8 décembre 2012

Des agents de la CASE se plaignent d'une souffrance au travail

-->
Albert Camus disait qu’on mesure le niveau d’une civilisation à l’état de ses prisons. En le paraphrasant, j’ose affirmer qu’on mesure l’état de la gestion d’une collectivité territoriale à la qualité de la relation entre les élus et le personnel. Si j’en juge parce que j’entends ici et là du degré de mécontentement exprimé par certains membres du personnel de la CASE (Communauté d’agglomération Seine-Eure) tout ne va pas bien dans le meilleur des mondes possibles entre plusieurs agents et le président de la CASE. Pas seulement ce personnel d’ailleurs si l’on prend en compte les inquiétudes exprimées par les agents de la communauté de communes Seine-Bord (1) bientôt absorbés au sein des effectifs de Seine-Eure. Il existe des disparités entre les situations des personnels de Seine-Bord et de Seine-Eure et l’exécutif de la CASE ne semble pas en avoir apprécié toutes les conséquences.

Le comité technique paritaire réuni le 15 novembre dernier sous la présidence de Franck Martin, en présence des représentants du personnel et du directeur général a ainsi enregistré le fait qu’une dizaine d’agents de la CASE avaient pris contact avec la psychologue du Centre de gestion de l’Eure pour exprimer leur malaise au travail voire leur mal-être.

S’il s’agissait d’un cas individuel, on pourrait s’interroger sur ce symptôme en invoquant une situation exceptionnelle liée à des problèmes personnels « localisés ». En l’occurrence, il s’agit d’une « épidémie » puisqu’une dizaine d’agents invoquent des difficultés au travail qu’on ne peut écarter d’un revers de main ou d’un mépris quelconque. Les agents ont été reçus individuellement par la thérapeute et le directeur général a été entendu par cette dernière. Il lui a même précisé qu’il n’avait jamais été interpellé par les agents concernés sur une quelconque souffrance au travail ! Cela voudrait-il signifier qu’elle n’existe pas…

Que peut-on en déduire ? Que, peut-être, les agents n’ont pas une confiance suffisamment affirmée dans l’écoute potentielle d’un directeur général forcément très proche du président de la CASE puisque son principal collaborateur ?

Comme le courrier de la psychologue du Centre de gestion a été reçu par la CASE en juin dernier, il était loisible d’espérer qu’un mieux serait constaté dans les relations internes à la CASE ce qui n’est malheureusement pas le cas à en juger par les observations des uns et des autres. Je crois même savoir que des rencontres pour le moins tendues ont eu lieu, encore récemment, entre le président de la CASE et des membres du personnel. Le climat devient pesant et la tension palpable.

Le suffrage universel ne vaut pas brevet de bonne gestion. Il peut arriver que des élus, devenus des patrons et pas formés pour cela, fassent plus preuve d’autoritarisme que d’autorité. Avec le temps, les fossés deviennent des gouffres très difficiles à combler.



(1) Les communes de la communauté Seine-Bord deviennent membres de la CASE à compter du 1er janvier 2013. Le 7 janvier à 20 h 30 doit avoir lieu l’installation des nouveaux membres et l’élection du président et des vice-présidents.

Des primaires à gauche à Louviers avant les prochaines élections municipales ?

Organiser une primaire, le PS sait faire. (photo JCH)
-->
Harlem Désir, premier secrétaire du Parti socialiste n’exclut pas d’organiser des primaires ouvertes à Paris, Marseille et Lyon pour désigner la tête de liste à gauche lors des prochaines élections municipales de 2014. A Paris, Bertrand Delanoë a décidé de passer la main et souhaite que sa première adjointe, Anne Hidalgo soit première sur la liste socialiste. Mais d’autres candidats, de valeur, comme Jean-Marie Le Guen, postulent au poste de leader. A Marseille, Patrick Menucci, Eugène Caselli et Mme Carlotti se voient bien dans le fauteuil occupé par Gaston Deferre. Une primaire ouverte à gauche permettrait aux électeurs (trices) de dégager un(e) postulant(e) crédible.
A Louviers, une solution comme celle-là pourrait être envisagée. Comme Franck Martin a déjà annoncé qu’il aspirait à être son successeur — après 18 ans de mandat — et qu’il existe peut-être des candidats de gauche (non PRG) à la fonction de maire, une primaire à gauche offrirait aux Lovériens le moyen de désigner celui ou celle qu’ils préfèrent.
Sur le plan logistique, le Parti socialiste sait faire. Il n’est pas difficile d’éditer des listes électorales, de mettre en place des bureaux de vote, de fixer les conditions d’une campagne électorale équilibrée évitant les insultes et les noms d’oiseaux et d’aboutir ainsi à un vote au suffrage universel s’imposant à tous et à toutes. Les primaires pour l’élection présidentielle ont fait la preuve de leur utilité et de leur légitimité.
L’idée d’Harlem Désir est donc une bonne idée, je la fais mienne. Je souhaite que mes camarades socialistes y réfléchissent et que les candidats potentiels se réclamant de la gauche en fassent autant. Face à l’UMP qui a décidément bien du mal avec la démocratie, l’image que donnerait la gauche responsable ne pourrait que l’avantager sensiblement. Il suffira d’organiser ces primaires à l’automne 2013 et d’en tirer les conséquences.

7 décembre 2012

Le Parti socialiste a tort de mettre en cause le professionalisme de Médiapart

Jérôme Cahuzac
Je ne connais pas tout le contenu du dossier Cahuzac du nom du ministre du budget accusé par le site Médiapart d'avoir eu un compte en Suisse au sein de la banque UBS. M. Cahuzac dément avoir encore ou avoir jamais eu un compte bancaire à l'étranger. Le gouvernement et nombre de députés socialistes lui témoignent leur soutien ce qui peut se comprendre quand le vent fort souffle de face. J'apprends, aujourd'hui, que l'inspecteur du fisc, un certain M. Garnier, à l'origine de l'enquête de Médiapart affirme ne pas être certain à 100 % de l'existence de ce compte en Suisse. Il a même reconnu avoir commis une erreur en assurant que M. Cahuzac était propriétaire d'une villa à Marrakech et à la Baule ce qui est déjà énorme. M. Jérôme Cahuzac est propriétaire d'un appartement avenue de Breteuil à Paris, d'une valeur certaine et le ministre du budget a détaillé les sommes et leur provenance lui permettant d'acquérir ce bien.
En attendant les résultats de la plainte en diffamation déposée par les conseils de M. Cahuzac auprès de Christiane Taubira, ministre de la Justice, qui l'a transmise au parquet (c'est la loi) je souhaite seulement attirer l'attention des lecteurs de ce blog sur un point. Le parti socialiste a-t-il eu raison de publier un communiqué de solidarité avec M. Cahuzac en s'en prenant vertement aux journalistes de Médiapart et notamment en les accusant de vouloir favoriser la fraude fiscale…
Je le dis tout net, je ne suis pas d'accord avec  le texte d’Harlem Désir. On peut, ou non, apprécier Edwy Plenel, le directeur de Médiapart. On peut, ou non, accorder du crédit aux enquêtes que conduisent les professionnels de cette rédaction. Mais on ne peut pas les accuser de ne pas être indépendants. Et donc libres. Je suis un abonné du site Médiapart et membre du Parti socialiste. J’ai apprécié l’obstination mise à mettre au jour les affaires Takiedine, Bettencourt, Woerth, Sarkozy. Ce n’est pas parce que Médiapart met en cause un (bon) ministre socialiste que les journalistes du site Internet deviennent des adversaires ou des vilains . Je crois, plutôt, que ces journalistes font leur travail de journalistes. S’ils ont raison dans leurs affirmations, M. Cahuzac fera profil bas, s’ils ont tort, la justice les condamnera puisqu’il existe une loi sur la presse que tous les professionnels doivent connaître.

Le pourvoi de Marine Le Pen rejeté par le Conseil constitutionnel. Jean-Louis Destans attend son tour

 
Jean-Louis Destans à Louviers (photo JCH)
Le conseil constitutionnel a validé l'élection du député socialiste Philippe Kemel dans la circonscription d'Hénin-Beaumont. Le recours de Marine Le Pen a été rejeté ce qui était attendu dans la mesure où le nombre de suffrages litigieux était loin d'atteindre la différence de voix entre le candidat PS et la présidente du Front national. Tout de même une incertitude régnait dans tous les camps, qu'il s'agisse de la Gauche ou de la Droite sous toutes ses formes.
S'il avait fallu revoter, le danger FN était bien réel. L'UMP et le RUMP sont en toute petite forme, le PS connaît un trou d'air dû à l'action gouvernementale (on ne peut attendre de résultats probants en six mois) donc Marine Le Pen, candidate, aurait été un vrai danger. On ignore si Jean-Luc Mélenchon aurait remis le couvert lui qui dût essuyer un échec dès le premier tour des législatives de juin dernier.
Le Conseil constitutionnel a par ailleurs rejeté les recours de plaignants dans six autres circonscriptions, soit parce que l'écart final modifié confirmait le vainqueur, soit parce que les arguments n'étaient pas démontrés ou s'avéraient trop faibles. En ce qui concerne, notre département, n'oublions pas que le cas de Jean-Louis Destans demeure en suspens. Jean-Pierre Nicolas, député UMP sortant et sorti, a produit des tonnes de documents attestant de la « véracité » de sa plainte tandis que Jean-Louis Destans a fait la tournée des popotes pour enquêter sur place et vérifier tout ce qui était vérifiable.
L'écart entre les deux candidats — 34 voix — sera étudié à la loupe par les sages du Conseil constitutionnel. Le fait que le président de l’institution, Jean-Louis Debré, ait été également l’ancien député de cette circonscription et surtout le patron de Jean-Pierre Nicolas le conduira peut-être à ne pas participer à la décision finale. Le Conseil a encore une trentaine de plaintes à examiner, le suspense ne devrait plus durer trop longtemps.

6 décembre 2012

Jean-Marc Ayrault victime d'une forme de naïveté ?

Les salariés de M-Real ont été soutenus par les élus et on (peut-être) obtenu gain de cause.
Personne ne peut se désintéresser de l'avenir du site de Florange. Les salariés y jouent leur peau et l'avenir de leurs familles, le premier ministre y met en avant sa crédibilité et Mittal la confiance qu'on peut avoir en sa parole. M. Martin, syndicaliste CFDT assure que, dorénavant, les salariés ont deux ennemis : le gouvernement et Mittal. Les mots sont forts, à la hauteur de la déception à l'égard des choix du Premier ministre et surtout témoignage de l'absence totale de foi en la parole de M. Mittal dont Arnaud Montebourg considérait que sa présence en France n'était plus désirée.
Chacun est bien conscient que ce qui se passe à Florange est un indicateur fort de ce que des salariés en lutte peuvent attendre d'un gouvernement de gauche. Que peuvent-ils attendre d'ailleurs ? Que le gouvernement soit clairement du côté des salariés. Qu'il favorise le développement industriel du site et de la région. Qu'il oblige Mittal, sinon à tenir ses promesses car cela semble impossible du moins à le contraindre de vendre le site à des repreneurs partisans de l'emploi et du maintien des activités de sous-traitance.
L'annonce du retrait de Mittal dans le dossier Ulcos (CO2) est évidemment fâcheuse. Elle augure mal de la volonté forte de Mittal de préserver la filière sidérurgique et de maintenir en état les deux hauts fourneaux. Comme d'habitude, la mobilisation des salariés, des élus de la région et du département, des députés, et de la population sera la seule garantie du changement de stratégie de Jean-Marc Ayrault. L'ancien maire de Nantes est victime d'une forme de naïveté. A ce niveau-là, c'est une faute. La gauche a les moyens d'imposer ses solutions, elle doit en avoir le courage moral et politique. Sans spolier les propriétaires privés, elle doit mettre en concordance ses paroles et ses actes et voter rapidement la loi M-Real permettant au gouvernement d'obliger un industriel dépressif à vendre l'outil à un repreneur fiable.

4 décembre 2012

Quand M. Bruno Le Maire fait pipi-télé…

Cet homme est politiquement dangereux. (DR)
Voilà plusieurs jours que j'observe le comportement du député UMP d'Evreux, Bruno Le Maire. L'ancien collaborateur de Dominique de Villepin ne mesure pas la chance qu'il a eue de se voir octroyer une circonscription en…Eure, celle découpée sur mesure par Charles Pasqua pour son ami Jean-Louis Debré. Je ne suis pas certain qu'une autre circonscription nécessitant un combat loyal mais viril contre un adversaire socialiste de gauche installé lui eût mieux convenu. Pour un homme de droite, gagner sur la gauche eût été plus honorable mais sans doute plus risqué.
 Toujours est-il que l'amateur de musique classique ne pratique pas toujours son art dont on sait qu'il adoucit les mœurs. Ainsi, ce mardi, lors des questions au gouvernement, Bruno Le Maire s'est emporté contre Cécile Duflot et l'a accusée de « catholicophobie » terme utilisé récemment par Mme Boutin laquelle revendique ses racines chrétiennes et ses attaches à l'évêché. Quel est donc le pêché de l'ancienne présidente des Verts ? Face aux besoins en logements déjà construits pour abriter les centaines de milliers de sans abris, Mme Duflot a osé suggéré que les biens vacants de l'Eglise catholique pourraient être — comme d'autres — réquisitionnés le temps de passer l'hiver et de résister au froid. On n'en est plus au temps du serment des prêtres réfractaires et M. Bruno Le Maire aurait dû mieux se contrôler pour éviter de dire de grosses bêtises.
Pourquoi M. Le Maire dit non aligné (j'adore cette expression pour un homme politique, expression datant de la guerre froide) dans le conflit entre Fillon et Copé, monte-t-il à la tribune de l'Assemblée nationale avec des accents d'aboyeur pour accuser Mme Duflot de mépriser les bénévoles du Secours catholique ? On le sait, les téléspectateurs sont nombreux et âgés devant leur écran le mardi. C'est le moment que choisissent les députés de base pour se faire connaître ou se faire reconnaître. Bruno Le Maire sent qu'un nouveau vote va avoir lieu au sein de l'UMP — dans un délai raisonnable — et il commence à faire pipi-télé pour marquer son territoire. Son cerveau reptilien est à l'œuvre. Il espère que les cartes vont être rebattues lors du scrutin de vérification demandé par Fillon et accordé en 2014 par Copé. Mais il constate que les deux comparses se voient en tête à tête et se demande s'ils ne vont pas sa payer la sienne. Alors, il éructe et prend date.
Heureusement Céclie Duflot n'est pas tombée dans le piège. Malgré une irritation visible, elle a refusé de descendre dans la polémique et de s'abaisser au niveau souhaité par le député d'Evreux. Je pense à tous ceux et celles qui voient en Bruno Le Maire un homme intelligent, efficace, sérieux…un homme fréquentable, en un mot. Attention, si un train peut en cacher un autre, il est de même avec les ambitieux. Bruno Le Maire n'est pas celui qu'on croit. Le vrai a la dent dure, le verbe haut et la polémique facile. Souvenons-nous en.

Un livre d'histoire et une conférence avec Serge Berstein


Un cinéma d'hier devenu laboratoire d'analyses. (photo JCH)
« La Société d'Etudes Diverses de Louviers est heureuse de vous annoncer la sortie de son nouveau livre à la fois livre d'Histoire et d'histoires, images et photos diverses d'hier et d'aujourd'hui pour revisiter le temps à partir des faits connus ou inconnus, de documents déjà publiés ou inédits pour mieux comprendre le temps d'aujourd'hui, le but de ce livre étant de vous conduire à une découverte ou redécouverte sérieuse et en même temps ludique de notre « bonne ville » de Louviers.
Elle vous invite à venir nombreux à la présentation publique de « Louviers au fil du temps » qui aura lieu à Louviers, salle du conseil municipal, lieu habituel de ses conférences le vendredi 14 décembre à 16 heures 30.
Vous pourrez retirer le livre ce jour là. Un « pot de l'amitié » vous attendra. Par ailleurs les auteurs dédicaceront leur livre le lendemain samedi 15 décembre à la librairie « A la page » rue du Matrey à Louviers, de 10 h à 12 h 30 et de 15 à 18 heures.

A l'issue de la présentation de ce livre , à 18 heures M. Serge Berstein, professeur émérite à l'Institut d'études politiques de Paris donnera une conférence ayant pour objet « Mendès France et la Ve République. » Ce sera la dernière du cycle des conférences consacrées à cet homme d'Etat.
Nous vous rappelons que l'exposition consacrée au Musée de Louviers à « Pierre Mendès France » s'achèvera le 7 janvier 2013. Pour la dernière fois le dimanche 6 janvier à 15 heures, M. Claude Cornu, responsable des conférences de la SED et commissaire de l'exposition proposera à tous ceux qui le souhaitent une visite commentée des salle du musée, les adhérents et sympathisants de la SED y sont bien évidemment conviés et seront les bienvenus. »
Le secrétaire de la SED : P. Masson

3 décembre 2012

Copé gagne du temps et joue le pourrissement

Jean-François Copé n'en démord pas. Il reste et restera pour plusieurs mois le président de l'UMP. Ce ne sont pas les rodomontades de Sarkozy ni les gesticulations de Fillon qui y changeront quoi que ce soit. Je le dis depuis le début de l'affaire. Copé sait qu'il a eu une chance inouïe de gagner, qu'il a tout fait pour décrocher la timbale, utilisé jusqu'à plus soif l'appareil et ceux qui le servent, ce n'est pas l'heure pour lui de baisser les bras et de courir un risque. Copé et son clan — Mitterrand parlait déjà de clans pour qualifier le RPR — ne lâcheront rien. Évidemment, les dommages directs et collatéraux vont être importants mais provisoirement. On n'a jamais vu des grands partis de gouvernement (sauf sous la 4e République et événement exceptionnel comme la guerre d'Algérie avec la SFIO) sombrer corps et biens pour des motifs internes. On n'a jamais vu les chasseurs en meute se débander fondamentalement.
Fillon a créé son groupe à l'Assemblée nationale mais ses 71 députés continuent de financer l'UMP de Copé, sans doute pour lui donner les moyens de lui taper dessus ! Fillon a menacé d'un procès au civil mais les avocats restent, pour l'instant, l'arme au pied. Fillon exige mais n'obtient que mépris. Il a parfaitement compris la stratégie de Copé mais demeure impuissant. Tragique pour lui mais pour la France ? Et pour la gauche ?
Copé a gagné. Les droitistes décomplexés ont gagné. Les rapprochements idéologiques avec le Front national vont se poursuivre, s'accroître, prospérer. Copé propose un nouveau vote à la Saint glin-glin après les municipales de 2014…après les Européennes…après que ses accords locaux avec le parti de Marine Le Pen auront donné leurs premiers résultats. On ne prononce pas impunément une phrase comme celle sur le pain au chocolat et le Ramadan, une vraie fable, sans avoir quelques vilaines idées derrière la tête. D'ailleurs, Copé n'a fait que reprendre les idées de Sarkozy-Buisson, bien mal placés aujourd'hui pour jouer les vierges effarouchées et paraître excédés de ce qui se trame à l'UMP.
Copé et Marine Le Pen sont donc devenus jumeaux. La droite extrême rejoint l'extrême droite. Le combat contre leurs idées et leurs candidats n'en sera que plus clair.