Notre photo : des membres de l'association Avenir Citoyen vont discuter avec les habitants du quartier des Acacias.
Suite aux incidents du Champ de Mars et aux agressions entre bandes qui ont eu lieu dans le 19e arrondissement de Paris, Michèle Alliot-Marie, ministre de l'intérieur, vient d'interpeller le maire de Paris, Bertrand Delanoë, pour l'inviter à accélérer le programme d'installation de la vidéosurveillance. Nous y voilà. Les ministres de l'Intérieur les plus répressifs sont Sarkozy et Alliot-Marie. Il n'est donc pas étonnant que cette ministre (qui a été ministre de la Défense) fasse appel au système le plus « espion » pour tenter de régler des problèmes qui, clairement, la dépassent.
Imaginer que la vidéosurveillance puisse mettre un terme à des luttes intercommunautaires de bandes rivales (noirs contre juifs, blancs contre noirs, blancs contre blancs, noirs contre noirs etc.) c'est se mettre la caméra dans l'œil. Les raisons qui opposent ces bandes peuvent être mafieuses (trafic de drogue) religieuses, ethniques, culturelles aussi, et elles remontent à des temps que les jeunes ne peuvent pas connaître. Elles remontent aux temps de la colonisation occidentale, des migrations des habitants du sud vers le nord, elles trouvent leur origine dans un habitat social souvent déprimant et dans un chômage de masse endémique. La stigmatisation de certaines catégories de la population n'est pas le meilleur moyen de les intégrer. Pour ce faire, il faut des hommes et des femmes de dialogue, des intermédiaires qui travaillent dans la confiance, pas dans l'exclusion.
La vidéosurveillance n'a de sens, dans l'absolu, que si TOUTE la ville est couverte de caméras. Que si tous les citoyens sont suivis, enregistrés, fichés. Sinon, elle est inutile et inefficace. La municipalité n'a pas les moyens financiers de cette politique ultra-répressive et attentatoire aux libertés collectives et individuelles. Elle échouera donc lamentablement. Que ce soit à Louviers ou à Paris dans le 19e arrondissement.
Imaginer que la vidéosurveillance puisse mettre un terme à des luttes intercommunautaires de bandes rivales (noirs contre juifs, blancs contre noirs, blancs contre blancs, noirs contre noirs etc.) c'est se mettre la caméra dans l'œil. Les raisons qui opposent ces bandes peuvent être mafieuses (trafic de drogue) religieuses, ethniques, culturelles aussi, et elles remontent à des temps que les jeunes ne peuvent pas connaître. Elles remontent aux temps de la colonisation occidentale, des migrations des habitants du sud vers le nord, elles trouvent leur origine dans un habitat social souvent déprimant et dans un chômage de masse endémique. La stigmatisation de certaines catégories de la population n'est pas le meilleur moyen de les intégrer. Pour ce faire, il faut des hommes et des femmes de dialogue, des intermédiaires qui travaillent dans la confiance, pas dans l'exclusion.
La vidéosurveillance n'a de sens, dans l'absolu, que si TOUTE la ville est couverte de caméras. Que si tous les citoyens sont suivis, enregistrés, fichés. Sinon, elle est inutile et inefficace. La municipalité n'a pas les moyens financiers de cette politique ultra-répressive et attentatoire aux libertés collectives et individuelles. Elle échouera donc lamentablement. Que ce soit à Louviers ou à Paris dans le 19e arrondissement.
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