’est vrai qu’avec eux, on a
perdu la crème…
5 janvier 2012
Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche, demain chez M-Real
« Jean-Luc
Mélenchon, candidat du Front de Gauche, et Pierre Laurent, secrétaire national
du Parti communiste français seront présents demain vendredi 6 janvier dans
notre région pour soutenir les salariés en lutte. À 10H30, à Petit-Couronne pour
rencontrer les salariés de Petroplus et à 14 heures pour rencontrer ceux de
M-Real.
Il
s’agit là des deux conflits majeurs du moment dans notre région haut-normande où,
au total, 880 salariés sont directement menacés de perdre leur emploi, sans compter
les emplois indirects liés à la sous-traitance sur l’ensemble des entreprises
de ces secteurs d’activité.
Dans
les deux cas, les fermetures annoncées sont les conséquences des politiques libérales
conduites par les gouvernements de droite successifs, depuis plus de quinze
ans, aggravées par la crise du capitalisme financier que nous traversons.
La
casse des emplois industriels en France depuis l’arrivée au pouvoir de Nicolas
Sarkozy est sans précédent dans l’histoire. Tandis qu’à Alizay, une usine
rentable est fermée dans le seul but de maximiser le profit des actionnaires, à
Petit-Couronne, les banques qui viennent de recevoir 495 milliards d’euros de
fonds publics, refusent la moindre avance de fonds permettant l’achat du brut
indispensable à la marche de la raffinerie.
C’est
l’avenir de notre région qui se trouve ainsi gravement menacé et il est à
craindre que ces menaces ne soient que les signes avant-coureurs de la
situation plus grave encore qui s’annonce en raison de la seule application de
politiques d’austérité qui enfoncent les pays européens dans la récession.
À
ces politiques qui sacrifient l’humain au seul profit, il existe des
alternatives que le Front de Gauche entend mettre en œuvre et qui sont développées
dans son programme « L’Humain d’abord ».
Résistons !
Résistons ! Résistons encore ! Mobilisons-nous et rassemblons-nous
pour cela. »
Reynald Harlaut
Qu’il est loin le Siècle des Lumières !
« Comme tous
les ans au 1er janvier, les médias, JDD en tête, viennent nous
gonfler avec les personnalités préférées des Français. Fût un temps où on
trouvait en tête de ce sondage l'Abbé Pierre ou Sœur Emmanuelle. Avec des noms
comme ça en tête, on pouvait dire que c’était mérité pour ces gens qui ont tout
donné de leur vie pour les plus défavorisés. Mais quand je vois, aujourd’hui,
les noms des heureux élus de ce sondage, je n’y vois pas beaucoup de prix
Nobel, ni de grands humanistes, ni même de personnalités à proprement parler, mais
plutôt beaucoup de pipoles, comme on dit, formatés pour passer aux émissions
prime time des chaînes de télévision privées. Qu’il est loin le Siècle des Lumières !
Bon, allez, petit zoom sur les cinq premiers :
Il est plus difficile de se taire que de se répandre
J'ai reçu ce matin plusieurs appels téléphoniques d'amis et de connaissances qui s'étonnent de ne rien trouver sur mon blog concernant le procès en diffamation que m'a intenté Olivier Taconet. Compte tenu de ce qui s'écrit dans les journaux et ailleurs, j'ai évidemment le clavier qui me démange. Mais en accord avec mon avocat, Me Marc François, j'ai décidé depuis le lancement de cette affaire de m'en tenir à une attitude rigoureuse et qui respecte un certain nombre de valeurs. Tant que le tribunal correctionnel d'Evreux ne se sera pas prononcé sur la recevabilité de la citation directe avec plainte de Taconet, je ne réagirai pas publiquement. Ni sur le fond ni sur la forme.
4 janvier 2012
Tous unis pour soutenir Xavier Mathieu, l’ancien porte-parole des « Conti »
C’est aujourd’hui que comparaît à nouveau devant la
cour d’appel d’Amiens Xavier Mathieu, l’ancien porte-parole des salariés de
Continental. Condamné à une simple peine d’amende par la cour d’appel d’Amiens
pour une manifestation à la sous-préfecture de Compiègne en avril 2009, il
avait refusé de se soumettre au relevé de son empreinte ADN, qu’il considère être
une humiliation et une atteinte à la dignité de tous les militants qui se
battent pour sauver leurs emplois.
Xavier Mathieu est, pour reprendre l’expression de
Jean-Luc Mélenchon, « une mauvaise tête », c’est-à-dire un homme qui
refuse de courber l’échine et qui résiste. Tout pour déplaire à ce gouvernement
et au président de la République qui préfère les gens dociles. Un fort mauvais
exemple qu’il conviendrait de sanctionner. Le parquet aux ordres a donc pris l’initiative
de poursuivre cet acte de rébellion.
Sont aujourd’hui présents à Amiens pour lui
apporter leur soutien plusieurs candidats à l’élection présidentielle :
Eva Joly pour EELV, Jean-Luc Mélenchon pour le Front de Gauche, Philippe Poutou
pour le NPA et Nathalie Artaud pour Lutte ouvrière *.
C’est là le meilleur exemple que la Gauche peut se
rassembler lorsque les valeurs essentielles qu’elle défend, de justice, de
solidarité et de dignité sont menacées par une droite arrogante et répressive.
Reynald
Harlaut
*
J’espère n’avoir oublié personne.
Comment sonne le nom de Bigeard…
« De son
vivant, le général Bigeard a toujours bénéficié de l’admiration des forces
politiques les plus réactionnaires et de leur soutien actif. Et voici qu’une
année après sa mort, il est de nouveau utilisé pour une manœuvre politicienne,
orchestrée par le ministre de la Défense, dont le passé d’extrême-droite est connu : le transfert aux Invalides de ses cendres. Cette
initiative est doublement pernicieuse.
D’une part, il y a une certaine indécence à mettre Bigeard au rang d’autres grands militaires qui y reposent, parfois depuis des siècles. On peut avoir des analyses critiques sur tel ou tel d’entre eux, mais beaucoup mirent leur génie au service de la défense du territoire français.
D’une part, il y a une certaine indécence à mettre Bigeard au rang d’autres grands militaires qui y reposent, parfois depuis des siècles. On peut avoir des analyses critiques sur tel ou tel d’entre eux, mais beaucoup mirent leur génie au service de la défense du territoire français.
3 janvier 2012
52 % comme candidat, 48 % comme président !
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (le CSA) n'est pas réputé pour son antisarkozysme. Les statistiques qu'il vient de confier au site Médiapart n'en sont que plus objectives et redoutables pour le président-candidat. Dorénavant je l'appellerai constamment ainsi afin qu'il n'y ait aucune ambiguïté sur sa situation vis-à-vis du pays et des Français. Depuis le mois de septembre dernier, le CSA comptabilise le temps de parole du président-candidat. Au cours de ses nombreux déplacements, Nicolas Sarkozy pérore et discourt et se drape dans sa fonction présidentielle pour éviter d'entamer ses comptes de campagne. Mais les techniciens du CSA veillent et viennent de rendre publics des comptes effectués sur une base simple : le temps de parole consacré aux fonctions régaliennes, le temps réservé aux agressions contre d'autres candidats ou à l'esquisse d'un projet présidentiel.
Le bilan est sans appel : Nicolas Sarkozy a utilisé 52 % de son temps de parole en tant que candidat et 48 % en tant que président. Mais il y a un hic. Le hic c'est que 100 % des dépenses occasionnées par les déplacements de M. Sarkozy (voyages, garde rapprochée, transport des militants UMP, forces de l'ordre, buffet etc.) sont payées par l'Elysée (300 000 euros à chaque déplacement) et donc par tous les Français. Les socialistes ont donc bien raison quand ils demandent à la Commission des comptes de campagnes de sélectionner — comme le fait le CSA — les temps de parole du candidat-président et de faire supporter à ses bienfaiteurs les frais ainsi engagés à proportion de son temps électoraliste. La commission des comptes de campagne déclare attendre une candidature officielle qui, si on comprend bien, peut arriver à la mi-mars pour une élection le 22 avril ! C'est ce qu'on appelle un privilège. Et comme pour tous les privilèges, il serait bien d'y mettre un terme.
Le bilan est sans appel : Nicolas Sarkozy a utilisé 52 % de son temps de parole en tant que candidat et 48 % en tant que président. Mais il y a un hic. Le hic c'est que 100 % des dépenses occasionnées par les déplacements de M. Sarkozy (voyages, garde rapprochée, transport des militants UMP, forces de l'ordre, buffet etc.) sont payées par l'Elysée (300 000 euros à chaque déplacement) et donc par tous les Français. Les socialistes ont donc bien raison quand ils demandent à la Commission des comptes de campagnes de sélectionner — comme le fait le CSA — les temps de parole du candidat-président et de faire supporter à ses bienfaiteurs les frais ainsi engagés à proportion de son temps électoraliste. La commission des comptes de campagne déclare attendre une candidature officielle qui, si on comprend bien, peut arriver à la mi-mars pour une élection le 22 avril ! C'est ce qu'on appelle un privilège. Et comme pour tous les privilèges, il serait bien d'y mettre un terme.
Affaire SeaFrance : « Car, tel est notre bon plaisir… »
« On connaissait chez Nicolas Sarkozy cette
propension à cultiver le mépris des autres qui est sa façon de leur signifier
que c’est lui, et lui seul, qui dispose du pouvoir. Il n’est pas de semaine où le
Canard enchaîné ne rapporte une circonstance où il s’est comporté de manière
odieuse avec son entourage, qu’il s’agisse de ses plus proches collaborateurs
ou de ses ministres, voire même avec des chefs d’État étrangers. C’est là l’aboutissement
le plus détestable de notre monarchie républicaine, qui rend urgente une VIème
République rompant avec cette caricature de démocratie.
2 janvier 2012
Il n'y a pas un mot à croire de ce qu'il raconte…
Il n'y a pas un mot à croire de ce qu'il raconte. Lors des vœux 2011, Nicolas Sarkozy avait annoncé le grand chantier sur la dépendance qui allait prendre des semaines de discussion pour parvenir à une législation adaptée aux besoins de nos grands anciens, autonomes ou non. Ce grand chantier est demeuré à l'état de projet. Rien, niente, nada. L'année 2011 est terminée et la dépendance n'est plus au programme de ce président devenu subitement le défenseur de l'emploi.
En 2012, vous allez voir ce que vous allez voir. Des grands rendez-vous, des lois sur la formation, sur les chômeurs, sur les pauvres, sur ceux et celles qui font les frais d'un capitalisme financier si cher aux amis du président, qu'ils s'appellent Bolloré, Dassaut ou pire encore, Servier ! Qui peut croire un instant qu'à trois mois et demi du premier tour de l'élection présidentielle, le gouvernement Sarkozy-Fillon serait capable d'apporter un début de solution à la crise du chômage, à la baisse du pouvoir d'achat, le tout aggravé par les taxes et les impôts nouveaux depuis le 1er janvier.
En 2012, vous allez voir ce que vous allez voir. Des grands rendez-vous, des lois sur la formation, sur les chômeurs, sur les pauvres, sur ceux et celles qui font les frais d'un capitalisme financier si cher aux amis du président, qu'ils s'appellent Bolloré, Dassaut ou pire encore, Servier ! Qui peut croire un instant qu'à trois mois et demi du premier tour de l'élection présidentielle, le gouvernement Sarkozy-Fillon serait capable d'apporter un début de solution à la crise du chômage, à la baisse du pouvoir d'achat, le tout aggravé par les taxes et les impôts nouveaux depuis le 1er janvier.
Inscription à :
Articles (Atom)