17 février 2018

Wauquiez a perdu une belle occasion de se taire : la classe politique et les Français rient à ses dépens


Laurent Wauquiez.
Les saillies de Laurent Wauquiez devant des étudiants de la région lyonnaise n’étaient pas destinées à être rendues publiques. Le « prof » d’occasion ayant exigé qu’aucun enregistrement de ses paroles ne soit réalisé y est allé franco sans retenue et sans ménagement dans le cours occasionnel qu'il dispense. Évidemment — et c’est maintenant de notoriété publique — aucun homme politique de haut ou de bas étage ne peut prétendre museler l’information. Il va de soi que lorsque le président des Républicains vient faire le malin devant 50 personnes, il est prévisible que ses paroles soient diffusées très largement même quand il menace d'un procès ceux qui les ont enregistrées.
Yann Barthès, dans son émission « Quotidien » a éprouvé un plaisir non dissimulé en répandant les propos bruts et brutaux du nouveau chef de LR. Quelques exemples : Sarkozy ? Il faisait mettre sur écoute les ministres de son gouvernement ! Macron ? Il est le maître d’œuvre de l’affaire Fillon ! Darmanin ? Un futur Cahuzac qui boira le calice jusqu’à la lie…et le reste à l’avenant.
Confus, le Wauquiez pataud a présenté des excuses à Nicolas Sarkozy qui n’en pense pas moins. Le chef LR a même poussé la plaisanterie en affirmant que tout cela était teinté d’humour…mais alors un humour au 4e degré inaccessible à tout auditeur d’intelligence moyenne.
Franchement je vois mal cet homme-là appelé à un grand avenir. L’opposition est, normalement, la situation la plus confortable qu’un homme politique puisse connaître. En se ridiculisant plus souvent qu’à son tour, le président de la région lyonnaise montre des signes constants de faiblesse. Or, une campagne présidentielle nécessite des nerfs solides, une carapace épaisse et une maîtrise du verbe que visiblement Wauquiez ne possède pas. J’en connais une qui doit se frotter les mains ! N’est-ce pas Valérie Pécresse !

Manque de rigueur des diffuseurs de l'émission « C à vous » ou lâche facilité ?


L'équipe du jeudi-vendredi de C à vous. (capture d'écran)
L’émission « C à vous » animée par Anne-Elisabeth Lemoine n’est pas qu’une émission de divertissement. Elle est un savant mélange de politique, de variétés, de faits divers, de culture suivie par plus d’un million de téléspectateurs. En regardant et en écoutant cette émission, vendredi soir, les habitués ont constaté à diverses reprises que les responsables de la diffusion ont cru devoir indiquer aux téléspectateurs que cette émission avait été enregistrée la veille c’est-à-dire jeudi.
Pourquoi, alors que cette information n’avait rien d’habituelle, cette précision ? Et pourquoi ce jour-là précisément. La réponse est simple bien qu’aucune autre explication n’ait été donnée justifiant la diffusion de cette incrustation : les « affaires » Darmanin. Antonin André, le journaliste de service, a en effet souligné que l’actuel ministre du gouvernement Philippe était empêtré dans DEUX affaires dont l’une pour un viol supposé et l’autre pour un abus de faiblesse. Or, vendredi matin, après l’enregistrement donc, on apprenait que la justice avait classé sans suite la plainte concernant le viol hypothétique. Les DEUX affaires ne devenaient plus qu'UNE. Et les analyses de M. André ne collaient plus avec la vérité des faits d’où la nécessité de préciser la date de l’enregistrement pour sauver la face.
Une question se pose : pourquoi les responsables de l’émission, enregistrée donc, n’ont-ils pas effectué les coupes devenues indispensables eu égard au développement judiciaire ? Pourquoi les animateurs de C à vous ont-ils laissé divaguer leur journaliste dont les propos continuaient de mettre en cause le ministre Darmanin sur au moins une affaire ?
Cette question est d’autant plus légitime qu’aucune autre explication-justification que la date de l’enregistrement n’a été fournie au téléspectateur pas forcément au courant des derniers développements de l’actualité ? Peut-on parler de faute professionnelle ? Oui sans doute même si le minutage d’une émission est précis et qu’il n’est sans doute pas simple de boucher le trou…
On sait, maintenant, que l’émission du vendredi est une émission du jeudi et que les infos produites y manqueront de fraîcheur et surtout d’une apparente objectivité au bénéfice d'une lâche facilité.

16 février 2018

La future maison médicale de Louviers ne devrait pas être un sujet de polémique


Louviers ne fait pas exception à la règle : notre ville va manquer (manque déjà) de médecins généralistes. Les départs en retraite de médecins compétents et appréciés de leur patientèle se succèdent à un rythme soutenu si bien que leurs confrères sont contraints soit de refuser de nouveaux patients soit de connaître des conditions de travail et de vie dégradées.
Les municipalités ancienne et actuelle sont conscientes du rôle qu’elles doivent jouer pour pallier ce manque chronique de médecins de ville. La dernière séance du conseil municipal de Louviers nous a réservé un de ces spectacles dont raffolent les derniers supporteurs d’un élu présent-absent dont la technique d’opposition consiste surtout à cogner tous azimuts sans discernement.
J’ai déjà dit sur ce blog en quoi cette tactique (on en peut pas parler de stratégie) était vouée à l’échec. C’est pourtant avec cette méthode-là que Franck Martin a décidé d’attaquer le maire sur un sujet où l’unanimité ne devrait pas faire défaut : la réalisation d’une maison médicale. Sa création permettrait en effet aux professionnels volontaires de bénéficier d’un lieu pas trop éloigné du centre-ville, bien équipé, hyper-connecté, doté de matériels d’investigation communs, d’un lieu également ouvert à d’autres professions paramédicales, susceptible de susciter une présence médicale élargie à un maximum de jours de la semaine.
Il paraît, dixit l’ancien maire, que la municipalité actuelle privilégie le confort des médecins aux habitants ! Quelle connerie ! Si l’on veut que les-dits habitants soient mieux accueillis, mieux servis en un mot, il est du devoir des élus (à Louviers comme dans maintes communes rurales) d’offrir des locaux modernes, facilement accessibles, confortables (n’ayons pas peur des mots) et les investissements prévus semblent à la hauteur de ces exigences. C’est bien pourquoi les subventions annoncées sont si importantes ! C’est ainsi que la maison médicale devrait ouvrir en septembre prochain et que plusieurs médecins lovériens ont d’ores et déjà donné leur accord pour participer à cette aventure collective.
Conduire une opposition efficace ne veut pas dire crier très fort. Proposer une alternative, utile et nécessaire dans toute démocratie, oblige à une réflexion sur les raisons d’un échec passé et sur les souhaits nouveaux des citoyens. Avec le temps, tout change, tout évolue. Ne pas s’en convaincre assure non seulement la pérennité de l’équipe actuelle mais empêche l’éclosion de nouveaux talents. « On ne peut pas être et avoir été dit un dicton populaire, Pourquoi ? On peut très bien avoir été un imbécile et l’être encore » Sacré Pierre Dac !

14 février 2018

Bientôt le 125e anniversaire de la création de la Société d'études diverses de Louviers…et sa région


Conférence en 1981. ©Jean-Charles Houel
Le 16 mars 1893, répondant à « une gracieuse invitation à venir prendre le thé » chez « Monsieur Angérard, notaire à Louviers, plusieurs personnes de la localité » s’entendaient pour créer à Louviers « une société groupant toutes les personnes s’intéressant à l’histoire locale dans la plus large acception du mot » (Registre des procès-verbaux des réunions de la Société d’Études Diverses de l’arrondissement de Louviers, 11 juin 1893).
Notre société naissait donc ce 16 mars 1893, la naissance administrative officielle étant arrêtée par le préfet de l’Eure le 8 mai 1893. Il y a 125 ans.
Ce 125ème anniversaire nous a paru mériter d’être célébré dignement, en donnant une ampleur particulière à notre assemblée générale 2018, en adoptant un lieu plus favorable à cette manifestation et en optant pour un sujet de conférence lovérien, inédit, méconnu, prolongé par une projection documentaire.

Cette Assemblée générale aura lieu le samedi 17 mars au Moulin de Louviers et se déroulera selon l’organisation suivante :
14 h 30 : Accueil
15 h 00 : Assemblée générale
16 h 00 : Conférence : « De Louviers à Jargeau : l’internement des Tziganes eurois pendant la Seconde Guerre mondiale (1940-1945) » par Mme Vanina Gasly, responsable des Archives de la Communauté d’agglomération Seine-Eure (CASE)
17 h 15 : présentation de la plaquette réalisée par une classe du Lycée Marc Bloch sur le camp de regroupement de Louviers (1940-1941)
17 h 45 : Projection du film documentaire « Des Français sans histoire » de Raphaël Pillosio.
18 h 15 : Clôture de l’Assemblée générale et verre de l’amitié.
Nous espérons donc que votre présence contribuera à donner à cette célébration une audience témoignant de ces 125 ans de dévouement à la connaissance de l’histoire locale et à la promotion du patrimoine lovérien.

Pour le Conseil d’administration, Jean-Pierre Binay

12 février 2018

L'épouse du préfet Erignac offensée par un texte des indépendantiste corses


Que l’auteur soit Charles Pieri ou un autre de ses acolytes importe peu. Ce qui reste c’est une immense nausée face à un texte d’injures (1) à l’égard de Mme Erignac, la veuve du préfet assassiné à Ajaccio de trois balles dans la tête, paru sur le site Facebook du mouvement de l’ancien leader du FLNC (condamné à de multiples reprises). Que dit ce texte ? Que Mme Erignac leur rappelle ces femmes françaises « collabo » à leur façon en ayant mis au monde les enfants de leurs liaisons avec des soldats allemands durant l’occupation ! Comparer Mme Erignac (dont le discours direct et digne a impressionné) aux femmes victimes ou consentantes des militaires de la Wehrmacht est, soit abject, soit très provocateur. Soit les deux. Les autorités administratives de l’île ont immédiatement saisi Facebook pour obtenir le retrait des insultes infâmes — ce qui s’est produit — non sans informer le procureur de la République afin que des poursuites soient engagées (elles le sont) pour retrouver l’auteur des lignes et le traduire devant les tribunaux.

Que dit des extrémistes corses cette agression contre Mme Veuve Erignac ? Que les nationalistes corses ne peuvent pas bien longtemps cacher leu jeu et leurs vrais sentiments. Les communiqués de protestation des uns, le silence des autres, ne sont en fait que la traduction de la pensée réelle de ces autonomistes-indépendantistes-nationalistes dont le vrai objectif et de détacher la Corse de la nation française. Emmanuel Macron a eu raison de ne rien lâcher. Il a dit non à l’amnistie des assassins, non à la co-officialité de la langue corse (parlée par 10 % de la population !) non au statut de résident qui créerait une inégalité devant la loi.

Philippe Torreton affirmait, hier, sur la 5 qu’il ne faudrait pas trois ans d’autonomie aux Corses pour faire de cette terre une terre de chaos tant les luttes entre clans, entre groupes mafieux, seraient placées au premier plan. Sans oublier que la Corse reçoit aujourd’hui 2 milliards d’euros du budget de l’Etat sous bien des formes : subventions, allocations, exemptions…Que deviendrait l’île sans ce système de perfusion auquel il faudra bien un jour mettre fin ?

Doit-on pour autant baisser les bras ? Le président de la République considère que le développement de l’île de beauté passe d’abord par une prise en main du destin corse par ceux (légitimes) qui sont élus pour cela et peuvent bénéficier de crédits européens notamment. Avant d’exiger, comme le font les autonomistes, de nouvelles règles institutionnelles, peut-être faudrait-il que l’exécutif corse utilise les règles actuelles à bon escient. En entendant Gilles Simeoni inviter Talamoni à se montrer « froid » à l’égard du président, on ne peut que s’interroger sur la sincérité réelle des demandes corses, demandes volontairement jusqu’au-boutistes qui ne pouvaient que finir dans le mur. C’est dommage pour une majorité de Corses qui ne se reconnaissent pas dans ces pratiques d’un autre âge et d’une autre vie. Quant au communiqué correctif du groupe de Talamoni, il n’est qu’à en mesurer la prudence de sioux pour mettre au jour ses tendances réelles.

(1) Sur sa page Facebook, un groupe indépendantiste animé par Charles Pieri a publié un texte scandaleux quelques heures après les discours de Mme Erignac et Emmanuel Macron.

11 février 2018

Vandalisme dans le complexe aquatique de la CASE !


Branle bas de combat chez CASEO ce dimanche matin. Dès 9 h 30 à l’ouverture des installations aquatiques, la foule se pressait, notamment les parents des enfants inscrits à la baby gym. Mais visiblement, quelque chose clochait dans l’organisation générale et l'accueil. Effectivement, les employés du site ont dû faire face à un événement imprévu (et nouveau) sous la forme d’une effraction nocturne avec actes de vandalisme à l’intérieur des locaux.

Fallait-il, oui ou non, mettre en service un équipement sportif polyvalent alors même qu’une enquête de police allait devoir s’ouvrir qui permettra, peut-être, de retrouver les auteurs plus intéressés par la bêtise dégradante que par l’initiation au bain ? Dans un premier temps, les usagers (dont je suis) ont cru au miracle. Et puis il fallut se rendre à l’évidence : impossible de mettre en service le complexe aquatique ! Nombre de nageurs ou amateurs de sauna ont dû rebrousser chemin alors même qu’un flot de véhicules se pointait dans la rue du canal.

J’ignore, à l’heure où j’écris ces lignes, si l’équipement est de nouveau ouvert au public. Il serait prudent que les personnes désirant le fréquenter prennent leurs précautions en téléphonant ou en consultant le site de CASEO qui devrait tenir compte de ces aléas…