26 août 2017

La mort de Robert de Caumont, le créateur des Groupes d'action municipale


Robert de Caumont à gauche sur la photo lors d'une réunion des GAM à Gaillon. (photo Jean-Charles Houel)
Sa mort n’affectera sans doute pas les jeunes générations. Mais la disparition de Robert de Caumont (1) ne peut laisser indifférents tous ceux et toutes celles qui ont participé à l’aventure des Groupes d’action municipale et de ceux qui, peu ou prou, se réclamaient de l’autonomie locale. Décédé à l’âge de 88 ans, l’ancien député-maire de Briançon appartient à la génération des post soixante-huitards pour lesquels rien n’était impossible.

Inspirés par les autogestionnaires qu’ils soient membres du PSU d’alors ou issus des mouvements anarchistes non violents, les GAM, groupes d’action municipale, ont été à la pointe des révolutions tranquilles par une gestion citoyenne avancée. J’ai le souvenir des municipalités de Gaillon avec Maurice Maire, d’Hérouville-Saint-Clair dans le Calvados, mais également celle de Louviers qui, pour n’appartenir à aucun mouvement national comme les GAM, se réclamaient également de la nécessaire participation des citoyens aux décisions qui les concernent. Ernest Martin et Henri Fromentin à Louviers ont été les figures de proue du Comité d’action de gauche dont le fonctionnement démocratique ressemblait fortement à celui des GAM.

Robert de Caumont était de ceux qui croient en l’intelligence collective et dans la dynamique de l’action. Présider un conseil municipal ne se limitait pas à une gestion administrative ou technique. Il croyait en la politique, celle qui offre des services aux citoyens après que ces derniers avaient donné leur avis et avalisé les choix des édiles. J’ignore si sa mémoire sera saluée à la hauteur de ses engagements. Bien des élus locaux (mais pas seulement) devraient pourtant s’inspirer de son exemple.

(1) Robert de Caumont est mort à Briançon la ville qu’il a servie pendant tant d’années.

25 août 2017

Louviers : Je vois rouge avec la zone bleue...La Pologne joue perso et Trump tombe du mauvais côté



Donald Trump tombe du mauvais côté
On me dit que dénoncer Donald Trump est trop facile. C’est vrai. Le personnage aussi velléitaire qu’imprévisible — l’un n’allant pas sans l’autre — présente tant de facettes négatives que cela revient à tirer sur une ambulance. En Syrie et en Irak, les ambulances et les hôpitaux sont des cibles privilégiées…au grand dam des humanitaires et des ONG venant en aide aux populations civiles utilisées comme boucliers humains ou victimes collatérales des bombardements qu’ils soient le fait de Bachar ou de la coalition.
Qu’importe. Il ne faut pas se lasser. Les bonnes âmes doivent savoir que le racisme, l’antisémitisme, la xénophobie font partie de ces maux qu’on doit combattre en permanence, quels que soient les lieux, les auteurs, l’influence qu’ils exercent. Par ses prises de position après le drame de Charlottesville, Donald Trump est tombé du côté où il penchait : pour les sudistes et les ségrégationnistes. Contre les antiracistes et les victimes de l’histoire américaine. Même si c’est facile, le travail de contestation de ces propos ne doit pas cesser.


26 000 euros pour trois mois de maquillage
La facture est lourde et le symbole puissant. Mais ne tombons pas dans la démagogie en accusant Emmanuel Macron d’abuser de sa position dominante. On peut comprendre qu’un jeune président de la République ait besoin de soins afin de présenter le plus beau visage de la France à la face du monde. Surtout quand le président de notre République pousse une grosse colère contre la Pologne et ses dirigeants. Pas question que cette Pologne-là devienne la chef d’une Europe dans laquelle les travailleurs détachés se meuvent comme le renard dans le poulailler. M. Macron a sans doute raison de fustiger les années de mutisme et de laisser-aller dont un gouvernement ultra-catho  et de droite extrême souhaite bénéficier. Il faudra bien qu’un jour, la droite polonaise comprenne que son pays ne peut tirer avantage des subventions européennes sans porter sa part du fardeau dans l’accueil des migrants par exemple. L’histoire du plombier polonais et celle de l’Europe à la concurrence libre et non faussée nous ont laissé un tel mauvais souvenir.

Je vois rouge avec la zone bleue
 Depuis des décennies, je fréquente une brasserie lovérienne située sur la place Thorel. Parfois je gare ma voiture sur le parking du tenancier de cette brasserie parfois je stationne sur les places réservées à cet effet devant le marchand de journaux. Jamais, même depuis la création de la zone bleue, mes amis et moi-même n’avions eu l’idée de sortir notre disque eu égard au temps passé à boire notre café et à refaire le monde.
Nous avions tort. Ce matin, des agents de la police municipale, profitant de notre inattention et de notre négligence sont venus nous rappeler que le règlement c’est le règlement et que le disque doit être apposé derrière le pare-brise de manière visible. Ils nous ont donc collé un PV pour absence de disque de contrôle horaire. (voir photo)
Compte tenu des difficultés de circulation que connaît actuellement notre ville et subséquemment des problèmes pour se garer, mes amis et moi avons trouvé la sanction justifiée à la lettre mais excessive dans l’esprit. Dans une période de vacances sans bouchons à Louviers et sans voitures ventouses, notre maire devrait inciter les agents municipaux à la vigilance, certes, mais une vigilance intelligente et mesurée. Quel intérêt y-a-t-il à pénaliser des automobilistes stationnés loin du centre-ville dans une période creuse et alors même que des travaux importants nuisent à la fluidité du trafic. Nous paierons évidemment notre amende mais avec une pointe de regret. Amis de Louviers, demain jour de marché, n’oubliez pas d’apposer votre disque afin de ne pas regretter votre visite dans Louviers.