22 décembre 2020

Dépistage de la COVID 19 à la Maison des associations


L’Assurance maladie de l’Eure organise une opération de dépistage de la COVID 19 depuis lundi à la Maison des associations et des sports, le long du mail Carrington (à l’emplacement de l’ancienne piscine Plein soleil). On est accueilli avec beaucoup d’égards par les bénévoles de la Croix rouge et les membres du laboratoire bioseine-Eure.

L’opération est fort simple et non douloureuse comme le craignent parfois les douillets. Le passage de l’écouvillon vous tire une larme et si c’est négatif (résultat le lendemain) c’est une larme de bonheur. Les Lovériens intéressés doivent se munir de leur carte vitale et se rendre au lieu de rendez-vous  ce mercredi 23 décembre et les lundi 28, mardi 29 et mercredi 30 décembre de 10 à 13 heures et de 14 à 17 heures.

A la veille des fêtes de fin d’année, le dépistage est vivement conseillé.

21 décembre 2020

Louviers : Philippe Brun est devenu la tête de Turc de la municipalité

A quoi doit servir un journal municipal ? Telle est la question qu’on est en droit de se poser après la parution du dernier « Actua Louviers » dans nos boites à lettres. Ce journal est bien écrit, bien construit. Il nous donne de nombreuses informations utiles sur les chantiers en cours, qu’on les trouve judicieux ou non. Par exemple, j’aurais conservé le projet de la municipalité Martin (à quelques variantes près) pour reconstruire l’école Jules Ferry et je n’aurais pas approuvé le projet minimaliste en cours de réalisation. Car l’école, ce doit être prioritaire pour les élus et rien n’est trop beau pour les enfants de notre ville. D’autant que c’était l’occasion de remodeler tout un quartier. Que le maire nous donne son avis, dans un éditorial dont c’est la fonction, sur la politique qu’il anime, c’est dans l’ordre des choses. L’éditorial est un texte personnel où l’expression doit être la plus libre possible. On peut, dans un éditorial, attaquer l’opposition et ses choix car cela aussi c’est dans l’ordre des choses.

 

Cela étant réaffirmé, il est beaucoup plus étonnant — et même choquant — de trouver à deux endroits du journal municipal, des attaques ad hominem non pas sur un groupe mais sur un homme dont le seul tort est de prendre son rôle d’opposant à cœur et de construire l’avenir. Philippe Brun, puisqu’il s’agit de lui, est devenu la tête de Turc de la municipalité qui met en cause son « ego » ainsi que ses poursuites judiciaires infructueuses. Autrement dit on se moque d’un jeune homme légitimement ambitieux et qui n’a rien d’un supporteur du « bruit et de la fureur » comme il est dit sous le manteau. Le maire a le pouvoir. Un pouvoir légitime qu’il n’est pas question de contester. L’opposition doit quant à elle faire son travail d’opposante et elle est seule juge des moyens utilisés…que la majorité peut évidemment critiquer mais pas dans le journal municipal au détour d’un article qu’on voudrait anodin mais qui est bien une attaque en règle. Le journal municipal est le bien de tous. Il est financé par des fonds publics qui ne doivent pas être utilisés au bénéfice d’une cause univoque.

 

Philippe Brun défend ses convictions
De même, Mme Anne Terlez dans la tribune publiée dans un espace réservé à la libre expression des groupes politiques du conseil municipal, s’en prend elle aussi à Philippe Brun en niant le caractère politique de ses actions pour ne retenir qu’un aspect dévalorisant de sa soi-disant personnalité. C’est lui faire beaucoup d’honneur mais c’est surtout oublier que l’opposition est formée par des équipes solidaires. Avant de publier ces textes, la municipalité a dû réfléchir et peser ses choix. Le journal municipal doit-il devenir un espace de joutes et de querelles ou doit-il être réservé à sa fonction originelle : l’information municipale ? Pour ma part, j’ai répondu à cette question.