16 février 2008

Demandez le programme !

J'ai commencé, samedi matin sur le marché et l'après-midi à Surtauville, Crasville et la Vacherie de Surville, la distribution de mon quatre pages où j'ai résumé mon programme d'action si je suis élu conseiller général du canton de Louviers sud. Les habitants m'ont à nouveau aperçu sur ma bicyclette et j'ai croisé l'ami Alain Désormeaux, adjoint au maire de Surtauville, qui distribuait lui aussi, mais au bénéfice d'une association qu'il anime.
Le temps était frais mais la lumière tout à fait belle. On tondait, on bêchait, on labourait, on se serait cru au mois de mars. Peut-être tous ces travailleurs du week-end souhaitaient-ils prendre de l'avance sur le calendrier pour être disponibles les 9 et 16 mars prochains dates des élections municipales et cantonales. Pas d'abstention, tous et toutes aux urnes !
Toutes les communes recevront ma visite et les quartiers de Louviers du canton sud aussi. Paris ne s'est pas fait en un jour. Si vous êtes impatients, demandez le programme par mail à houel2008@free.fr ou par téléphone au 06 26 70 96 67.

Un marché de toutes les couleurs


Incontournable ! Le marché du samedi est incontournable.
Est-ce l'effet du froid ou celui des vacances scolaires, l'ambiance du marché du 16 février n'était pas vraiment à la politique. Et pourtant, les personnalités ne manquaient pas. Toutes les listes étaient représentées : Renoncourt, Martin, Miquel, Aubert, Prévost. Trois candidats aux cantonales étaient là aussi. Zahir Mechkour, Philippe Thouement et moi-même. François Loncle, député, soutenait Christian Renoncourt et Jean-Charles Houel. Cela faisait du monde et du papier dont le destin le meilleur était de finir au fond des sacs et le pire d'être jeté sur la voie publique.
La liste du maire sortant ayant de gros moyens avait son stand et ses colistiers distribuaient une carte comportant 42 projets en cours ou à venir ! vous avez bien lu : six fois sept, Karembeu, pour saluer avec humour Mme Gateau qui n'était pas la dernière à héler le chaland et à vanter les qualités de sa liste ce qui est bien le moins pour quelqu'un qui de Morin (Nouveau Centre) est passé sur la liste Rufenacht (RPR) aux dernières régionales avant d'entrer chez Martin (utilitaire et pragmatique).

Sur la photo : Alain Lefeez, François Loncle, Jean-Charles Houel, Christian Renoncourt, Michel Doucet.

Complot ? Vous avez dit complot !

" Celui qui met un frein à la fureur des flots sait aussi des méchants arrêter les complots. " Jean Racine, Athalie.
Le conseiller et maire sortant doit être un admirateur de Racine. Il voit des complots partout. Et parmi toutes ces intrigues — conscientes ou inconscientes — La palme reviendrait au Parti socialiste et à l'un de ses leaders, Laurent Fabius.
Amis lecteurs, vous rendez-vous compte que, selon M. F. Martin, Laurent Fabius, ancien Premier ministre, député de Seine-Maritime, adjoint au maire de Grand-Quevilly, est atteint d'une phobie chronique et d'une obsession maladive qui ont pour nom l'agglomération Seine-Eure et son futur ou sa future président(e). Laurent Fabius ne dort plus, n'agit plus, rêve tout haut, ses nuits sont hantées par Ralph (le chien de FM) et FM lui même. Peu de socialistes trouvent grâce aux yeux du maire sortant. Trop vieux, trop jeunes, pas assez ceci, trop cela… Comment se fait-il que tant d'anciens du Comité d'Action de gauche aient choisi le PS et pas le parti de Bernard Tapie ? Comment se fait-il que de quatre conseillers généraux PRG au début de la mandature départementale, il n'en reste plus qu'un…. Comment se fait-il que bien qu'ayant l'étiquette " majorité départementale " accordée à TOUS les sortants, nombre de conseillers généraux PS du coin et pas seulement, me soutiennent dès le premier tour et ne soutiennent pas le conseiller sortant. " Y a queq' chose qui cloche là-dedans " comme dirait la chanson si bien interprétée par Serge Reggiani. Et enfin, comment se fait-il que la Fédération PS de l'Eure soit demeurée favorable pendant un temps (un trop long temps à notre goût) à une liste d'Union ? Quel complot ?
Cette histoire de complot socialiste, c'est de la faribole. La vérité, toute bête, toute simple, c'est qu'après treize années passées à la tête de la ville et quatorze dans le canton, les électeurs veulent qu'on s'occupe de leurs problèmes, qu'on soit présent sur le terrain, et pas seulement dans les bureaux de la CASE à la Fringale. En fait, le maire-conseiller sortant a surtout une fringale de mandats. Et en plus, il voulait être député ! S'il avait été élu, parions qu'il aurait abandonné son siège de… conseiller général. Edifiant, non ?

14 février 2008

Le commerce du centre ville appelle à l'aide

(suite) Au cours de notre distribution de ce jeudi chez les commerçants du centre, divers problèmes sont apparus comme criants. La rue du Matrey a atteint, semble-t-il, des sommets d'impopularité. L'insécurité, la saleté, la circulation des voitures interdite mais réelle, la baisse du volume des affaires…tout cela a dominé les conversations avec les animateurs de notre liste " Pour Louviers gagnons ensemble". La municipalité sortante n'est évidemment pas responsable de tout. Que les clients des bars soient obligés de sortir pour fumer, c'est la loi. Que des infractions soient commises, c'est la faute de ceux qui les commettent.
José Alcala qui nous accompagnait a entendu, comme nous, les doléances des commerçants du centre. Il en fera un reportage certainement intéressant à regarder sur son blog. Quant à moi, il a tenu à savoir pourquoi j'étais candidat " contre Franck Martin et les autres " puisque nous sommes cinq, à ce jour, à briguer le siège de conseiller général de Louviers sud. Ma réponse est connue : si le conseiller sortant est le seul de la gauche réformiste à se présenter, nous sommes un certain nombre à penser que le siège sera perdu pour la majorité de gauche. Personne ne peut nous reprocher de penser ainsi. Le cumul des mandats empêche le sortant de faire bien son travail. Il a été très absent. A Amfreville-sur-Iton, à Quatremare, à Hondouville, à Acquigny…les habitants se demandent s'ils ont un conseiller général ! Les électeurs nous départageront le 9 mars au soir. D'ici là, faisons campagne et confrontons nos points de vue. Les électeurs qui regarderont la video de José Alcala m'entendront dire des choses que je pense et qui ne sont pas l'objet d'un calcul politique. Ce n'est pas à 61 ans que je vais commencer une carrière politique construite sur le mensonge ou sur la démagogie. C'est dit.

José Alcala " tourne " à gauche

José Alcala (http://www.vernon27journal.info/) était à Louviers, ce jeudi, où il avait rendez-vous avec les représentants de la liste " Pour Louviers, gagnons ensemble." José est un journaliste connu sur la place puisqu'il officia à France 3 Région Haute-Normandie pendant des années avant de partir ailleurs et de revenir à Vernon d'où il rayonne pour mettre en images les événements locaux et départementaux. L'objectif — c'était bien le cas — était d'interroger Christian Renoncourt, tête de liste, sur les motifs de ce qu'on appelle communément la dissidence socialiste qui est plutôt une séparation de corps d'avec Franck Martin et quelques uns de ses affidés.
Christian Renoncourt a clairement expliqué la genèse de cette séparation : méthode de gouvernement opâque, choix non décidés collectivement, arrogance du patron, sans oublier les éléments positifs — il y en eut — d'un bilan de treize années. La ville s'est dotée de quelques équipements bien utilisés (Moulin, Gare au musiques, ludothèque) mais " c'est l'arbre qui cache la forêt, a expliqué Christian Renoncourt, dans la mesure où le patrimoine de la ville s'est dégradé et où de nombreuses rues sont devenues quasi impraticables (voir la rue du Rempart)." Il a également regretté que la ville soit devenue moins attractive.
Christian Renoncourt propose de s'appuyer sur trois socles pour mener l'action de la liste appelée à être victorieuse : les finances, la proximité et le développement durable.
José Alcala a profité de l'occasion pour interroger François Loncle, député, et connaître les raisons de son engagement sur la liste d'Union de la Gauche. François Loncle a mis en cause le positionnement politique du maire-conseiller général sortant…" c'est le Sarkozy du pauvre " et expliqué que son positionnement personnel à la 3e place de la liste Renoncourt visait à soutenir pleinement la liste d'union et n'impliquerait aucune prise de responsabilité dans l'exécutif " puisque je suis farouchement hostile, contrairement au maire sortant, au cumul des mandats."
José Alcala devait poursuivre sa moisson dans l'après-midi (à suivre)

La charrue avant les bœufs

L'avis d'enquête publique sur le déclassement du chemin aux chevaux explique que celle-ci démarrera le 21 février et sera close le 7 mars. Mais la rue est d'ores et déjà bouclée aux deux extrémités et nul ne peut circuler. Autrement dit le déclassement a déjà eu lieu puisque le mur entourant la propriété Calderon a été abattu sur la rue (notre photo) pour permettre aux engins de chantier d'évoluer. C'est ce qu'on appelle aller plus vite que la musique et on doit s'interroger sur l'intérêt d'une enquête dont les conclusions ne sont pas connues mais déjà appliquées. Voilà une manière bien cavalière de respecter la loi et les textes. Qu'à la mairie de Louviers, on n'en fasse qu'à sa tête, soit, mais les Lovériens du quartier et d'ailleurs ont peut-être des idées différentes et ils le diront lors de l'enquête qui doit tout de même servir à quelque chose.

13 février 2008

Il faut du pep's pour le commerce

Christian Renoncourt et quelques uns de ses colistiers (j'en suis) ont distribué, ce mercredi, le programme de " Pour Louviers gagnons ensemble " aux commerçants du centre-ville. Tous les commerces ne pouvant être visités le même jour, nous allons nous appliquer à poursuivre ce mouvement dynamique d'autant que nous sommes très bien accueillis.
Quelques observations : dans l'ensemble, les commerçants jugent la situation économique globale alarmante. Les mois de novembre et décembre n'ont pas été aussi bons qu'attendus. Janvier a connu un rebond mais les soldes qui représentent une part de chiffre d'affaires non négligeable sont restées en-deçà des promesses. Il est clair que le pouvoir d'achat est le souci numéro un des Français et que ce gouvernement n'a pas pris le problème par le bon bout. Le paquet fiscal de 15 milliards d'euros (qui profite aux très riches) et les frasques du président atteignent sa capacité à réformer et les sondages le montrent très bien.
Au plan purement local, le constat est le même : la ville manque de pep's et d'un boute en train qui créerait une animation sur l'année évitant la fuite des clients vers les zones de chalandise situées à 15 kilomètres de Louviers (suivez mon regard). Avec 10 à 15 % du budget de la communication, on peut faire déjà de grandes choses pour le commerce local.
Parmi les remarques les plus criantes citons : les problèmes de stationnement, l'inoccupation de nombreux logements du centre-ville, une absence de concertation de la part de la mairie, sans oublier la disparition de services publics attractifs.
La liste "Pour Louviers, gagnons ensemble" et ma candidature aux cantonales ont une cohérence : tendre vers des objectifs acceptés puisqu'expliqués et concertés. Lors d'une récente conférence de presse François Loncle a cité Milicent Fenwick, un diplomate américain qui a dit : «Les seules personnes qui devraient gouverner sont celles qui s’intéressent plus aux gens qu’au pouvoir.» C'est vrai au niveau de l'Etat, c'est aussi vrai au niveau local.

Alain ou Claude et Jean-Pierre

Au cours d'une réunion publique récente, le conseiller sortant m'a taquiné parce que j'avais appelé Claude Behar, Alain. Alain Behar est, en effet, metteur en scène, homme de théâtre et non conseiller général. Je prie Claude Behar, élu départemental, de bien vouloir m'excuser. Quand on veut être conseiller général, il vaut mieux connaître les 42 autres sur le bout de leur CV. Même s'ils habitent à l'autre bout du département.
Puisqu'on est dans les prénoms et dans les noms, le conseiller sortant pourra présenter lui aussi ses excuses à Jean-Pierre Auger qui, sur son programme, est devenu Jean-Pierre Augé. Je connais bien Jean-Pierre. C'est un homme tranquille. Il mettra cela sur le compte d'une relecture rapide. A moins que le rédacteur de la plaquette soit tombé…à côté de la plaque.

Je suis officiellement candidat

Les inscriptions obligatoires en préfecture débutaient ce mardi 13 février. Dans la salle Claude Monet réservée à cet effet, les attachés de préfecture avaient dressé tables et documents pour recevoir les premiers candidats, qu'il s'agisse des élections municipales ou des élections cantonales. J'étais en bonne compagnie puisque Fabien Raflik, candidat PS dans le canton du Neubourg, Denis Szalskowki, candidat PS dans le canton de Brionne, Janick Lesœur qui avait mandaté sa directrice de campagne, candidate dans le canton de Val-de-Reuil, étaient là ainsi que Patrick Madroux, candidat de la droite, défait il y a sept ans dans ce canton, après qu'il avait espéré succéder à Bernard Leroy. Pour la petite histoire, je me suis inscrit à 10 h 15 avec ma suppléante, Nathalie Bellevin.
Y avait-il urgence à s'inscrire ? Il fut une époque où les premiers arrivés bénéficiaient des panneaux les mieux placés devant les mairies ou ailleurs. Aujourd'hui, la course n'a plus lieu d'être puisque les panneaux seront attribués par un tirage au sort qui sera effectué en préfecture le 20 février à 17 heures. On ne pourra donc coller ses affiches que le 21 après attribution du numéro concernant chaque candidat. Evidemment si les panneaux sont installés avant, rien n'interdira aux candidats dynamiques et déjà équipés d'y apposer leur visage et leur slogan ainsi que leur appartenance politique. Pour ceux qui en une évidemment.

12 février 2008

Distribution sous le soleil

Le ciel était avec nous et le soleil aussi. Nous laissons à la liste du maire, conseiller général sortant, le soutien de ceux qui découvrent subitement les grandes qualités d'Ernest Martin. Ces hommes sans mémoire se permettent aujourd'hui de lui déclarer leur amour et de le trouver à leur sauce après l'avoir combattu jusqu'à plus soif. Heureusement que nous n'avons pas la mémoire courte et que nous connaissons l'histoire de Louviers de ces trente dernière années. Je me souviens même d'un certain SAC (Service d'action civique) que j'ai fait condamner devant le tribunal correctionnel d'Evreux et qui usait de méthodes de voyous. Les matraques et les nerfs de bœuf n'avaient aucun secret pour ces équipages nocturnes. Depuis, le SAC a heureusement été dissous (sous la Gauche).
La municipalité sortante s'accroche aux branches (du moins quand elle ne fait pas abattre les arbres du jardin de la villa Calderon) et veut ratisser large : sarkozystes, centristes droitistes, centristes du centre, il y a du monde dans la maison du père même si on ne voit pas bien ce qui les unit.
Revenons à notre propos qui était cette belle distribution à la sortie de l'hôpital mardi. Christian Renoncourt, Nathalie Bellevin, Christine Théault, et moi-même avons vanté les mérites et les qualités de notre liste d'Union de la gauche et du candidat aux cantonales que je suis. La vérité du terrain, il n'y a que cela de vrai.

Quartier LOGIREP : « la mairie nous a abandonnés »

Les habitants des deux immeubles LOGIREP (près de soixante-dix familles) se sentent abandonnés par la municipalité actuelle : « En 2002, nous déclare CM, le maire nous a dit que les immeubles seraient démolis puisque le terrain est inondable. Depuis, rien n’a été fait pour nous. » Rien, c’est dire rien pour l’insonorisation des appartements, rien pour le double vitrage (sauf exception) et les économies d’énergie (chauffage collectif par le sol pas bon pour les jambes) rien pour le ravalement des façades qui semblent bien fatiguées. Rien pour les habitants eux-mêmes si ce n’est l’ouverture des jardins familiaux en 2001 qui ne vont pas sans problèmes.
« Nous avons demandé des robinets individuels avec compteur mais la mairie considère que les fontaines actuelles sont suffisantes. Nous ne sommes pas d’accord car il faut porter des charges lourdes sur de longues distances. Quant aux maisons de jardins, les gouttières ne sont pas toutes en bon état. On nous a dit de les réparer nous-mêmes mais nous ne sommes pas des hommes volants ! Quant au bois des maisons de jardin, il aurait bien besoin d’une couche de traitement de protection…Et puis parlons des déchets. Plus on bêche, plus on trouve de ferrailles et de matières en tout genre. C’est normal, le terrain était une décharge et il a été très mal nettoyé avant que la terre arable soit répandue. Avec le temps, on récolte toutes ces cochonneries mais nous n’avons pas de bennes pour les déchets malgré nos demandes. Vous savez ce qu’ils deviennent les déchets ? Ils les stockent près de la voie rapide et ils mettent une couche de terre dessus. Ni vu, ni connu. »
Autre source d’inquiétude : la nouvelle voie qui débouche près de l’immeuble du fond : « Certains automobilistes roulent à pleine vitesse et ne respectent pas le Stop. Comme les haies masquent la vue, nous avons toujours peur qu’un enfant se fasse renverser. »
Quant aux caméras (si chères à notre municipalité) celles qui fonctionnaient ont été détruites ou arrachées et non remplacées.
Que demandent, finalement, les habitants dans leur grande majorité ? Que le bailleur, la Société LOGIREP, les écoute et leur donne satisfaction pour ce qui concerne l’entretien et la rénovation. Et que la mairie fasse tout ce qu’elle peut pour trouver un bailleur social prêts à construire un collectif et des petites maisons de villes avec jardins pour accueillir des familles qui se sentiront bien chez elles et bien à Louviers.

11 février 2008

" la boite vocale est saturée " et le facteur aux abonnés absents

Le blog est un outil politique, c'est évident. Mais c'est aussi un outil de protestation. Voici trois jours (vendredi, samedi, lundi) que le quartier de la route de Pacy jusqu'à Pinterville, la route de Saint-Pierre, la Chaussée Decrétôt etc. ne voient pas passer le facteur. Trois jours sans quotidiens. Je me suis rendu à la Poste (service courrier) qui m'a conseillé de téléphoner à M. Fèvre, directeur du centre de distribution de Val-de-Reuil. Evidemment, il est comme le chien de Jean Nivelle et ne répond pas quand on l'appelle. Laissez un message dit la voix. Sauf que " la boite vocale est saturée ". Veuillez renouveler votre appel.
Renseignement pris, le facteur est malade. Il a bien le droit d'être malade. Et d'être soigné. Mais le service public c'est le service public et on ne laisse pas des quartiers entiers de Louviers pendant trois jours sans distribuer le courrier. Il y a tant de gens à l'ANPE qui seraient prêts à travailler à temps partiel et n'hésiteraient pas à s'investir dans cette noble tâche. Les services publics c'est vraiment très important. Dans le même temps on ferme les bureaux de poste dans les villages sous prétexte d'une meilleure organisation et surtout d'une meilleure rentabilité. Je me battrai pour que ces services-là soient maintenus et améliorés.

Le conseiller sortant n'a que deux pieds

Pour qui lit avec attention les documents du conseiller sortant et il est normal que j'en sois, une légère modification s'est produite dans le CV de l'homme politique. On lit : vice-président du conseil général et maire de Louviers. Le président de l'agglomération a disparu — provisoirement ? — comme si ce 3e titre était trop lourd à porter sur sa carte de visite. Il est vrai que nombre d'électeurs et d'électrices s'interrogent : " mais comment fait-il pour bien remplir toutes ces fonctions ?" D'autant plus que l'appartenance à la mairie, l'agglomération Seine-Eure, le conseil général, le comité d'expansion économique, l'assemblée des maires de France, la présidence fédérale des Radicaux de gauche, requièrent une présence attendue dans les commissions et les organes où telle et telle structure nécessitent une représentation. Un exemple au hasard : les membres du conseil d'administration du collège du Hamelet ne connaissent pas tous le conseiller général de Louviers-sud. Je souligne que le cumul des mandats est une tare du système français. Le conseiller sortant veut avoir un pied partout. Le problème c'est que, des pieds, il n'en a que deux ! Comme disait Lafontaine : " laissez-lui prendre un pied, il en prendra quatre ! "

10 février 2008

Le forcing de Guillemette Nos

Guillemette Nos, suppléante de Franck Martin et maire du Mesnil-Jourdain, s'est souvenue, vendredi dernier lors de la réunion de conseil municipal de sa commune, que la voie ferrée Evreux-Louviers passait sur son territoire. Alors que tout le monde pense que cette voie est sur Pinterville, la réalité est qu'elle se situe sur le territoire de Mesnil-Jourdain puisque le milieu de la rivière sépare les deux communes. Et comme le conseiller sortant a trouvé un os à ronger, il a demandé à sa supplétive de faire voter le conseil municipal contre le passage du train dans la vallée de l'Eure, ce que le conseil dans sa grande sagesse, a refusé. Délibération a été prise d'attendre le résultat des études lancées par la Région dont le président, ce soir-là, avait les oreilles qui sifflaient. Alain le Vern en a pris plein la pipe (alors qu'il ne fume pas) mais la fumée est venue jusqu'à Louviers si bien que le couple Martin-Nos s'est retrouvé grosjean comme devant comme l'aurait dit notre Molière national.

Bien connaître les dangers du CD 61

Mme Françoise Miquel, tête de liste UMP à Louviers est également remplaçante de Guy Auzoux dans la cantonale de Louviers sud. Lors des législatives, elle avait confondu Amfreville-la-Campagne et Amfreville-sous-les-monts. J'espère qu'elle a regardé une carte et sait que les hameaux du Coudray et du Lignon appartiennent à la commune de Quatremare. J'espère que Franck Martin a appris (grâce à son chauffeur ou son GPS) où se trouve La Mare-Hermier. Cet hameau est cher à mon cœur puisque mon oncle y habitait (Jean Recton) et que je jouais dans la ferme de Rosa Ménager (près de la mare) et celle de Joseph Lecomte, ancien maire d'Amfreville-sur-Iton. Françoise Miquel est certainement très cultivée et très diplômée. Elle veut se lancer dans la politique, pourquoi pas ? D'autres Parisiens l'ont fait avant elle et avec succès. Ils sont même devenus de vrais normands. Mais les municipales et les cantonales ne sont pas les législatives. Si l'étiquette politique aide à bien situer les candidats (certains sont sans étiquette et attentistes) on exige des candidats qu'ils sachent de quoi ils parlent et, par exemple, qu'ils sachent situer le CD 61 et ses sinuosités dangereuses. Les habitants exigent aussi que les élus soient omniprésents. Pas seulement au moment des campagnes mais toute l'année et partout. Ils veulent que les élus prennent leurs problèmes à bras le corps et, sans démagogie, qu'ils contribuent à trouver les bonnes solutions, les moins gênantes, les moins polluantes, les plus chargées d'avenir. Je ne suis pas chauvin mais tout de même, je pense qu'un enfant du pays connu du plus grand nombre a plus de chance de susciter la confiance qu'une inconnue qui gagne à être connue. Après l'élection.