5 juillet 2008
Les socialistes à la campagne
Mes comptes de campagne sont approuvés
Il est indiqué que l'élection ayant fait l'objet d'une requête en annulation (notre du blogger : de la part de Franck Martin) copie de la décision est adressée ce jour, pour information, à la juridiction compétente conformément à l'article L 118-2 du Code électoral.
Je note au passage que l'ex-conseiller général du canton de Louviers sud a sollicité l'annulation du second tour de scrutin, que j'étais présent à ce second tour, mais que le tribunal administratif de Rouen n'a jugé bon ni de m'entendre ni de me consulter pour information. Dans la mesure où l'élection du second tour serait annulée, ce sont également les suffrages que j'ai obtenus qui le seraient, d'où un certain étonnement de ma part ! Il appartiendra aux juristes compétents d'en tirer les conclusions.
la commission des comptes décide : « considérant qu'en application des dispositions de l'article L.52-11-1 du Code électoral, le remboursement forfaitaire maximal auquel peut prétendre le candidat est égal au moins élevés des trois montants suivants : 50 % du plafond des dépenses applicable, soit 6 407 euros, montant des dépenses de caractère électoral remboursables soit 9 278 euros, montant de l'apport personnel retenu pour le calcul du remboursement, soit 6146 euros, que par suite, le montant du remboursement dû par l'Etat doit être arrêté à la somme de 6 146 euros. » Le compte de campagne est donc approuvé et le montant du remboursement dû par l'Etat est arrêté à la somme de 6146 euros.
Voilà une bonne nouvelle. Et encore merci à tous les électeurs du canton sud qui m'ont apporté leurs suffrages dès le premier tour et à ceux qui m'ont rejoint au second. Ils ont compris ma démarche fondée sur la franchise, la vérité, sans fausses promesses. Les habitants de la vallée de l'Iton me comprendront d'autant mieux qu'aujourd'hui, ils assistent à des renoncements que j'avais pourtant prédits. Et il y en aura d'autres !
4 juillet 2008
Le jeu des cinq erreurs
Aujourd’hui, nous vous proposons de jouer avec nous au jeu des 5 erreurs.
Entre ces deux photos existent 5 différences. À vous de les découvrir…et de nous les indiquer.
Photo n°1 – Parue dans le n°25 de La Dépêche du jeudi 19 juin 2008
Photo n°2 – Parue dans le n°27 de La Dépêche du jeudi 3 juillet 2008
La personne qui nous aura adressé la première réponse exacte gagnera un billet pour un voyage aller-retour gratuit pour 2 personnes entre les gares de Saint-Pierre-du-Vauvray et d’Alizay, en train-couchettes*.
La réponse à ce jeu et le nom du gagnant paraitront la semaine prochaine.
* offre gratuite soumise à conditions
3 juillet 2008
Les élus de la CASE en ont assez des querelles…
Cette citation, les délégués des communes à l'Agglomération Seine-Eure devraient la méditer, eux qui avaient la possibilité lors de l'élection de leur nouveau président de faire le choix de renvoyer dos à dos MM.Franck Martin, maire de Louviers et Marc-Antoine Jamet, maire de Val-de-Reuil, et d'élire Mme Janick Léger-Lesoeur, vice-présidente du conseil général et maire-adjointe de Val-de-Reuil. C'eût été un excellent moyen de rompre avec le passé. Au lieu de cela, ils ont préféré reconduire le président sortant.
Aujourd'hui, ils déclarent d'un commun accord « en avoir assez des querelles Martin-Jamet ». (La Dépêche n°27 du 3 juillet 2008, p.5). Ils n'ont pourtant à s'en prendre qu'à eux-mêmes et désormais subir. Penser qu'il eut pu en aller différemment, c'est pure folie...
Mon ami Reynald Harlaut est, évidemment, accueilli les bras ouverts sur ce blog. J'ajouterai simplement une remarque à son texte. Le maire de Val-de-Reuil ne préside pas l'agglomération et les engagements visant à l'apaisement ont été pris par Franck Martin. C'est au chef de l'exécutif à donner le tempo et à faire régner l'harmonie. Le veut-il ? Le peut-il ?
La libération d'Ingrid Betancourt
En France, le soulagement et la joie sont à la hauteur de l'événement et du courage physique et moral d'une femme à la trempe exceptionnelle. Après six ans et cinq mois de captivité dans la forêt colombienne, elle est descendue de l'avion qui la ramenait à Bogota avec dignité et s'est adressée aux journalistes sans un seul moment de trouble même si l'émotion était palpable.
Tous les comités de soutiens français, sa famille, les politiques de tous bords, les citoyens de base qui se sont engagés pour soutenir moralement Ingrid Betancourt et lui faire savoir qu'elle n'était pas seule peuvent pousser un soupir de contentement et lancer un cri de joie. Ingrid est libre !
Une fois de plus, on mesure combien la liberté est un bien immense, combien elle est inhérente à toute démocratie et combien il faut la chérir et donc agir pour la protéger. Sur tous les fronts.
2 juillet 2008
Le fichage des mineurs : une ineptie !
Il suffira que ces enfants soient d'hypothétiques délinquants (sur quels critères ?) pour que leur nom, leur adresse, leur numéro de téléphone figurent dans un fichier de police dont la CNIL (Commission nationale informatique et liberté) ignore encore qui aura droit de le consulter et dans quelles conditions. Le problème, c'est que les familles ne sauront pas si leur enfant a été désigné à la vindicte potentielle des autorités. Par conséquent, ils n'auront aucun contrôle sur les renseignements glanés qui pourront être des dénonciations ou des fantasmes d'adultes appliquant un bizarre principe de précaution.
Le Syndicat de la magistrature a rejoint la Ligue des droits de l'homme dans son opposition à cette idée qui émane de policiers et qui est applicable dès maintenant puisqu'un décret est paru au Journal Officiel créant le système d"exploitation documentaire et valorisation de l'information générale". Le fichier Edvige.
Au cours de la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy avait évoqué le déterminisme qui permet, selon lui, de prévoir très tôt, à la crèche ou à l'école maternelle celui ou celle qui a le profil du futur délinquant. Des biologistes, des pédopsychiatres, des psychanalystes, sont intervenus pour contrer les affirmations fantaisistes du futur président de la République. Michel Onfray, le philosophe, dans une interview maintenant célèbre, avait rapporté les propos de Nicolas Sarkozy en dénonçant un procès en sorcellerie contre une jeunesse qui ne demande qu'à être formée, à trouver un travail et à rencontrer l'amour.
On stigmatise les mineurs futurs délinquants hypothétiques qu'on met en fiche, on enregistre et on observe les habitants des quartiers avec des caméras sous prétexte de les protéger, on ghettoïse certaines catégories sociales et on s'étonnera que le feu couve sous la cendre.
1 juillet 2008
Les socialistes quasi unanimes contre la vidéosurveillance
Après une heure de débat, riche, profond, argumenté, les membres de la section sont tous (sauf un) arrivés à la conclusion que la vidéosurveillance est inefficace, inutile, perverse dans ces effets à moyen et long termes comme l'ont démontré les Britanniques. Mme Alliot-Marie veut un million de caméras dans les lieux publics d'ici 2010, la Grande-Bretagne en a installé 25 millions dans les lieux publics et privés pour arriver à cette conclusion : les caméras modifient des comportements mais ne stoppent en rien les intentions et encore moins les passages à l'acte.
Passé le premier temps de réassurance, les habitants des quartiers équipés ont même le sentiment d'être plus en danger que les autres puisque, justement, leur quartier est équipé donc montré de l'objectif, donc classé comme quartier à risque. Merci pour la mixité sociale, bravo pour le fameux brassage des populations !
Louviers n'échappera pas à la règle. Il n'y a guère que le couple Balkany, à Levallois-Perret, ville où la vidéosurveillance a vu le jour grâce à Charles Pasqua (l'ancien grand chef du SAC) pour défendre bec et ongles un système qui a fait la preuve de son inefficacité. La municipalité de Louviers a choisi le quartier des Acacias en souvenir des événements de 2005. Mais depuis ? Louviers se situe dans la moyenne basse nationale de la délinquance. Le Figaro a publié récemment, le palmarès de la délinquance des villes françaises. Saint-Denis est à 31, Louviers à 6, Neuilly-sur-Seine à 2 et Saint-Jean-de-Luz à 1,45. A qui fera-t-on croire que « les quartiers » de Louviers sont Chicago ! D'ailleurs le maire n'a cité aucun chiffre, aucune satistique, son projet est vide. On ignore tout des budgets réels, du coût de la maintenance, des futurs investissements. On avance dans le noir. Vive l'éclairage public !
La solution : plus de gardiens d'immeubles (à voir avec les bailleurs sociaux) plus de médiateurs sociaux, plus d'ilotiers et une vraie police de proximité. Pourquoi pas municipale ? Cela empêchera le maire de piocher des crédits alloués pour la prévention de la délinquance et de les consacrer à la vidéosurveillance qui ne prévient rien du tout. Et qui porte atteinte à notre intimité, notre image, notre liberté d'aller et venir, de rencontrer qui nous voulons, d'aller chez qui nous voulons quand nous voulons sans que la police ou qui que ce soit d'autre soit au courant. Un préfet vient même de suggérer de faire appel à des sociétés privées pour gérer les systèmes et donc décrypter les images enregistrées !
Les citoyens de Louviers doivent se réveiller. Nous allons aller à leur rencontre pour tenter de les convaincre de partager notre point de vue : Non à la vidéosurveillance, Non à la vidéoprotection, non à la vidéovigilance…car quel que soit le mot utilisé, le résultat est le même. Nul !
30 juin 2008
Le Che Guevarra de miettes de pain…

Le lendemain, il y avait séance de conseil municipal. 24 heures est un délai trop court pour bien se remettre d'une avoinée. Aussi fallait-il que quelqu'un paie les pots cassés et ce fut…ce fut Gérard Prévost devenue la victime toute désignée de la fureur du maître de Louviers. Etre traité de « Guevara de miettes de pain » voilà un titre qui fera fureur dans les gazettes dont la nôtre. Le révolutionnaire argentin, assassiné par l'armée bolivienne, a aujourd'hui sa photo sur nos murs. 1967, c'était une année avant 1968. Qui peut dire qu'il n'a pas inspiré une certaine jeunesse française ?
Quel était l'ordre du jour de cette réunion de conseil : une décision budgétaire modificative de 10 000 euros alors que 261 000 euros ont déjà été inscrits en charges exceptionnelles. Personne de la majorité n'a cru devoir répondre aux questions posées. Qu'en savent-ils ?
La subvention de 730 000 euros prévue pour la rénovation de l'école de musique inscrite au budget primitif passe à 700 000 euros. Personne ne saura, non plus, à quoi serviront les 183 000 euros affectés à « l'équipement de l'administration ».
Le budget 2009 ? nous avons dit et écrit que la municipalité serait obligée d'augmenter les impôts, ruinant ainsi sa belle promesse de campagne électorale. On y vient doucement. Le maire a fait part de son inquiétude pour le budget 2009…mais c'est l'Etat et ses caisses vides qu'il accuse. Rappelez-vous de ce que nous affirmions pendant la campagne : nous disions la vérité ! La municipalité Martin augmentera la pression fiscale en 2009 ! C'est écrit.
L'Eglise Notre-Dame : l'union sacrée, c'est le cas de le dire, autour du projet de restauration ne suffit pas à faire débloquer les crédits. Pour le maire, le problème vient du désaccord entre l'architecte et la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles). Il ne faudrait pas oublier de convoquer les membres de la commission quand elle se réunit. Ni Christian Renoncourt, ni Gérard Prévost n'ont été conviés à la seconde rencontre.
Gérard Prévost s'est inquiété de l'avenir de la Halle Wonder. On y réalisera un Centre d'art contemporain.
Grâce à l'adjoint aux services techniques dont le maire a fait l'éloge, on saura bientôt quel programme de réfection des voiries est dans les dossiers. Le plan Marschall serait-il sur le point de démarrer ? Qui va payer et combien ? Mon petit doigt me dit que l'avenue Winston Churchill et la rue du 11 novembre seront dans le coup. Ah, l'intérêt communautaire !
Les locataires de la société LOGIREP s'organisent

Dernier en date, lors de la régularisation des charges 2007, nous avons constaté que le poste de chauffage avait subi une hausse de près de 185 % très très loin de la hausse officiel de 32 %.
Pour nous joindre:
amicale-des-locataires.saint-exupery@laposte.netsite: http://amicaledeslocatairescitesaintexupery.fr.gd/Au cours de la campagne électorale récente, nous avons mis l'accent sur l'abandon du quartier Logirep à Louviers. Nous avons constaté que les deux immeubles de cette société ne faisaient l'objet d'aucun entretien et que les abords étaient également délaissés. Les habitants de Louviers ont intérêt à se rapprocher du groupe de défense de leurs intérêts et à s'organiser collectivement.
29 juin 2008
Alliot-Marie interpelle Delanoë

Imaginer que la vidéosurveillance puisse mettre un terme à des luttes intercommunautaires de bandes rivales (noirs contre juifs, blancs contre noirs, blancs contre blancs, noirs contre noirs etc.) c'est se mettre la caméra dans l'œil. Les raisons qui opposent ces bandes peuvent être mafieuses (trafic de drogue) religieuses, ethniques, culturelles aussi, et elles remontent à des temps que les jeunes ne peuvent pas connaître. Elles remontent aux temps de la colonisation occidentale, des migrations des habitants du sud vers le nord, elles trouvent leur origine dans un habitat social souvent déprimant et dans un chômage de masse endémique. La stigmatisation de certaines catégories de la population n'est pas le meilleur moyen de les intégrer. Pour ce faire, il faut des hommes et des femmes de dialogue, des intermédiaires qui travaillent dans la confiance, pas dans l'exclusion.
La vidéosurveillance n'a de sens, dans l'absolu, que si TOUTE la ville est couverte de caméras. Que si tous les citoyens sont suivis, enregistrés, fichés. Sinon, elle est inutile et inefficace. La municipalité n'a pas les moyens financiers de cette politique ultra-répressive et attentatoire aux libertés collectives et individuelles. Elle échouera donc lamentablement. Que ce soit à Louviers ou à Paris dans le 19e arrondissement.