18 février 2017

Richard Jacquet aspire à représenter la 4e circonscription de l'Eure lors des élections législatives


Richard Jacquet (à droite) lors de la lutte des salariés de M'Real.
« Le printemps sera marqué par deux élections nationales. En mai, nous choisirons un projet à travers l’élection présidentielle. En juin, nous lui donnerons une majorité à l’Assemblée nationale à l’occasion des élections législatives.
A l’issue des primaires de la Belle Alliance populaire, Benoit Hamon a été désigné comme le candidat qui portera nos couleurs. Il défend, et nous avec lui, un projet empreint d’humanisme, de réalité et de progrès. C’est avec conviction que comme des millions d’hommes et de femmes, je porterai pendant les quelques semaines qui nous séparent du premier tour, ces propositions pour faire battre le cœur de la France. Les projets que portent la gauche et singulièrement le Parti Socialiste, je les défends depuis que je suis engagé au service de l’intérêt général. C’est tout naturellement que mon parcours m’amène aujourd’hui à exprimer mon envie sincère de représenter les habitants des bassins de vie de Louviers, de Val-de-Reuil, de Gaillon, du Roumois, à l’occasion de l’élection législative.

Ce souhait, je l’exprimerai auprès de militants socialistes, dans le cadre de la procédure de désignation de nos candidats. J’inscris ma candidature dans le respect des valeurs et des principes que j’ai toujours défendus et appliqués.
Un engagement de proximité. Je n’ai jamais conçu l’engagement public sans être au plus près de celles et ceux dont je porte la parole. J’ai grandi et appris auprès de vous. La proximité que j’applique dans le cadre de mon mandat local sera celle que je pratiquerai demain.
Un engagement de transparence. Jamais la parole politique n’a été autant discréditée. J’exerce aujourd’hui avec passion mon mandat de Maire de Pont-de-l’Arche et mon engagement pour ma ville ne me quittera pas. De la même façon je me consacrerai pleinement à la mission de député et je rendrai compte de cette activité et des moyens que j’y consacrerai.
— Un engagement d’équité pour nos villes et villages. L’aménagement du territoire, parfois à marche forcée, a oublié les territoires ruraux. Je veux consacrer mon action à apporter les moyens qui font trop souvent défaut à nos communes. Une démocratie moderne suppose des engagements clairs, une parole respectée et la possibilité pour chacune et chacun de s’en assurer. Ce n’est pas autrement que j’imagine mon action si vous la rendez possible. »



Richard Jacquet
Maire de Pont-de-l'Arche

Les socialistes peuvent à nouveau marcher la tête haute


Sur le marché de louviers, ce samedi 18 février. (photo JCH)
Il y a quelques semaines encore, il fallait bien du courage aux militants pour oser distribuer des tracts sur les marchés au nom du Parti socialiste. Le renoncement de François Hollande, d’abord, la campagne de la primaire de la gauche ensuite et la défaite de Manuel Valls, enfin, ont donné de l’air aux militants et aux responsables des fédérations. L’hémorragie des adhérents a été stoppée et les socialistes redeviennent audibles.
Ils le doivent également et surtout à leur candidat, Benoît Hamon, dont l’apparente simplicité le rend proche des Français et à l’écoute de leurs préoccupations. Et comme il n’est pas porteur de toute la charge négative du quinquennat précédent, qu’il propose un ensemble de mesures crédibles pour la plupart ou méritant d’être « enrichies » (1) grâce à l’aide de l’économiste Thomas Piketty, les militants PS peuvent à nouveau marcher la tête haute et reconquérir les places et les rues de nos villes.
Ainsi, ce samedi, Marc-Antoine Jamet, premier secrétaire fédéral, entouré d’Eric Lardeur, secrétaire de la section PS de Louviers, de Marie-Pierre Dumont, conseillère municipale lovérienne, Thomas Toutain et Jean Quéré, invitaient les clients des échoppes à « faire battre le cœur de la France. » Ce slogan de campagne de Benoît Hamon vise à construire un « futur désirable » en associant les citoyens aux choix décisifs » et « non au culte d’un passé grandiose quand le présent serait médiocre. »
La crainte d’une distribution difficile s’est transformée en une habituelle séance de diffusion politique en attendant la confiance renouvelée. Il reste 60 jours aux électeurs(trices) pour se faire leur idée précise avant le premier tour d’une présidentielle devenue très incertaine.

(1) C'est l'adjectif trouvé par les communicants politiques pour faire passer les changements de pied des candidats.

La faillite morale des apprentis sorciers populistes est patente


Aux Etats-Unis, en France, en Grande-Bretagne, en Italie, aux Pays-Bas, les populistes ont le vent en poupe. Ils recueillent les suffrages des mécontents, victimes du « système », auquel les extrémistes de droite appartiennent autant sinon plus que les autres. Dans l’opposition, ils promettent l’impossible mais une fois au pouvoir ou une fois élu, la musique est bien différente. Et les électeurs n’ont plus que leurs yeux pour pleurer. Amateurisme, favoritisme…le tout à l’avenant.

Aux Etats-Unis, Donald Trump fait chaque jour la démonstration qu’il est incapable de diriger la plus grande puissance économique et militaire de la planète. Le feuilleton des insultes, des tweets, des mesures improvisées est interminable. Les couacs succèdent aux couacs, qu’il s’agisse de liens plus que suspects de son entourage et de lui-même (1) avec les Russes conduisant à la démission du conseiller à la sécurité nationale et celle du ministre du travail pour un emploi d’immigré sans papier ( !). La réponse de Trump : une attaque en règle contre la presse devenue le bouc émissaire de ce narcissique malfaisant. Jamais un président américain en poste depuis quelques semaines n’a connu une baisse de popularité si rapide et un tel niveau de mécontentement. Combien de temps tiendra-t-il encore ?

En Italie, la maire de Rome est empêtrée dans un scandale dont elle ne voit pas le bout. Membre du Mouvement cinq étoiles de Beppe Grillo, elle a reçu le soutien de son mentor devenu de plus en plus infréquentable. Ce Beppe Grillo appelait à voter avec ses tripes plutôt qu’avec sa tête, il pourrait bien se prendre le manche du râteau…en pleine tête justement. 
Au nom du peuple on se paie sur la bête.


En France, Marine Le Pen et le Front national doivent faire face à des frasques judiciaires loin d’être négligeables. Le bruit des casseroles les accompagnera pendant toute la durée de la campagne. Outre les différentes instructions judiciaires en cours relatives au financement du FN dans le cadre des campagnes, outre les problèmes fiscaux de la famille Le Pen ; les enquêtes actuellement ouvertes après un rapport d’un organisme européen pour des emplois fictifs liés à Marine Le Pen (dont celui de son garde du corps et de sa secrétaire particulière) démontrent que le FN au pouvoir n’éprouve aucune gêne à se payer grassement sur la bête. C’est d’autant plus choquant que le FN est antieuropéen. Il n’a pas honte de tirer profit de toutes les situations avantageuses, légales ou non, Françaises ou pas.

Ces quelques faits devraient conduire les citoyens de notre pays à y réfléchir à deux fois avant d’accorder leurs suffrages à ces « gens » là. Les populistes surfent sur une vague porteuse. Les marées, c’est bien connu, montent et descendent. Vive le reflux !

(1) La chaîne Fox News peu suspecte de sympathie à gauche a affirmé hier que Donald Trump savait tout des contacts de Michael Flynn, démissionné de son poste de conseiller à la sécurité, avec l'ambassadeur russe aux USA.

17 février 2017

François Fillon pourrait sortir « lessivé » par le suffrage universel


Le suffrage universel comme blanchisseuse de délits ou de crimes. Cela ne date pas d’hier. Tous les hommes politiques plus ou moins véreux ont demandé aux électeurs de les adouber à nouveau puisque la justice avait eu le grand tort de les mettre en examen, de les poursuivre et de les faire condamner. Au sortir de la guerre de 1939-1945, bien des élus frappés d’indignité nationale (ou pire) ont souhaité se refaire une virginité en sollicitant les suffrages des électeurs de leur ville ou de leur circonscription. Depuis, ils ont été nombreux les condamnés de droite comme de gauche à rechercher une nouvelle fois l’onction du suffrage quand ils n’ont pas été condamnés à des peines d’inéligibilité. Ou quand ils ont purgé leur peine.

Et comme les électeurs ne sont pas toujours regardants, qu’ils ont la mémoire courte ou le reflexe moral défaillant, bien des élus auteurs de détournements de fonds publics, de favoritisme ou d’abus de bien social par exemple, ont récupéré des sièges ou des fonctions devenant ainsi des élus blanchis dans la grande lessiveuse des scrutins locaux ou nationaux. Les Tibéri et autres Balkany ont été de grands spécialistes du nettoyage par les urnes. Malgré les condamnations, malgré les abus, ces élus n’hésitent d'ailleurs pas à nous des leçons du haut de leurs estrades. 

Nouveau venu sur la scène de la comédie dramatique : François Fillon. Contrairement à ses engagements de débuts d’affaire « si je suis mis en examen, je ne serai pas candidat à la présidence de la République » l’ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy vient de se renier. Comment croire en sa parole ? En contestant l’enquête policière et judiciaire en cours, craignant d’être mis en examen ou renvoyé devant un tribunal correctionnel, le candidat de la droite et du centre a décidé d’aller jusqu’au bout et « de se soumettre au jugement du suffrage universel. » Comme si la justice et le vote pouvaient être placés sur le même plan.

Quand bien même François Fillon serait élu président de la République, cela ne mettrait qu’une fin provisoire aux enquêtes en cours. La justice prendrait rendez-vous avec lui et son épouse comme elle avait pris rendez-vous avec Jacques Chirac (après) et Alain Juppé (avant). On mesure tout le sel de la réflexion du maire de Bordeaux lors du débat d’avant le premier tour de la primaire à droite : « en matière de justice, il vaut mieux avoir un passé qu’un avenir. (1) » Le suffrage permettra peut-être à François Fillon d’échapper à la justice grâce à l’immunité présidentielle mais elle ne lui offrira en aucun cas la tranquillité d’esprit. Et comment, dans ces conditions, pourrait-il gouverner avec sérénité ?

(1) Alain Juppé visait alors Nicolas Sarkozy…

16 février 2017

Donald Trump ou Marine Le Pen : même combat !


En refusant de saisir la main que lui a tendue cette semaine Marine Le Pen, Henri Guaino a refusé la main du diable. Comment lui, gaulliste canal historique, aurait-il pu accepter de faire un bout de chemin avec celles et ceux qui ont, de tous temps, combattu l’homme de la France Libre dont la tête avait été mise à prix par Pétain, la référence idéalisée de Jean-Marie Le Pe
Pour tenter d’accéder au pouvoir, sa fille, la responsable du Front national cherche des alliés dans le camp dit des « patriotes » auquel appartiendrait Henri Guaino. Vous avez bien lu. Le Front national revendique l’appellation de « patriote » comme ci ce parti était le seul dans l’hexagone à aimer sa patrie et à la servir avec dévouement. Comme si les autres partis et mouvements de gauche et de droite n’avaient aucun droit à revendiquer une qualité que seul le Front national posséderait alors que pendant des décennies il a puisé ses modèles chez Maurras, Barrès et la Révolution nationale, l’idéologie officielle de Vichy…

Car toute l’histoire du Front national, ses origines, ses liturgies, ses obsessions, trempe, non pas dans le patriotisme, mais dans un nationalisme dont Martin du Gard disait : « Les nationalistes cherchent tous à masquer sous des sentiments patriotiques leurs velléités belliqueuses ». Tout est là. Dans leur volonté réelle d’exclure, d’enfermer, de rejeter, les animateurs du FN avancent masqués. Pour être présentables, ils doivent piquer, à droite à gauche, des valeurs aux antipodes des fondamentaux de ce parti extrémiste. En réalité, le FN ne veut ni la liberté ni l’égalité et encore moins la fraternité. Dans toutes les mairies qu’ils administrent, les maires FN punissent les syndicats, les associations qui ne leur conviennent pas : expulsion des locaux municipaux, suppression des subventions de fonctionnement. Les bibliothèques sont purgées, les journalistes excommuniés, les républicains bannis. Avec le FN tout est à la tête du client.

L’arrivée du FN au pouvoir national en France générerait, comme aux États-Unis avec Trump (le modèle du FN) un vaste mouvement de résistance. Chaque jour qui passe démontre à la fois l’amateurisme et la duplicité de cette équipe de néo-conservateurs suprémacistes blancs. Avec Marine Le Pen, grande admiratrice de Donald Trump, on irait vers les mêmes aventures et les mêmes accidents de gouvernance. Si par malheur, le FN arrivait au pouvoir, les démocrates, les républicains authentiques  et la presse libre uniraient leurs forces pour préserver et protéger nos acquis dont cette union européenne et son principal apport : la paix.


15 février 2017

Le million d'euros de Pénélope Fillon : des clopinettes pour Virginie Calmels


Virginie Calmels
" Si les sommes qui ont été mises sur la table ont pu choquer, ce n’est pas plus d’argent public qui a été dépensé : que ça aille à Mme Fillon ou à Mme Dupont, c’est la même somme." Dites donc, Mme Virginie Calmels, auteure de cette phrase et membre du staff de François Fillon, moi qui pensais, comme Alain Juppé d’ailleurs, que vous aviez un avenir en politique, je ne le crois plus. Dans ce métier, il faut châtier son langage, prendre des précautions oratoires et surtout  veiller à ne pas prendre des raccourcis simplistes voire provocateurs. Car affirmer comme vous le faites que la personne destinataire de l’argent public n’a aucune espèce d’importance, c’est insultant pour l’argent public et méprisant pour ceux et celles qui le reçoivent. Et qui le méritent pour un travail réel dont chacun peut être fier après des mois et des années de labeur.

C’est surtout idiot. Comment justifier que l’on payât quelqu’un pour une tâche qu’il ou elle n’a pas remplie mais que quelqu’un d’autre aurait pu accomplir à sa place et qui aurait motivé une sortie d’argent…des caisses de l’Etat. J’avoue être sidéré de tant d’arrogance car c’est bien de cela qu’il s’agit. Mme Calmels, adjointe au maire de Bordeaux, ancienne chef d’entreprise, a longtemps travaillé pour le groupe Endemol, spécialiste de la télé réalité. C’est sans doute en son sein que Mme Calmels a appris à parler trash et à ne pas manier la langue de bois. Il n’empêche, la politique ce n’est pas la vie comme elle est ou comme elle va. Elle exige une certaine grandeur ainsi que le respect de certains codes et d’un certain style. On peut bien évidemment s’en exonérer mais c’est prendre le risque de passer pour un butor ! Autrement dit pour quelqu’un de mal élevé.

Le syndicaliste policier pour qui les noirs sont des Bamboulas s’est excusé rapidement après avoir mesuré les dommages collatéraux de sa sortie lors de l’émission C dans l’air. Je n’ai pas entendu dire, ni lu, que Mme Calmels s’était excusée pour son propos si maladroit et si injuste. Il faut croire que sa conscience ne la taraude pas et que l’argent qu’elle gagne l’est facilement et en quantité non négligeable. Un million d’euros pour Pénélope Fillon…des clopinettes.

14 février 2017

Bolloré met fin à l'agonie du Grand Journal de Canal Plus

Michel Denisot

En supprimant le grand journal de Canal plus, Vincent Bolloré met fin à une lente agonie. Ceux qui, comme moi, ont connu les grandes heures de Michel Denisot et de son équipe, souffraient le martyr et, in fine, ne regardaient plus, non seulement le Grand journal mais les émissions de Canal plus devenu Canal moins. Franchement, depuis que les guignols d’origine avaient pris la porte, que Yann Barthès était parti sur C8, que monsieur Eldin avait pris le relais, rien n’allait plus dans la soirée proposée sur la chaîne cryptée. On marchait cul par dessus tête.

De 1,5 million à deux millions de téléspectateurs aux grandes heures du Grand journal, Canal plus est passé à 100 000 fidèles ou plutôt à 100 000 accros insensibles à la médiocrité ou à l’avachissement de la pensée. Du temps de Denisot, tout n’était certes pas parfait mais l’émission avait du rythme, les invités haussaient le niveau et le ton, le rendez-vous relevait à la fois de l’information, de la variété, du divertissement. Jean-Michel Apathie racontait, hier soir dans C à vous, son passage de neuf années dans le Grand journal. Il évoquait avec émotion la qualité des équipes de Canal et l’ouverture au monde des animateurs. Aujourd’hui, constate-t-il, tout est rabougri, gnangnan…vulgaire. Au reproche d’une chaîne pour bobos et gauchistes, Jean-Michel Apathie s’emporte : « ai-je une tête de gauchiste, je ne sais même pas ce que c’est le gauchisme. » On dit même que les Guignols ont rendu sympathique Jacques Chirac au point d’avoir contribué à le faire réélire !

Nous devons être nombreux, aujourd’hui, à nous poser la question suivante : faut-il renouveler son contrat avec Canal Plus dont l’esprit et la gestion industrielle ont abouti à rendre cette chaîne infréquentable ? Il me reste quelques mois de réflexion avant l’échéance annuelle mais pour tout vous dire, mon choix est déjà fait.

12 février 2017

Le dépit des électeurs de François Fillon se situe à la hauteur de leurs espoirs


Mettons nous une seconde à la place des 4,4 millions d’électeurs(trices) qui ont voté au second tour de la primaire de la droite et du centre. Avec 60 % des suffrages, François Fillon a dominé de la tête et des épaules un Alain Juppé vieilli et fatigué. Ces millions d’électeurs ne peuvent accepter, sans broncher, de voir leur favori empêtré dans une affaire dont ils ne voient pas le bout. Ils ont raison de craindre une campagne plombée par le possible emploi fictif de Pénélope Fillon et par le torrent de révélations qui se succèdent. Ils ont donc l’impression que la justice et les médias conjuguent leurs efforts pour couler le favori d’une élection imperdable…sur le papier. Ils crient à l’injustice  même si tous les faits connus concourent à une évolution normale de l’enquête policière. Leur dépit est à la hauteur des espérances.

Pas lui, pas ça ! Et pourtant. C’est bien le candidat de la probité et de l’honnêteté dont on parle. C’est bien celui qui n’imaginait pas qu’un candidat mis en examen pût être candidat à l’élection du président de la République. C’est bien celui qui, silencieusement et discrètement, employait son épouse comme assistante parlementaire (fictive ?) fort bien payée au demeurant sans oublier ses enfants aux émoluments conséquents. C’est bien cet homme-là à qui on aurait donné le bon Dieu sans confession (lui le chrétien !) qui, aujourd’hui, se voit contraint de présenter ses excuses aux Français et de plaider (avec quel succès ?) une séparation des pouvoirs revendiquée pour empêcher la manifestation de la vérité. Dans son camp, ils s’y mettent d’ailleurs tous pour rappeler les grands principes dont certains s’exonèrent si facilement par le biais de pratiques rejetées par les Français.

Et comme il n’existe pas de plan B à droite, Fillon continue de creuser sa tombe. Partout où il passe, des comités d’accueil musclés l’attendent avec banderoles et casseroles. Tantôt à Poitiers, tantôt sur l’île de la Réunion, le chemin de croix du candidat de la droite et du centre n’en finit pas. Il reste encore deux mois et demi de campagne. Tiendra-t-il, physiquement, psychologiquement, politiquement ? C’est un candidat exsangue que les plus convaincus parmi les Français de la droite et du centre auront à choisir en avril. S’il parvient à se maintenir dans la course jusque là.