7 septembre 2019

L'avenir de la 3e classe de l'école maternelle Jean Zay intéresse tous les Lovériens


La 3e classe est indispensable dans ce quartier Est de la ville.
La 3e classe de l’école maternelle Jean Zay (fermée par manque d’effectifs selon l’inspection de l’Éducation nationale) fait l’objet d’âpres discussions. Le maire conteste cette décision de fermeture de classe qui entraîne l’existence de deux classes à trois niveaux de 30 élèves et 31 élèves. Avec trois classes on pouvait distinguer les petits des grands, avec deux classes les conditions d’apprentissage ne sont plus aussi favorables. En effet les enseignants ont à leur charge des enfants allant de 3 à 6 ans (parfois 2 ans) eu égard à la scolarité obligatoire dès 3 ans.

A  l’évidence, la bataille engagée mérite de l’être. Qu’il s’agisse des parents d’élèves, des enseignants, du personnel de service, des élus, chacun est bien conscient de l’intérêt de cette 3e classe dans un quartier, qui plus est, pas forcément favorisé et dont l’origine sociale de certains enfants mérite une attention plus soutenue.
D’autant que certains d’entre eux ne parlent pas encore assez bien notre langue pour suivre une année scolaire profitable. On imagine l’attention que requiert ce type d’élèves si on veut que l’école publique joue son rôle d’intégrateur social et permette de lutter contre les inégalités comme elle devrait le faire.

Hier soir (notre photo PHD) une réunion publique a eu lieu dans la cour de l’école en présence du maire, François-Xavier Priollaud, de l’inspecteur de l’Education nationale, M. Beaudoin, mais également de membres de futures listes aux municipales comme Philippe Brun, Diego Ortega, Leila Seghir, ou encore Ingrid Levavasseur. Il va de soi que si par bonheur, la 3e classe rouvrait, chacun aimerait revendiquer une parcelle de cette victoire plus que symbolique. J’ai sollicité l’avis du maire au lendemain de cette rencontre pour mieux informer encore les parents et tous ceux qui s’intéressent à l’avenir des enfants. Je le ferai connaître dès que FXP me l’aura transmis.
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5 septembre 2019

Les municipales à Louviers : l'horizon se dégage du côté des écologistes et de « Changer Louviers ». Ils ont décidé d'unir leurs forces


Le rapprochement (lire le communiqué ci-dessous) entre les candidats putatifs aux municipales de Louviers de la liste de Philippe Brun-Ingrid Levavasseur (Changer Louviers) avec ceux d’Alexis Fraisse (EELV) est symbolique de l’important mouvement que connaît la société française. Nous sommes de plus en plus nombreux (à l’échelle du monde) à nous sentir directement concernés par les changements fondamentaux constatés dans notre environnement qu’il soit urbain ou rural. Sont mis en cause le système capitaliste, la course au rendement et à la rentabilité, la recherche du profit immédiat. Tout cela au détriment de notre cadre de vie. Les candidats aux municipales sus-nommés ont, par leur récente expérience personnelle, touché du doigt le malaise sociétal révélé par les politiques brutales et inhumaines des Trump, Bolsonara, Salvini et leurs homologues de l’extrême droite russe ou allemande. Non seulement, ils se moquent des dommages causés à l’environnement paysager mais ils favorisent volontairement la destruction d’un habitat humain ancestral comme en Amazonie.

Les préoccupations environnementales prennent donc chaque jour le pas sur des sujets qui, hier encore, dominaient les campagnes électorales locales à savoir les impôts, la gestion, les investissements, les personnalités. On prend enfin conscience des lourdes conséquences sanitaires qu’entraînent l’usage répété et constant des pesticides et autres épandages de produits phytosanitaires dangereux pour les hommes et les femmes. L’interdiction réclamée à cor et à cris du glyphosate (sans toutefois l’obtenir) démontre la puissance des groupes chimiques mondiaux et leur puissance nocive auprès des politiques.

Comme apiculteur, j’ai alerté à maintes reprises mes lecteurs sur les dangers que font courir des traitements systémiques de ces grandes industries chimiques appliqués aux abeilles et aux insectes pollinisateurs. Mais pas seulement à eux. Une enquête récente démontre que chaque année depuis une trentaine d’années, des populations entières d’insectes disparaissent de nos régions et de nos paysages (40 % dit-on !). Et avec eux des disparitions d’oiseaux des champs…sans oublier la diminution colossale des populations d’hirondelles, de martinets ayant de plus en plus de difficultés à se nourrir et à se reproduire.

Ainsi, devrait être présente à Louviers une liste (plusieurs ?) dont le programme sera dominé par des préoccupations environnementales. « Penser global et agir local » devient un impératif catégorique. Je lis, aujourd’hui, dans La Dépêche que le maire de Val-de-Reuil, Marc-Antoine Jamet et celui de Pinterville, Didier Dagomet, ont pris des arrêtés pour interdire l’épandage de produits pesticides à moins de 150 mètres des habitations. Ces deux maires imitent celui de Saint-Eloi-de-Fourques, le premier dans l’Eure à avoir décidé de réagir ! Ils savent que le préfet de l’Eure saisira la justice administrative pour obtenir l’annulation de ces arrêtés a priori illégaux. Mais ils savent aussi que les populations sont de plus en plus sensibles au respect de l’environnement, à la qualité des aliments, à la préservation de la santé humaine et de la biodiversité. Car là réside la danger immédiat et durable.


Communiqué : Le collectif « Vert Louviers, vers le futur » d’Alexis Fraisse rejoint Changer Louviers
 
« Le 14 juin dernier, lors d’une réunion qui a réuni une centaine de personnes, nous avons lancé un appel à toutes les bonnes volontés afin d’œuvrer à la transformation écologique, sociale et démocratique de Louviers, sur les bases du « programme des lovériens » que nous avions alors présenté.
 
Cet appel a été entendu. Après le ralliement d’Ingrid Levavasseur et des citoyens d’Eclosion démocratique, nous sommes très fiers et heureux de vous annoncer notre alliance avec les écologistes de Louviers conduits par Alexis Fraisse.
Depuis plusieurs années, les militants écologistes de Louviers œuvrent sans relâche pour améliorer notre qualité de vie et notre santé : ramassages citoyens, promotion du vélo, actions de recyclage, nettoyage des rivières, défrichage de la voie ferrée Louviers-Rouen… Ces simples citoyens, très engagés dans la vie civile, ont su éveiller les consciences des lovériens, qui sont chaque jour de plus en plus nombreux à embrasser la cause écologique.
Pour les porte-parole de Changer Louviers, cette convergence montre qu’une union de tous les partisans sincères de l’alternance est possible, avec des idées nouvelles qui laissent de côtés les querelles de chapelle d’hier. Forts de cette union, notre espoir de changer le destin de Louviers est à portée de main.
 
Changer Louviers est un mouvement populaire de citoyens lovériens voulant inventer des solutions pour changer le destin de notre ville, sans homme providentiel, et au delà des querelles partisanes. »

2 septembre 2019

« Rester digne » un livre écrit par Ingrid Levavasseur en librairie le 4 septembre

Ingrid Levavasseur.©JCH
Lors de l’entretien que m’avait accordé Ingrid Levavasseur il y a quelques semaines (lire sur ce blog) elle ne m’avait pas caché que l’écriture d’un livre était en cours avec la participation d’Emmanuelle Anizon, une journalistes de l’Obs, enquêtrice attachée au mouvement des gilets jaunes qu’elle a suivi pendant des mois sur les ronds points et lors des différentes manifestations.
A l’évidence, Ingrid Levavasseur devenu personnage médiatique à son corps défendant, présente un intérêt éditorial évident. Si on la compare aux autres figures du mouvement (Drouet par exemple ou encore Chalençon voire Jérôme rodriguès) Ingrid Levavasseur présente des caractéristiques moins caricaturales et avance des projets plus structurés. Il se trouve que l’Obs de cette semaine (du 29 août au 4 septembre) publie quelques bonnes feuilles nous permettant de mieux saisir la personnalité de « l’héroïne » télévisuelle et de mieux comprendre les raisons qui l’ont amenée à devenir une sorte de pasionaria bienveillante. C’est si vrai qu’Ingrid Levavasseur prenant conscience des réalités sociales et politiques du pays a rapidement renoncé à prendre la tête d’une liste lors des élections européennes tout en confirmant son intérêt pour la chose publique puisqu’elle sera sans doute candidate aux élections municipales de Louviers.
Ne brûlons pas les étapes. Comme le livre (1) sort ce 4 septembre, j’imagine que tôt ou tard une séance de signature aura lieu dans notre région, celle qui l’a vu naître et celle où aujourd’hui, elle tente de résoudre des problèmes aussi vitaux que la subsistance de sa famille et son avenir professionnel. En lisant les bonnes feuilles publiées, on devine la colère, d’abord, qui a animée Ingrid Levavasseur et progressivement une compréhension de la complexité du monde dont les réformes nécessaires occupent (ou devraient occuper) l’essentiel du temps de nos élus.
(1) « Rester digne » par Ingrid Levavasseur en collaboration avec Emmanuelle Anizon, 240 pages, éditions Flammarion.
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A la Sociétés d'études diverses de Louviers : le programme des conférences des mois à venir


La rentrée des classes marque aussi pour la SED, comme chaque année, la reprise de ses activités. Vous trouverez à la page suivante le programme de nos conférences pour les mois à venir. Mais auparavant, lors des Journées européennes du Patrimoine, le samedi 21 et le dimanche 22 septembre dans l’après-midi, nous organiserons des visites de la Maison du Parlement, rue aux Huiliers, et de la salle du textile du musée de Louviers (les horaires vous seront communiqués par la presse).
D’autre part, nous vous proposons une visite commentée de l’exposition qui se tient actuellement au musée de Giverny, « Ker-Xavier Roussel Jardin privé, jardin rêvé ». Elle aura lieu le mardi 24 septembre, dans les conditions habituelles, à 18 heures, après la fermeture du musée, au prix de 16 euros.
Une fois de plus, le musée de Giverny invite à découvrir un artiste injustement méconnu. S’il appartient au groupe des Nabis comme ses amis Bonnard, Vuillard ou Maurice Denis, Ker-Xavier Roussel (1867-1944) occupe une place à part et est l’un des peintres les plus originaux de la période postimpressionniste. Ses paysages méditerranéens aux couleurs rayonnantes, peuplés de nymphes et de satyres, tournent le dos à l’univers urbain et industrialisé, comme un rêve de retour à un âge d’or disparu. L’exposition, qui comporte une centaine d’œuvres, provenant pour la plupart de collections privées, montre également le talent de Roussel comme décorateur, en présentant plusieurs des cycles décoratifs conçus pour des commanditaires parisiens.

Programme des conférences pour les mois à venir
— Samedi 12 octobre 2019 : « Il y a 30 ans la chute du Mur de Berlin », par Cyril Buffet, chercheur et auteur d’ouvrages sur la France et l’Allemagne.
— Samedi 16 novembre 2019 : « La reconstruction en Normandie au lendemain de la Seconde Guerre mondiale », par Patrice Gourbin, professeur à l’École nationale supérieure d’architecture de Normandie. Cette conférence accompagnera l’exposition présentée par le Musée sur la Reconstruction de Louviers à partir du 8 novembre.
— Samedi 14 décembre 2019 : « Gaston Prunier (1863-1927), un peintre normand méconnu », par Nicolas Eprendre, cinéaste.
— Jeudi 16 janvier 2020 : En partenariat avec l’Université populaire, projection, suivie d’un débat, du film documentaire de Christan Clères J’aime pas Proust, en présence du réalisateur, du chef-opérateur, Nicolas Eprendre, et, sous réserve, de l’écrivain Philippe Delerm. Christian Clères est l’auteur du film consacré à Michel Bussi que nous avions programmé en avril 2018.

N. B Les conférences auront lieu à 16 heures, dans la salle Pierre Mendès France à l’Hôtel de ville de Louviers, mais la manifestation du 16 janvier se déroulera à 18 heures, dans la salle du Moulin, rue des Anciens combattants d’Afrique du Nord.

1 septembre 2019

La nouvelle patinoire de l'agglomération sera ouverte 12 mois sur 12. Ça glisse depuis samedi !


Le public attend la prestation de Brian Joubert.©JCH
Il y avait foule, hier, pour l’inauguration populaire de la nouvelle patinoire de l’agglomération Seine-Eure. Ce n’est pas étonnant. Louviers appartient depuis longtemps maintenant aux villes de glace si chères à Luc Tardif, ancien animateur du Drugsport qui connut les débuts et les déboires d’un équipement original dont on se demandait ce qu’il venait faire au milieu des gymnases, des stades et des pistes. L’audace revient à Odile Proust, ancien maire de Louviers ! C’est elle qui lança un projet controversé, débattu, puis finalement imposé. Si, avec le temps, Louviers est devenue célèbre dans le monde de la glisse c’est aussi grâce aux efforts des municipalités qui ont succédé à cette ancienne cadette de la droite chiraquienne, qu’il s’agisse de Franck Martin ou de François-Xavier Prilollaud.

Attardons nous un instant sur l’action de Franck Martin. Il est celui qui comprit (avant beaucoup) que l’avenir de Louviers ne se jouerait pas en solo. Qu’il faudrait agrandir les espaces et fixer des horizons plus larges. D’où l’idée d’une intercommunalité (fort décriée à l’époque) mais aujourd’hui revendiquée et devenue une banalité tant elle est évidente (1). Qu’il s’agisse d’urbanisme, de services publics, de tourisme, d’industrie, de liaisons routières et ferroviaires, de sport et peut-être un jour de culture, la communauté d’Agglomération Seine-Eure démontre son utilité, son efficacité, sa compétence. Un regret ? Que le prédécesseur de FX Priollaud n’ait pas accepté que la CASE joue pleinement son rôle à l’égard de la salle d’athlétisme de Val-de-Reuil alors même qu’était mutualisé le bel équipement qu’est l’ensemble nautique CASEO à Louviers. Tout cela c’est du passé et même Bernard Leroy, actuel président de la CASE et maire du Vaudreuil, est aujourd’hui convaincu du bienfondé de l’outil intercommunal qui, ces jours-ci, a encore fait ses preuves.

Non seulement GLACEO, du nom de la patinoire, fait l’objet d’un engouement qui ne devrait pas se tarir, mais en plus, depuis le 1er septembre, la communauté de communes Seine-Madrie a rejoint la CASE. La première réunion officielle de tous les élus des communes devant se tenir dans les jours qui viennent. Ce fut difficile, juridique, la bagarre entre Bernard Leroy et le préfet fut notoirement épique, mais la justice (pour l‘instant) a mis Seine-Madrie en Seine-Eure avec de grands projets industriels (mais pas seulement) au programme.

GLACEO c’est le royaume du patin à glace
On choisit ses patins…©JCH
Deux patinoires, une d’initiation, une pour les équipes (2) et les différentes disciplines de la glace (hockey, patin, syncho.…) Le tout dans un contexte favorable avec, non loin, CASEO et bientôt, tout près, un bowling de 12 pistes et un restaurant. Le tour de table a eu lieu, la CASE devrait délibérer bientôt pour choisir le maître d’œuvre avant une quinzaine de mois de travaux. A la mi-2021, le bowling et le restaurant pourraient être mis en service. FX Priollaud, le maire de Louviers, vice-président de la CASE en l’occurrence, insiste sur le caractère privé des deux projets (bowling et restaurant) dont le coût devrait avoisiner 4 millions d’euros à comparer aux 14 millions des patinoires et des équipements avenants. Rappelons le financement de GLACEO : le mouvement sportif 1 million d’euros, la Région, 2,5 millions d’euros, le conseil départemental de l’Eure 500 000 euros, le reste financé par la CASE soit 10 millions d'euros. Je ne m'attarde pas sur les détails techniques de l'équipement (surfaces etc.) Il suffit d'ouvrir l'œil et de comprendre le geste de l'architecte : un origami magnifique.

Je sais bien qu’il se trouvera des esprits chagrins (il y en a toujours)  pour discuter de l’utilité de ces projets touchant au monde du sport et des loisirs. Il ne faut pas faire la fine bouche. Notre société a besoin du développement du sport et des loisirs. Il s’agit d’un équilibre social, culturel, sportif, nécessaire aux hommes et aux femmes adultes mais aussi et surtout aux enfants qu’on doit initier tôt à la natation et aux pratiques sportives diversifiées. N’oublions jamais que « la santé c’est le mouvement » et que, par conséquent, les équipements qui favorisent la mobilité aident aussi à maintenir une hygiène de vie optimum.

C'est parti ! ©JCH
Certes, tous ces investissements induisent des dépenses de fonctionnement. Il faut  des salariés, des équipes d’entretien, des équipes administratives pour que le public soit accueilli dans les meilleures conditions de sécurité. Le déficit annuel de CASEO avoisine 400 000 euros pour près de 300 000 entrées recensées. Celui de GLACEO sera de l’ordre de 250 000 euros pour 60 000 entrées estimées. Mais GLACEO fonctionnera 12 mois sur 12 et permettra d’attirer des clientèles aussi différentes que des équipes de hockey extérieures à la CASE et des entreprises en quête d’offres de loisirs originales. Ces déficits induisent des subventions d’équilibre versées aux comptes des sociétés délégataires protégées par des conventions leur permettant d’assumer leurs responsabilités selon un cahier des charges précis.

Pour être un usager habituel de CASEO, je reconnais que l’équipement vieillit bien. Que le personnel est présent, attentif. Que les différents bassins et équipements divers (espace forme, sauna, hamam…) fonctionnent au mieux. La visite guidée d’hier (avec FXP en guide avisé) laisse entrevoir un avenir prometteur. Même si les 700 places assises n’étaient pas toutes occupées pour admirer Brian Joubert, il va de soi que l’architecture, la qualité des matériaux utilisés, le confort global de l’équipement vont attirer le chaland. Ce serait une juste récompense pour tous ces élu(e)s qui construisent l’avenir et améliorent la qualité de vie globale de notre région. Enfin, quand la CASE aura trouvé les solutions techniques pour améliorer les accès aux équipements (bouchon le jour de l’inauguration) peut-être en accord avec la SAPN pour repenser les aménagements de carrefour, le nirvana ne sera pas loin pour les amateurs d’endorphines.

(1)  L’intercommunalité des débuts unit Franck Martin (Louviers), Bernard Amsalem (Val-de-Reuil) et Nicole Cornier (Incarville)
(2)  Il existe à Louviers des associations de sport de glace bien vivantes. Elle seront heureuses d’apprendre que la patinoire restera ouverte toute l’année.
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