Louviers ne fait pas
exception à la règle : notre ville va manquer (manque déjà) de médecins généralistes.
Les départs en retraite de médecins compétents et appréciés de leur patientèle
se succèdent à un rythme soutenu si bien que leurs confrères sont contraints
soit de refuser de nouveaux patients soit de connaître des conditions de travail
et de vie dégradées.
Les municipalités ancienne
et actuelle sont conscientes du rôle qu’elles doivent jouer pour pallier ce
manque chronique de médecins de ville. La dernière séance du conseil municipal
de Louviers nous a réservé un de ces spectacles dont raffolent les derniers supporteurs
d’un élu présent-absent dont la technique d’opposition consiste surtout à
cogner tous azimuts sans discernement.
J’ai déjà dit sur ce blog en
quoi cette tactique (on en peut pas parler de stratégie) était vouée à l’échec.
C’est pourtant avec cette méthode-là que Franck Martin a décidé d’attaquer le
maire sur un sujet où l’unanimité ne devrait pas faire défaut : la réalisation
d’une maison médicale. Sa création permettrait en effet aux professionnels
volontaires de bénéficier d’un lieu pas trop éloigné du centre-ville, bien équipé,
hyper-connecté, doté de matériels d’investigation communs, d’un lieu également ouvert
à d’autres professions paramédicales, susceptible de susciter une présence médicale
élargie à un maximum de jours de la semaine.
Il paraît, dixit l’ancien
maire, que la municipalité actuelle privilégie le confort des médecins aux
habitants ! Quelle connerie ! Si l’on veut que les-dits habitants
soient mieux accueillis, mieux servis en un mot, il est du devoir des élus (à
Louviers comme dans maintes communes rurales) d’offrir des locaux modernes, facilement
accessibles, confortables (n’ayons pas peur des mots) et les investissements prévus
semblent à la hauteur de ces exigences. C’est bien pourquoi les subventions
annoncées sont si importantes ! C’est ainsi que la maison médicale devrait
ouvrir en septembre prochain et que plusieurs médecins lovériens ont d’ores et
déjà donné leur accord pour participer à cette aventure collective.
Conduire une opposition
efficace ne veut pas dire crier très fort. Proposer une alternative, utile et nécessaire
dans toute démocratie, oblige à une réflexion sur les raisons d’un échec passé
et sur les souhaits nouveaux des citoyens. Avec le temps, tout change, tout évolue. Ne
pas s’en convaincre assure non seulement la pérennité de l’équipe actuelle mais
empêche l’éclosion de nouveaux talents. «
On ne peut pas être et avoir été dit un dicton populaire, Pourquoi ? On
peut très bien avoir été un imbécile et l’être encore » Sacré Pierre Dac !
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