2 août 2014

Marine Le Pen ne manque pas d'air : elle soutient la ligue de défense juive, un mouvement menacé de dissolution


Marine Le Pen ne manque pas d’air. Elle vient au secours de la Ligue de défense juive, un groupuscule fascisant, adepte de la matraque et du coup de poing, interdit en Israël et aux Etats-Unis et peut-être bientôt dissous en France. Pourquoi une telle sollicitude de la part d’un(e) chef de parti plus habitué aux saillies antisémites, notamment celle du président marginalisé pour ses « bons » mots qu’il s’agisse de M. Durafour ou de M. Patrick Bruel, j’en passe et des meilleurs. Ou des pires, c’est selon ?
Marine Le Pen se sent pousser des ailes depuis qu’elle a lu le sondage (à trois ans du terme) la donnant en tête au premier tour de la présidentielle devant le candidat de la droite (même si c’est Sarkozy) et loin devant le candidat socialiste quel que soit son nom. Ces sondages artificiels ne sont pas décisifs mais ils sont intéressants puisqu’ils indiquent un état d’esprit de l’opinion à un temps T.
Marine Le Pen, depuis les élections européennes, continue de surfer sur la vague bleu marine alors que rien, mais rien du tout, dans ses actions ou ses idées, ne font avancer le Schmilblick comme disait Coluche. Prendre la défense d’une association d’extrémistes juifs, c’est d’une certaine façon, adopter une attitude islamophobe conforme aux théories du parti. C’est bien ce que veut signifier Marine Le Pen quand elle accuse le gouvernement de ne pas assurer la sécurité des juifs de France au bénéfice des jeunes originaires des cités (suivez mon regard) et donc des jeunes issus, comme on dit, de l’immigration toujours prompts, selon elle, à la rébellion et à la violence de rue.
Au FN, on a compris le jeu de billard et on pratique le jeu de bande. En soutenant une ligue de défense juive, on veut se donner le beau rôle, même si personne ne croit à la sincérité du propos, l’opinion publique n’étant pas aussi crédule qu’elle en a l’air.
Les images de Gaza et des dizaines de morts, femmes, enfants, citoyens non armés, frappent l’imagination et donnent du sens au désespoir des Palestiniens ghettoïsés dans Gaza. Les habitants de l'enclave ne peuvent ni fuir ni lutter. Ils ont été victimes de la loi d’airain du Hamas et du blocus israélien ainsi que de l’armée de Tsahal. On peut comprendre la solidarité internationale à l’égard des ces populations. Même le secrétaire général de l’ONU crie au scandale ! J’imagine que notre président de la République, au fil des événements, doit encore plus regretter les propos imprudents du début du conflit qui faisait d’Israël l’agressé. Mais comme le dit si bien Edwy Plenel, contester la politique de l’état hébreu ce n’est pas être antisémite. C’est tout simplement reconnaître les faits et la stratégie du gouvernement de Tel Aviv : il ne veut pas d’état palestinien !

1 août 2014

« Le socialisme de Jaurès est un roc » par Marc-Antoine Jamet


Pendant la visite du ministre de l'Intérieur à Val-de-Reuil. Marc-Antoine Jamet vante les qualités du responsable de la police municipale, M. Avolé. (photo JCH)
« Jean Jaurès, de son nom d'état civil Auguste Marie Joseph Jean Léon Jaurès, né à Castres le 3 septembre 1859, portait à lui seul tous les prénoms du socialisme. Il portait le prénom d’Auguste Blanqui, qui personnifie la révolte. Il portait le prénom de François-Marie Arouet, Voltaire, inspirateur des Lumières que Jaurès voulait tant décrocher et partager. Il portait le prénom de Pierre-Joseph Proudhon, l’anarchiste interrogeant la propriété, et de Joseph Caillaux, le fondateur de l’impôt progressif sur le revenu. Il portait, avant le sien, le prénom de Jean Allemane, l’homme du combat syndical. Il portait le prénom de Léon Trotski, lui aussi assassiné, et de Léon Blum, l’homme d’Etat des plus grands acquis sociaux que la Gauche a offerts au peuple de notre pays. Jean Jaurès, en citant l’historien Michel Winock, « rend hommage à tous les camps » du socialisme.
Dans la République qu’il sert comme professeur et député, pour l’humanité qui est son but car « c’est à la réalisation de l’humanité que travaillent tous les socialistes », écrit-il le 19 avril 1904 dans le premier éditorial du premier numéro du journal du même nom, le socialisme bleu blanc rouge de Jaurès, fils de la Révolution française et des combats ouvriers dont il était le soutien dans le Tarn ou le Pas-de-Calais, est un roc. Jaurès, agrippé à un réverbère, au plus profond des mines et au cœur des luttes, l’incarnait. Il n’y était pas né. De mouvements il a fait une force. Il en fut l’unificateur. Avec Jaurès, le socialisme entre en République, au Parlement, en politique, également dans les tribunaux, non plus comme accusé, mais comme avocat de toutes les causes justes : des opprimés, des pauvres, des misérables.
Normalien, rival en philosophie de Bergson qu’il avait battu au concours d’entrée mais qui l’a devancé à la sortie de l’agrégation, Jaurès aimait les thèses et la synthèse. Il n’était pas un utopiste, mais il a écrit un monde. Le Congrès du Globe, en 1905, ne pouvait mieux porter son nom. Un siècle plus tard, l’Internationale a cédé la place à la Mondialisation et, comme un symbole, le Café du Croissant est désormais le voisin d’un Mac Donald. Le prochain Jaurès, d’où viendra-t-il ? De Castres ou de Sacramento, de Carmaux ou de Rio, de Fourmies ou de Bali, de Courrières ou d’Anvers, nous lui pardonnerions qu’il ne soit pas français, mais nous ne l’excuserions pas qu’il ne soit pas socialiste.
On veut récupérer Jaurès ? Chiche. Rassemblons-nous, à Charleval ou au Pré-Saint-Gervais. Il y a l’embarras du choix pour lui être fidèle. La Guerre est aux portes de l’Europe. La guerre est au Moyen-Orient. Les nationalismes sont partout. On veut citer Jaurès ? Eh bien citons-le pour les dénoncer. Le socialisme de Jaurès, c’est celui de la tribune, pas celui du décret. Il est le socialisme de tous. Chacun peut s’en emparer. C’est une responsabilité. C’est un courage. C’est une vérité. Le socialisme de Jaurès, c’est celui des Français, des militants, des citoyens, c’est celui des lecteurs, des professeurs, des travailleurs, c’est celui des fonctionnaires, des ouvriers, des salariés. Le socialisme n’est pas un privilège. Le socialisme n’est pas un cursus honorum. Jaurès n’a jamais gouverné, mais contre les coups de clairon il donnait de sa voix.
C’est parce qu’elle portait haut, c’est parce qu’elle portait loin, c’est parce qu’elle portait fort que, ce 31 juillet 1914, à la table de ce café parisien, au 142 rue Montmartre, ils l’ont fait taire, ils l’ont tué, croyaient-ils, à jamais. »
 Marc-Antoine Jamet, premier secrétaire de la fédération de l'Eure du PS,

30 juillet 2014

Jeudi à Charleval, commémoration du centenaire de l'assassinat de Jean Jaurès

Le maire et les élus de Charleval ont pris l'initiative de commémorer l'assassinat de Jean Jaurès par Raoul Villain qui devait être acquitté en 1919 après un procès d'assises mémorable. La fédération de l'Eure du PS sous la plume de Marc-Antoine Jamet écrit : « Il y a cent ans disparaissait le fondateur de la Section française de l’Internationale ouvrière et de l’Humanité Jean Jaurès. Le 31 juillet 1914, le député du Tarn était assassiné par un militant d’extrême-droite qui souhaitait la guerre. Un siècle après, la Fédération de l’Eure lui rendra hommage, à l’invitation du maire de Charleval, Denis Lebaillif, et des camarades de la Vallée de l’Andelle et en présence de nombreux responsables départementaux, de notre tête de liste aux élections sénatoriales Bruno Questel, d'élus, de syndicalistes, d'anonymes et simples citoyens. « Jaurès assassiné »,  c'est le titre de l'invitation. « Jaurès assassiné», c’était la paix et le socialisme que l’on espérait faire taire. Un siècle après, être nombreux, unis et rassemblés à Charleval, voilà le sincère hommage à lui rendre. Soyons au rendez-vous. »

Un maire bleu marine fait rire jaune


(photo AFP)
Le maire Front national d’une ville moyenne de notre pays (Hayange) a trouvé le moyen de faire repeindre en bleu une fontaine de la ville œuvre d’art d’un…artiste dont l’original ne lui plaisait pas. Il trouvait triste et sinistre la fontaine qu’il considère comme un mobilier urbain quelconque.Une sorte de lampadaire pour chiens pressés.
Évidemment, cette intempestive initiative s'est produite sans l’assentiment de l’auteur de la Fontaine ni sans qu’il soit le moins du monde informé de la transformation de son œuvre. Les maires FN sont comme ça : ils voient bleu quand d’autres voient rouge et font rire jaune. Car ce maire frontiste peu éduqué et non cultivé devrait savoir qu’une œuvre originale appartient au nom du droit moral à celui ou celle qui l’a créée et que pour y toucher, ne serait-ce qu’un cheveu, le créateur doit donner son accord.
Chacun sait que les goûts et les couleurs ne se discutent pas et qu’on peut préférer le bleu marine au bleu outremer ou à tout autre couleur. Là n’est pas la question. Quand on est maire, même FN, on doit respecter les lois et le droit. Combien de leçons avons-nous reçu de Marine Le Pen qui se faisait forte de dénoncer le système et d’accuser ses adversaires UMPS de tous les maux. En lisant les noms des 117 parlementaires qui emploient leur conjoint ou leur conjointe, j’ai été à la fois surpris et finalement rasséréné de lire le nom de Gilbert Collard, député FN, qui lui-même alimente le système quand cela l’arrange puisqu'il emploie sa conjointe à l'Assemblée nationale. Pour quoi faire ?
Quant au maire iconoclaste, on le rangera dans la catégorie des ânes bâtés et des vandales. Gageons qu’un bon petit procès pour atteinte au droit moral permettrait de lui donner une leçon de droit et de culture. Comme l’a déclaré Aurélie Filipetti, ministre de la Culture, ancienne députée de Moselle, mardi matin sur France Inter : "Ca arrive dans une ville Front national. J'ai toujours dit qu'il fallait être vigilant sur les atteintes portées au socle de la politique culturelle dans les villes qui seraient gérées par le Front national. (...) On voit bien le mépris, dans lequel certains élus du Front national tiennent l'art et la culture".

La grande vadrouille rolivaloise de Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, filmée par Serge Moati


Bernard Cazeneuve, accueilli à la mairie de Val-de-Reuil. (photo JCH)
Je vois deux raisons à la visite de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, à Val-de-Reuil, lundi dernier. Malgré un emploi du temps plus que chargé avec les suites du crash de l’avion au Mali, les manifestations pro-palestiniennes interdites ou autorisées — c’est selon — les inscriptions antisémites sur certains monuments, l’été est chaud en cette année 2014 pour le gouvernement et le président.
Bernard Cazeneuve est le ministre des collectivités locales. En venant à Val-de-Reuil, seule grande ville de l’Eure épargnée par le désastre municipal à gauche, il exprime son soutien à Marc-Antoine Jamet, maire sortant, brillamment réélu et à son action. D’ailleurs, la déambulation sur la dalle, comprenant saynètes et danseurs de rap sans oublier la belle expression des femmes africaines, et sans omettre, non plus, l’essentiel du travail de rénovation et d’embellissement, a donné l’occasion au ministre (très entouré) de juger sur le terrain de l’intérêt de l’action du plan national de rénovation urbaine. Val-de-Reuil a décidé très tôt de jouer le jeu proposé par l’ANRU et Marc-Antoine Jamet n’a pas lésiné sur les conditions de la réussite : dialogue fructueux avec les bailleurs, étude sérieuse de financement, engagement clair et précis de la ville soutenu par la Région, le Département et aussi la CASE avec toutes les difficultés inhérentes à l’ancienne présidence. J’ajouterais, personnellement, un souci assez rare chez un élu, celui de faire appel à des architectes associés à l’esprit des projets engagés et à leur cohérence urbaine globale.
Serge Moati prépare un document sur le ministre. (photo JCH)

Seconde raison de la visite : la présence de Serge Moati, le réalisateur de télévision. Ce dernier ne s’attendait certainement pas à l’accueil à lui réservé par les Rolivalois. Serge Moati est un documentariste avisé, un intervieweur remarquable et il sait manier une caméra. Ayant en préparation un 90 minutes pour France 3 et consacré à Bernard Cazeneuve, le professionnel de l’image et du son se devait d’accompagner l’ancien maire de Cherbourg dans le dédale…de la dalle et la lumière normande ne fit heureusement pas défaut. J’imagine que les services du ministère ont bichonné cette belle balade en Normandie afin de satisfaire l’environnement télévisuel de M. Cazeneuve.
De déclaration tonitruante, il n’y eut pas. Des policiers nationaux et municipaux ont été décorés, le ministre a visité au pas de course le commissariat, présidé un conseil local de prévention de la délinquance histoire d’insister sur la baisse des actes délictueux dans une ville dont l’image s’améliore sans cesse. Il a ensuite regagné la capitale et retrouvé les soucis du quotidien. Et en ce moment, ils n'en manquent pas.

27 juillet 2014

Le golf Challenge du Vaudreuil accueille 2000 spectateurs et promeut un vainqueur anglais : Andrew Johnston


 
Jardiniers, équipe d'accueil, commissaires bénévoles pour une journée réussie. (photo JCH)

J’ai été ravi d’apprendre aujourd’hui que grâce à l’article paru sur ce blog, hier, et relatant le déroulement du Golf Challenge du Vaudreuil, certains et certaines ont eu la bonne idée de se rendre autour des fairways et d’admirer le talent des 75 joueurs professionnels européens ayant réussi à passer le cut c’est-à-dire le score obligé pour jouer le samedi et le dimanche et disputer, en quelque sorte, la finale du tournoi.
Grâce au ciel et au soleil, le mauvais souvenir de l’an dernier (la tornade du samedi) est maintenant oublié. Les quatre jours du Challenge 2014 ont été placés sous plusieurs signes : un terrain parfait magnifiquement préparé par l’équipe de jardiniers, un accueil compétent et disponible sous la direction de David Astruc, une organisation bien huilée et efficace avec ASO et FF production qui, accompagnés de la logistique « Jean-Claude Forestier » ont prouvé que le Golf du Vaudreuil méritera, à coup sûr, d’accueillir à nouveau en 2015, l’épreuve estivale du Challenge tour européen.
Jean-Claude Forestier avec le vainqueur
Les plus avertis et les plus golfeurs d’entre vous doivent savoir que les quinze premiers du Challenge tour montent systématiquement sur le tour Européen où jouent les Ernie Els, les Lee Westwood et autre Ian Poulter sans oublier Victor Dubuisson, seul Français classé dans les 50 premiers joueurs mondiaux. Si l’on ajoute Alexander Lévy, Benjamin Hébert, Julien Guerrier, protégés de JCF, Le Vaudreuil possède des joueurs de premier plan qui portent haut le drapeau du Vaudreuil. Sans oublier l’amateur licencié valdérolien mais étudiant aux Etats-Unis, Térémoana Beaucousin, amateur, ayant réussi à passer le cut et à obtenir un classement plus qu’honorable.
On est seul dans le rough
L’épreuve du Vaudreuil n’est donc pas quantité ni qualité négligeables. Le vainqueur, Andrew Johnston (-16 sous le par) a tout de même gagné la somme de 32 000 euros suivi de Clément Sordet (-12 sous le par) mais encore amateur en compagnie de quelques autres joueurs dont Jens Fahrbring (Suède notre photo) et Byeong-Hun An (Corée) lesquels ont fait sensation.
Parlons un peu du public. A la louche, on peut estimer le nombre de visiteurs et de curieux (dans le bon sens du mot) à près de 2000. Ils furent nombreux les golfeurs et golfeuses des clubs régionaux à suivre les parties du haut de tableau sous l’œil aguerri de Claude Gourbin, ancien président de l’AS du Golf de Léry-Poses, présent parmi les arbitres internationaux du tournoi.
Dans un classement paru récemment dans un journal de golf, Le Vaudreuil ne figure pas parmi les 50 plus beaux golfs de France. Comme ce sont des pros de golf qui ont opéré la sélection, je leur suggère de venir plus souvent au Vaudreuil où les améliorations et les changements opèrent une vraie magie. Les Harry Potter de la profession n’en reviendraient pas.

La finance a un nom, un visage…les Américains viennent de sanctionner sévèrement BNP Paribas


A droite de la photo, la tour d'une banque française dans le quartier de la Défense à Paris. (photo JCH)
Michel Sapin, et il a raison, se réjouit de constater que près de 30 000 Français imposables ont déclaré des sommes déposées sur des comptes à l’étranger pour les faire revenir sur le sol national. Au passage l’Etat impose des pénalités (réduites selon la bonne foi et l’activité du compte) et réclame les impôts dus. On en serait à 1,5 milliard d’euros et l’année 2014 n’est pas terminée.
Il faut se réjouir de ce que des Français, travaillant sur le sol national ou y résidant, acceptent (de force je vous l’accorde) de rapatrier des fonds dormants sur des comptes suisses numérotés ou Luxembourgeois ou déposés à Jersey. Il est certes plus facile pour le fisc d’obtenir gain de cause avec les pays engagés dans une réciprocité d’informations même s’il est plus rare d’entendre que des Suisses ont dissimulé leur patrimoine financier en France !
Cette évasion fiscale plus que symbolique devrait inciter Michel Sapin à lorgner du côté des banques. Une émission récente sur l’évasion fiscale faisait apparaître le rôle important joué par une la première banque française, BNP Paribas, dans l’ouverture de comptes off-shore et dans le déni le plus total du PDG qui, interrogé par les parlementaires, s’est plu à ne pas pouvoir définir le terme évasion fiscale « notion floue » et à nier les rôles joués par ses agents dans les interventions auprès des imposés français pour les inciter à «planquer» leur argent dans ce qu’on appelle les paradis fiscaux.
La BNP me semble très mal placée pour jouer les vierges effarouchées. Après des années de discussion avec les autorités américaines BNP Paribas a été condamnée à un amende de près de neuf milliards de dollars pour ne pas avoir respecté l’interdiction de commercer (en dollars) avec des pays sous embargo financier américain comme l’Iran, le Soudan…le tout avec des succursales situées à l’étranger.
Une « petite amende » de 80 millions de dollars vient d’être à nouveau imposée à BNP à la suite d’une nouvelle entorse aux lois américaines. On constate que Michel Sapin, s’il a raison de chasser les auteurs d’actes antinationaux de la part d’entreprises ou de particuliers, gagnerait beaucoup plus d’argent en cherchant à réglementer certains circuits bancaires bien connus et aboutissant aux îles Caïmans, aux îles vierges, à Monaco, à Singapour ou ailleurs.
François Hollande affirmait que la finance n’avait pas de visage. Les Etats-Unis sont parvenus à en mettre un sur les auteurs des fraudes, tous licenciés de BNP à la demande du gouvernement américain…c’est possible !