28 novembre 2009

Le 20e anniversaire des droits de l'enfant

La convention internationale des droits de l'enfant a vingt ans. La France l'a signée le 20 décembre 1989. Pourtant, on ne souffle pas les bougies de cet anniversaire partout. « Dans les territoires et départements d'outre-mer français, notamment à Cayenne, les droits de l'enfant ne sont pas correctement respectés », note Mohamed Aguezzailou, président de la section de Louviers de la Ligue des droits de l'homme. Six mille enfants ne seraient pas scolarisés dans le département. Le droit à des prestations familiales, à un état-civil ne serait pas toujours respecté non plus.

Les femmes et les enfants d'abord
A Louviers, la situation n'est évidemment pas la même mais la section locale mène aussi ses combats. « En 2009, nous avons notamment travaillé sur le dossier de la famille Dramé (NDLR : qui risquait une expulsion vers le Sénégal) dont le plus jeune des quatre enfants était âgé d'à peine un an », rappelle Gilles Béthon, président de la LDH pendant six ans.

Pour commémorer le vingtième anniversaire des droits de l'enfant, la section locale organise la projection du film « Camera kids » mardi 1er décembre à 20 heures, au cinéma Grand Forum (5 €).

Elle sera suivie d'un petit débat autour des droits de l'enfant. Ce documentaire de Ross Kauffman et Zana Briski montre les enfants aisés de Calcutta aller à la rencontre des enfants des rues. « Ces enfants ont dû apprendre à grandir très vite pour survivre, mais ils restent malgré tout des enfants », souligne Mohamed Aguezzailou.
La LDH de Louviers pense aussi aux prochains mois, aux autres luttes.
Elle veut orienter une partie de son travail sur les droits de la femme, où un long chemin est encore à parcourir. La section relaiera également les campagnes nationales. Ses membres seront présents sur les marchés pour distribuer le petit journal de la Ligue « Urgence pour les libertés ».

Les cabinets ministériels ne connaissent pas la crise

René Dosières (apparenté PS notre photo) est un député obstiné. Il s'est fait une spécialité à l'Assemblée nationale : éplucher les comptes de l'Elysée et ceux des cabinets ministériels. Pas une note de frais, pas un sondage, pas une augmentation qui lui échappent. Quand il a bien travaillé et disséqué les comptes, il écrit un rapport qu'il publie et fait autorité tant il a le sens de la rigueur et de la vérité comptable.

Ainsi, on apprend qu'en pleine crise économique et sociale (+ 52 600 chômeurs en octobre) les cabinets ministériels ne connaissent pas la crise. Les chauffeurs, cuisiniers, conseillers techniques, etc. sont embauchés à la pelle et les primes, les salaires, les défraiements connaissent une inflation énorme ! Le portefeuille est ouvert à tout va quand on demande aux classes moyennes et modestes de se serrer la ceinture.

Le Sarkozysme est une forme de cynisme : alléger la facture des riches et des nantis, alourdir le fardeau des autres et en mettre plein les poches des copains et des proches. Après tout, on travaille pour la France, on peut user à sa guise de l'argent des Français ! Ont-ils seulement conscience, ces gens-là (comme disait Jacques Brel) de l'insolence de leur attitude ?

René Dosières écrit : Alors que le gouvernement mène une politique drastique de réduction du nombre des fonctionnaires dans les administrations, l’analyse approfondie du document budgétaire consacré aux cabinets ministériels montre que les effectifs globaux des cabinets ont augmenté, eux, de 11,1% en 2009. S’agissant des rémunérations, l’augmentation atteint la progression vertigineuse de 56,8% (38,6 millions d’euros contre 24,6 millions en 2008).
En outre, les indemnités de sujétions particulières (autrement dit les primes de cabinet) augmentent de 20,6% (31,7 millions en 2009 contre 26,2 millions en 2008).
Ces augmentations démesurées sont incompréhensibles dans la période de crise qui frappe durement les Français.

27 novembre 2009

« Que le chat soit blanc ou gris, l'important c'est qu'il attrape les souris »

« …Il y a beaucoup de gens qui souhaitent faire bouger les lignes, changer ce clivage gauche droite qui est tellement bloquant. La question que je me pose et à laquelle je ne trouve pas de réponse est que le clivage gauche droite continue en profondeur de structurer l’électorat. » Franck Martin, président du PRG de l’Eure, le 30/04/2009 interviewé à l’issue de sa rencontre avec Corinne Lepage (MoDem)

Lors de la réunion du conseil municipal, lundi, le maire de Louviers s'est exclamé : «
« Que le chat soit blanc ou gris, l'important c'est qu'il attrape les souris », une citation de Den Xiaoping (notre photo) ancien dirigeant chinois et célèbre dictateur (1). Autrement dit, la fin justifie les moyens.

Ah, si les électeurs étaient aussi intelligents que lui, ils auraient déjà compris tout ce qu’il y a de ringard dans ce clivage gauche droite ! Mais, c’est bien connu, les Français sont des veaux. Où plutôt des ânes, enfin… des mules. Oui, c’est cela, ils sont têtus comme des mules et ne veulent rien changer à leur manière de penser la politique. Comme ils ne veulent rien savoir des réformes que leur propose le président de la République, pourtant leur dit-il, pour leur plus grand bien. Le bonheur, il faudra un jour le leur faire entrer à coups de pieds dans le cul ! Quel dommage !

Car, paradoxalement, Franck Martin — qui ne conçoit la vie politique qu’en terme de rapport de forces, d’affrontement, de conflits qu’il attise — rêve, laisse-t-il croire, d’une société fluide, consensuelle, apaisée, sans clivages. Une société où tout le monde serait d’accord sur tout en quelque sorte. Mais pour y parvenir, faut-il commencer par dépolitiser la vie locale. Il s’y emploie. La politique, n’est-ce pas le ferment de la division ? Alors, imaginez ! Plus aucune opposition, rien que des acquiescements quoi qu’il dirait ou proposerait. Les dinosaures de la Gauche rangés une fois pour toutes au magasin des antiquités. Ne serait-ce pas là le vrai bonheur ? Le seul ennui, c’est que cela ne s’appellerait plus la démocratie. Et le seul problème, mais il est de taille, c’est que les électeurs ne sont pas des débiles mentaux et qu’un grand nombre d’entre eux parviennent encore, en dépit de ce que certains médias leur font ingurgiter, à penser par eux-mêmes.

Franck Martin est depuis longtemps un professionnel de la politique, et pour durer, il est depuis un certain temps déjà prêt aux compromis, voire aux compromissions. En particulier avec la Droite. Il suffit de voir comment il ménage MM. Olivier Aubert et Benoît Vayrat au conseil municipal, dans le même temps où il cogne très durement sur la Gauche. À Louviers, pour se faire réélire après le refus des socialistes de participer à sa liste, il a dû compenser la défection des électeurs de gauche par ceux du centre-droit. Alors, évidemment, il lui conviendrait parfaitement que disparaisse le clivage gauche droite, et pas seulement au plan local.

À cette tâche, le président de la République, escamoteur en chef, s’y entend à merveille, brouillant les cartes et les repères, ayant annexé Jean Jaurès et Guy Môquet, bientôt Albert Camus si nous n’y prenons garde (2). Sa politique d’ouverture semant la confusion a fait des ravages dans l’opinion et avilit ce que la Politique a de plus noble dans sa fonction. Tous les mêmes, pensent beaucoup d’électeurs, puisque pour un portefeuille de ministre, le personnel politique de gauche le plus opportuniste : les Kouchner, Besson, Jouyet, pour ne citer qu’eux, sont passés à droite avec armes et bagages. Mais aussi parmi les chevaux de retour, guignant un dernier honneur avant qu’il ne soit trop tard : les Lang, Rocard, etc. Sans même parler de tous ceux qui, après s’être débarrassés de leur bagage idéologique, sont prêts, pour conserver ou gagner un mandat, à faire alliance avec le MoDem, c’est-à-dire la Droite qui n’ose pas dire son nom.

Ne soyons pas naïfs. En politicien madré qu’il est, Franck Martin n’a pas qu’un fer au feu. Et si son alliance surréaliste avec le Parti socialiste faisait long feu (3), nous le retrouverions demain, soyons-en convaincus, rallié aux Verts d’Europe Écologie, lesquels, derrière Dany Cohn-Bendit, n’ont qu’une idée en tête : faire alliance avec le MoDem pour mieux plumer la volaille socialiste. Cela, c’est vraiment son rêve, et c’est la réponse qui lui conviendrait le mieux pour surmonter le clivage gauche droite dont il voudrait la fin.

Reynald Harlaut (avec JCH)

(1) Den Xiaoping a décidé de réprimer les manifestations de la place Tian'anmen en 1989 : il ordonne aux forces de sécurité de tirer sur la foule. Appuyée par les chars, l'Armée populaire de libération investit la place Tian'anmen où étaient rassemblés les étudiants à Pékin et la fait violemment évacuer. Le nombre de victimes est évalué à 1 400 au cours du seul week-end, auxquels s'ajoutent plus de 10 000 blessés. Des dizaines de milliers de personnes sont également arrêtées dans les semaines suivantes.
(2) Heureusement son fils, Jean Camus, refuse à Nicolas Sarkozy le luxe de récupérer l'œuvre de son père, un libertaire qui rejeta tous les totalitarismes.
(3) Pour le moment, il se laisse courtiser par les instances dirigeantes du Parti socialiste qui surestiment largement son influence sur l’électorat eurois. Qui peut seulement imaginer Marc-Antoine Jamet et Franck Martin faisant campagne main dans la main aux régionales, compte tenu de la querelle permanente qu’ils entretiennent depuis des années ?

26 novembre 2009

Un peu de courage que diable ! Et sans insulter l'avenir

Le quotidien « Paris Normandie » d'aujourd'hui consacre quelques lignes à une intervention du maire de Louviers lors de la réunion du conseil municipal de lundi soir. Une fois de plus, Franck Martin m'a mis en cause publiquement sans que j'ai répondu à ses attaques ce que me reproche certaines personnes. Je vais donc les informer : elles doivent savoir que si les séances du conseil municipal sont publiques, les spectateurs assis au fond de la salle doivent se taire et écouter sagement les monologues du maire. C'est ni plus ni moins l'application du code municipal.

Le maire a, bien sûr, la possibilité de donner la parole au public en interrompant la séance ce qu'il ne fera évidemment jamais puisqu'il préfère attaquer les personnes sans leur donner les moyens de se défendre. Même si je ne peux pas riposter, je continuerai d'assister aux séances du conseil municipal et ne me contenterai pas de la retransmission par Internet. Rien ne peut remplacer un débat vif, vivifiant, contradictoire, à condition de discuter de sujets travaillés au préalable. Il est évident qu'un citoyen lambda ne peut valablement concourir avec un maire que s'il possède les mêmes éléments d'information d'où la nécessité d'un travail collectif partagé.

Le maire m'a chambré en déclarant tout de go : « président d'association, Houel est enfin élu ! » J'ai affronté le suffrage universel en UNE SEULE occasion. Je rappellerai que l'ancien conseiller général de Louviers sud, avant de devenir élu départemental, s'était présenté contre Jean Récher, dans le canton de Louviers nord, et avait essuyé un échec. On ne gagne pas à tous les coups.

D'autres défaites figurent à son palmarès : échec aux législatives, échec aux sénatoriales, échec aux cantonales…cela fait beaucoup mais jamais trop puisque le maire de Louviers a la réputation (légitime) d'être un candidat permanent. On l'annonce même en 5e position sur la liste PS des prochaines régionales ce qui réjouit, évidemment, tous les socialistes du coin ! Je blague évidemment.

Le maire de Louviers a donc tort d'insulter l'avenir. Il est assez épris d'histoire pour savoir qu'une élection n'est jamais jouée, que nul n'est condamné perpétuellement à la défaite et que les élections sont un flux et un reflux, métaphore marine qui plaira au commandant en chef du Marité.

Le travail intellectuel honnête frappe à la porte des consciences tranquilles

« Ne croyez vous pas qu'à Louviers, comme ailleurs, on n'aurait pas besoin de socialistes capables d'un travail intellectuel honnête et qui soit utiles à autres chose qu'à servir de courroie de transmission usée d'un député socialiste qui a dépassé l'âge de la retraite et d'un ambitieux parisien qui n'est toujours pas capable de prendre la mesure du territoire ? »

Cette citation brillante par son style très approximatif (je suis sûr que le texte n'est pas de Franck Martin) et ses fautes d'orthographe est due à l'un des principaux cadres de la Communauté d'agglomération Seine-Eure. Un cadre qui est, avant tout, le copain d'enfance et de lycée du président. Cela explique cette forme d'aveuglement et de béatitude et permet de comprendre pourquoi « le café radical » est surtout l'expression de lieux communs et l'écho de la parole du gourou.

Olivier Taconet, puisqu'il s'agit de lui, a grand tort de remettre le couvert sur l'affaire du chèque de la CGE (1) lors des municipales de 1989. Les joueurs de tennis savent bien qu'un service a priori gagnant peut faire l'objet d'un retour fulgurant. Franck Martin peut faire dire ce qu'il veut. Il est bel et bien demeuré candidat sur une liste (PS, PCF, CAG) qui avait reçu (en 1989) un don de 50 000 francs de la part de la compagnie générale des eaux ! Même si c'était légal c'était fort de café…radical.

Le maire de Louviers président de la CASE a passé deux heures en direct sur Internet à expliquer que jamais, au grand jamais, il ne mettrait un terme au contrat de délégation de service public de l'eau et de l'assainissement avec Véolia avant 2024 tellement il est fier de la manière dont cet affermage est conduit ! Il a redit avec insistance que le prix de l'eau-assainissement dépendant de la CASE (elle peut donc le baisser !) ce n'est pas une association qui viendra troubler l'excellente relation établie entre la CASE et le délégataire Véolia chargé également des transports urbains et scolaires, du ramassage des déchets (avec de pros problèmes humains)…

Selon le principe « responsabilité-transparence » que j'ai édicté et qui doit faire jurisprudence, le maire de Louviers doit ainsi assumer ses choix à 100 % sans tenter d'appeler Bernard Amsalem ou Odile Proust à son secours. En 1995, il a décidé de poursuivre sa route avec CGE-Véolia, en 2009, il confirme ses choix. Il en porte et en portera toute la responsabilité.

(1) Compagnie générale des eaux, ancêtre de Véolia.

25 novembre 2009

Les dirigeants du PS devraient ne pas oublier ce qu'est la force militante

Dans un article paru Dans Libération d'hier, intitulé « les chefs du PS s'écharpent, les militants s'échappent » François Wenz Dumas écrit : « Au moins 48 000 adhérents du PS n'ont plus donné de nouvelles depuis la défaite de Ségolène Royal. Il en reste encore 150 000. C'est plus qu'au PCF passé depuis 2006 sous la barre des 100 000, bien plus que chez les Verts ou au NPA d'Olivier Besancenot, crédités chacun de 9 000 adhérents au mieux et qu'au parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon qui doit en compter 6000. Sans parler des radicaux de Gauche (PRG) simple club d'élus locaux. »

Et c'est ce simple club d'élus locaux qui hériterait de trois places sur 16 (titulaires) dans notre département dont la première (éligible) échoirait au maire de Louviers. Les dirigeants du PS devraient s'interroger pour savoir qui va faire la campagne départementale sinon des militants convaincus de la qualité de leur liste et de celle des candidats. Les amis de Franck Martin sont une vingtaine dans la région de Louviers et son résultat des législatives (4,8 %) et même celui des sénatoriales (avec des maires plus avertis) ont démontré qu'au-delà du territoire de la CASE, les électeurs de l'Eure ne connaissent pas le maire de Louviers. Sa puissance militante est donc très limitée.

Une question se pose : au-delà de l'accord politique d'affichage, qu'apporte Franck Martin à la liste PS ? Beaucoup d'ennuis. Quand on dresse la liste des inconvénients et des avantages de ce choix, on voit bien que sa présence va démobiliser nombre de militants PS de la 4e circonscription et, malheureusement, sans doute des électeurs. D'ici le 14 février (et non le 6) la vie politique peut encore nous réserver des surprises. Souhaitons qu'elles soient bonnes pour le combat que nous menons.

Principes de responsabilité et de transparence

Je suis, à mon corps défendant parfois, devenu une personne publique depuis que j'ai affronté le suffrage universel au scrutin uninominal qui n'a rien à voir, on le sait, avec le scrutin de liste à la proportionnelle où les candidats — et donc les futurs élus — sont choisis par les partis plus que par les électeurs. In fine, ce sont eux qui tranchent mais sur des critères dépassant largement la seule personnalité des impétrants.

Devenu personne publique (bien que n'ayant évidemment jamais émargé sur les fonds publics) je dois aux lecteurs de ce blog des principes de responsabilité et de transparence sur mes actes publics mais, parfois, aussi sur mes conduites privées qui démontrent la cohérence entre ce que je dis et ce que je fais.

Franck Martin, dans un commentaire très insidieux, laisse entendre que j'ai fait appel à l'enseignement privé alors que je clame partout mon attachement à un grand service public de l'Education nationale. Il a raison. Et j'ai raison de préciser pourquoi j'ai agi ainsi. L'un de mes enfants, scolarisé au collège du Hamelet, vivait une classe de 4e catastrophique tant du point de vue scolaire que du point de vue « affectif ».

Après plusieurs rencontres avec le professeur principal et Mme Gubian, aucune solution acceptable ne m'a été proposée. Et sans reprendre à mon compte la phrase de Camus « si je devais choisir entre ma mère et la justice, je choisirais ma mère » je dois reconnaître que j'ai avant tout cherché l'intérêt de mon enfant. Je me suis tourné vers les principaux des collèges des Fougères et Ferdinand Buisson à Louviers et ai essuyé un refus d'admission dans l'enseignement public au nom de la carte scolaire. Et donc au nom de principes figés, étroits, rétrogrades.

je n'avais pas d'autre solution que de me tourner vers l'enseignement privé sans que mes convictions aient, d'un iota, changé. Mon fils, après avoir réussi son BEPC, a ensuite intégré le lycée Decrétôt (public) y a réussi son bac pro et son BTS hôtellerie-restauration avant de passer avec succès une licence professionnelle (publique) qui lui a permis de décrocher un CDI. Je le dis à tous les parents, les situations d'échec scolaire peuvent être surmontées, l'un de mes fils en est la preuve éclatante.

Voilà comment j'ai rencontré (provisoirement) l'enseignement privé et voilà pourquoi je n'ai absolument pas à rougir de ma conduite. Je demeure un fervent partisan de l'Education nationale laïque, gratuite, obligatoire, et je défendrai toujours la primauté de cet enseignement. Mais, en père cohérent, j'ai payé de mes deniers ce que j'avais à payer sans jamais me plaindre ou rechigner. Et si j'avais été élu, j'aurais fait comme M. Doucet le faisait (1) j'aurais voté contre les subventions à l'enseignement privé sur la base de l'axiome : enseignement privé, fonds privés, enseignement public, fonds publics.

Certains lecteurs s'étonneront peut-être de me voir faire ce choix de dévoiler cet aspect de ma vie familiale mais j'ai opté pour une voie : répondre à toutes les attaques directes ou plus perverses. Et je continuerai en homme responsable.
(1) Il lui est arrivé de s'abstenir ou de sortir de la salle au moment du vote.

24 novembre 2009

Remarques après la réunion du conseil municipal en direct sur Internet

Je reviens, car ce débat est intéressant, sur la confidence du maire à Olivier Aubert conseiller municipal UMP. Si j'ai bien entendu la phrase prononcée lors de la réunion du conseil municipal, Ladislas Poniatowski a écrit à Franck Martin pour lui préciser qu'on ne pouvait comparer la légitimité d'un élu et celle d'un président d'association. Je suis entièrement d'accord avec cette lecture du sénateur. Un élu tient sa légitimité du vote des électeurs et un président d'association celle de quelques dizaines de volontaires engagés. Ce n'est pas comparable.

Mon interrogation tient plutôt dans la volonté du maire de Louviers d'affirmer publiquement cela alors que personne, en tout cas pas moi, ne conteste cette évidence démocratique. C'est bien pour cela que, sur ce blog, j'ai souligné dès mon élection à la présidence de l'« Association pour l'amélioration du cadre de vie et de l'environnement » qu'un élu pouvait se tromper dans ses choix ou ses dérives (car il a eu l'onction du suffrage) alors qu'un associatif ne le peut pas sous peine d'être ridiculisé. Voilà pourquoi nous devons avancer à pas lents dans l'affaire Véolia. Nous devons tout vérifier avant d'affirmer les faits que nous dénonçons.

C'est ainsi que je ne risque pas d'être démenti quand je prétends qu'un compteur d'eau coûte environ 50 euros et que Véolia le loue 40 euros, à l'usager, à l'année (cette somme comprenant un entretien qui n'est quasiment jamais fait et un remplacement tous les 14 ans en moyenne alors que le mien a été changé au bout de 20 ans !) je peux tranquillement certifier que 40 euros multipliés par 20 font 800 euros et que c'est cher payé pour un compteur même pas équipé d'un détecteur de fuite à distance !

Autre remarque : les admissions en non valeur. Nom savant trouvé par les agents du Trésor pour qualifier les titres de recettes émis par la ville de Louviers et demeurés impayés. Le maire déplore que le total de ces admissions en non valeur augmente d'année en année. Il n'est pas sûr, c'est du moins ce qu'il affirme, « que tout soit fait pour récupérer les sommes dues.» Et, prenant l'exemple des cantines scolaires, il explique « que des familles doivent être responsabilisées. » Alors que la crise économique frappe les familles les plus modestes et que ce sont évidemment celles-là, en majorité, qui ne peuvent pas payer leurs dettes. J'ai souvenir d'un autre Martin qui, dans la même situation, n'aurait même pas osé se poser cette question. Souvenir d'un vieux cheval fourbu sorti d'une écurie en forme de grotte préhistorique…et toujours prêt à galoper !

Enfin, la mémoire de Michel Doucet. Il s'agissait de la première réunion du conseil en son absence. Nathalie Bellevin, qui lui succède, dans un mot bien tourné, a eu la délicatesse d'évoquer la mémoire du couple formé par Michel et Jeanne Doucet, deux socialistes convaincus. Michel fut adjoint au maire de 1995 à 2007 et un élu soucieux des deniers publics et pointilleux sur les dépenses.

Les socialistes préparent la campagne des régionales

Les socialistes se mettent en ordre de bataille pour réussir leur campagne électorale des régionales des 14 et 21 mars 2010. En tant que membre suppléant du conseil fédéral, il ne m'appartient évidemment pas de publier des listes de noms qu'il eût été souhaitable de taire jusqu'à la conférence de presse qu'organisera la fédération après le 3 décembre jour du vote dans les sections. Je ne m'étendrai pas sur les fuites organisées que j'ai dénoncées sur ce blog.
Plus pertinente a été la réunion organisée à Val-de-Reuil, hier soir, par la section locale. Alain Le Vern, président sortant, était invité à rencontrer les membres de différentes sections de la 4e circonscription et au-delà puisque des élus et des militants de Vernon, les Andelys, Gaillon, Routôt etc. étaient présents.
Alain Le Vern était en bonne forme. Il a su mobiliser les militants en vue d'une campagne difficile mais la Droite et l'envoyé spécial de Nicolas Sarkozy savent qu'ils auront en face d'eux des élus et des candidats fortement motivés. Il est d'ailleurs un peu tôt pour dévoiler stratégie et programme.
François Loncle a finement interrogé la tête de liste PS de la région sur les alliances de premier tour. Sa question a été très largement applaudie…

23 novembre 2009

Le maire noie le poisson dans « le bocal lovérien »

Le maire de Louviers s'est livré à un grand show télévisé sur Internet et en direct hier soir devant le conseil municipal. Trois caméras, en diagonale, en verticale et en horizontale, pourquoi ? Pour mettre en valeur le spectaculaire argumentaire en défense de Véolia environnement, véolia propreté, Véolia transports…

Grâce au logiciel mis à sa disposition par la multinationale Véolia, le maire s'est lancé dans une grande explication (parfois confuse, souvent alambiquée) visant à prouver que la délégation de service public (affermage, concession, régie intéressée) est plus à même de satisfaire les usagers que la régie publique. Autrement dit que l'entreprise Véolia est meilleure à tous points de vue que le service public rendu par des cadres, des techniciens, des ouvriers professionnels dévoués à la cause commune.

Franck Martin a endossé les habits des différents rôles : capitaliste avec cigare, manager avec graphiques, expert en réseau et en recherche de fuites, chimiste quand il s'agissait d'analyser les eaux chargées d'hydrocarbures…on se demande bien comment cet homme-là n'est pas encore devenu l'adjoint de M. Proglio, le nouveau PDG d'EDF et toujours membre du directoire de Véolia…Que les gros salaires lèvent le doigt !

Je ne reviendrai pas en détails sur toutes les contre-vérités assénées par le maire pour illustrer son parti pris. Je vais prendre l'exemple qui me semble le plus frappant et que tout un chacun peut vérifier en demandant les documents à la CASE. Franck Martin a voulu réduire au silence ses opposants au « Tout Véolia » en assurant que la marge de la multinationale dans ses contrats sur l'eau était de 2 % et que donc, une régie publique ne pourrait pas faire mieux.

Je m'appuie sur la marge net de Véolia-Eau. Qu'est ce que la marge net : « Le résultat net (ou bénéfice net) d'une entreprise sur une période donnée (par exemple : une année, un exercice) est égal à la différence entre, d'une part, les produits et, d'autre part, les charges (d'exploitation, financières et exceptionnelles) engagées sur la même période, ainsi que l'impôt sur les sociétés. Le résultat net est partagé entre les actionnaires (paiement du dividende) et les réserves et provisions. Le résultat net peut donc prendre la forme d'une perte(résultat net négatif) ou d'un bénéfice (résultat net positif). »

Quand on lit le rapport remis par Véolia au président de la CASE, on découvre les vraies marges nettes du grand groupe. Je les ai calculées pour chaque contrat : eau potable secteur de Louviers-Incarville La Haye-le-Comte : marge nette : 6,7 %, Heudebouville, marge nette : 5,3 %, Val-de-Reuil, le Vaudreuil etc. marge nette : 8,7 %, Pont-de-l'Arche etc. marge nette : 10,2 %, Acquigny, marge nette : 20 %, La Haye-Malherbe, marge nette : 4,3 %, Connelles, marge nette : 12,56 %, La Vacherie, Marge nette : 28 %, Amfreville-sous-les-Monts, marge nette : 12,88 %,Andé-Herqueville, marge nette : 7 %…
Site de production de Louviers-Val-de-Reuil, marge nette : 7 %, Vironvay Pinterville, marge nette : 9,9 %…

En ne prenant que cet exemple, on voit bien que le maire de Louviers, avec ses 2 % de marge nette nous bourre le mou. Et c'est bien évident. Les multinationales ne travaillent pas pour faire un bénéfice de 2 %. Le maire de Louviers nous prend donc pour des gogos et les usagers avec.

Comme il nous prend pour des gogos quand il affirme, sereinement, que « La vie est un songe » de Calderon, fut la première vraie pièce de théâtre jouée à Louviers, évidemment, grâce à lui. Et « Le Brave soldat Schveik » de Bertold Brecht, et « La Cuisine » d'Arnold Wesker, joués à la salle des fêtes, ce n'est pas du théâtre peut-être ? Franck Martin, il y a eu une vie avant votre arrivée à la mairie !

Comme il nous prend toujours pour des gogos quand il affirme que le Comité d'Action de Gauche en 1989, a refusé les 50 000 francs généreusement offerts par la Compagnie générale des eaux pour la campagne des municipales. Le CAG (j'en étais) a voté contre cette offre au sein du groupe des candidats mais Alain Bureau, tête de liste PS, a décidé d'accepter le chèque puisque Mme Proust (UMP) touchait autant. Les candidats du CAG, dont Franck Martin, ne se sont pas retirés de la liste pour autant !

La conclusion : Christian Renoncourt, Nathalie Bellevin, pour le PS, Claudine Batard, pour le PCF (Sophie Ozanne du NPA sera certainement d'accord) ont confirmé que lors de la prochaine campagne électorale, ils et elles défendront le retour en régie publique des services délégués. Ils se doteront des moyens juridiques, financiers et techniques, pour atteindre cet objectif essentiel. D'ici là, comme dirait M. Alcala, de l'eau (non potable) coulera sous les ponts de Louviers.

Contre la fessée !

Edvige Antier, député UMP a émis l'idée de faire voter une loi interdisant la fessée et tout châtiment corporel. 82 % des Français considèrent qu'elle a tort. Je fais partie des 18 autres pour cents qui sont totalement opposés et en toutes circonstances aux violences physiques des parents à l'égard de leurs enfants.
Frapper un enfant est un signe de faiblesse. C'est la preuve qu'on se laisse dominer par une situation ou une colère. La résolution des conflits entre parents et enfants doit être médiatisée, expliquée, verbalisée. J'ai confiance. En Suède, 75 % des Suédois étaient opposés à l'interdiction de la fessée, ils ne sont plus que 10 % dix ans après le vote de la loi. Il en ira de même en France. Courage, Edvige.

Il faut que je m'explique sur l'union de la Gauche PS-PRG

Le compte-rendu du conseil fédéral du Parti socialiste de l'Eure sur le blog de José Alcala (et sur le mien) fait du buzz. Chacun y va de son couplet anonyme ou non pour se féliciter, le plus souvent, de la mise au jour des réactions et des réflexions de certains socialistes qui ne s'attendaient pas forcément à ce qu'une réunion réservée aux élus du PS se tranforme en forum public. La mode des téléphones portables laissés ouverts est-elle en train de gagner la province ?

Le sujet : la présence ou non de Franck Martin, sur la liste d'union PS-PRG dans l'Eure lors des régionales de mars 2010 ? Je dois être clair et dire que ce qui suit ne représente pas la position du PS mais la mienne. Lorsque je publie des communiqués ou des textes collectifs, je le précise. Alors ? Oui je suis favorable à une liste d'union de la Gauche dès le premier tour lors des prochaines élections régionales en Haute-Normandie. La Gauche ? C'est-à-dire le PS, le PCF, les Verts, le PRG, Le Parti de Gauche et, pourquoi pas, le NPA si ce parti acceptait de gouverner avec les socialistes, ce qu'il refuse.

Mais :
— Les Verts ont annoncé qu'ils feraient cavaliers seuls au premier tour sur une liste Europe-Ecologie. Ils souhaitent capitaliser leur bon résultat des européennes.
— Les militants du PCF viennent de décider de partir au premier tour sous l'étiquette Front de Gauche avec le Parti de Gauche et le mouvement de Piquet (ancien NPA).
— Un accord national a été passé entre le PS et le PRG, accord repris par Alain Le Vern, tête de liste socialiste régionale PS, qui souhaite l'union dès le premier tour. En Seine-Maritime, l'accord ne pose aucun problème. Ni sur le projet, ni sur les personnes. Le PRG et le PS travaillent la main dans la main.

Dans l'Eure, c'est beaucoup plus compliqué car le président de la fédération du PRG n'est autre que Franck Martin qui bouffe du socialiste à chaque occasion et s'essuie les pieds sur ses représentants locaux à tout bout de champ. Le maire de Louviers est candidat à toutes les élections depuis des années. Comme il ne pratique que le rapport de forces et celui du faible au fort, il procède par chantage. Ainsi, lors des dernières élections régionales en 2004, il a menacé de rejoindre Hervé Morin (Nouveau centre) si le PS n'intégrait pas dans son programme la réunification de la Normandie selon un calendrier précis. Heureusement il s'est trouvé une Catherine Fillâtre (imposée par Franck Martin) conseillère municipale lovérienne et PRG pour accomplir six années au conseil régional dans une solidarité sans faille avec la majorité PS,PCF,PRG,Verts.

Aujourd'hui, on ne parle plus de Catherine Fillâtre (elle va retrouver ses élèves puisqu'elle est enseignante). Le candidat éligible pressenti pour le PRG serait Franck Martin qui a perdu son mandat de conseiller général (et patati et patata) et veut recouvrer un certain niveau de vie puisqu'il est en désaccord avec de nombreux points du projet politique commun.

Comment le maire-président de la CASE peut-il donc accepter d'être le colistier de Marc Antoine Jamet, dont il a fait son principal adversaire depuis 2001 et instruit son procès en permanence, désigné comme tête de liste PS (et sans doute de la liste d'union) qu'il voue aux gémonies ?
Comment, par voie de conséquence le PS peut-il accepter que le candidat PRG éligible soit celui qui lui veut le plus grand mal ? Ses récents propos appelant à la réconciliation, au dialogue, sa politique de la main tendue ne sont rien d'autres que la possibilité de nous tordre un peu plus le bras ! On a déjà donné. La duperie c'est fini.

Pourtant, une possibilité d'accord entre le PS et le PRG existe, selon moi. Que les dirigeants respectifs des deux partis prennent conscience de l'image que créerait la proximité des maires rolivalois et lovériens distribuant ensemble sur le marché de Louviers ou celui de Val-de-Reuil ? Le souvenir du dossier Immochan est-il si loin dans le temps ? Que vont penser les électeurs et les électrices ? La présence sur la liste d'Union PS-PRG de l'ancien conseiller général de Louviers sud serait un moins pour cette liste. Les militants du PRG — moi aussi j'ai des amis partout à gauche et moi non plus je n'ai pas d'ennemis à gauche — doivent relayer ce message simple : tout faire pour l'union, même quelques sacrifices individuels.

Au second tour, tous les progressistes ont vocation à se retrouver pour gagner et conserver lq Région bien à Gauche.

(1) Qui a présenté une liste d'union de la gauche aux municipales de Louviers sinon le PS, le PCF, des sans partis…

22 novembre 2009

Les sondages ? A prendre avec des gants…

Un récent sondage effectué ces jours derniers sur les intentions de vote lors des prochaines élections régionales donne les résultats suivant sur le plan national : UMp-NC, 28 % (-1) PS, 22 % (+1) Europe-Ecologie, 16 % (+1) Front national, 9 % (stable) Front de Gauche, 6 % (stable) Modem, 7 % (-1). Ces résultats ne prennent pas en compte les scores du NPA, des écologistes indépendants et de nombreuses listes dissidentes, de droite et de gauche.

A première vue, la Gauche est majoritaire en voix et nettement. Si Europe-Ecologie maintient ses scores à hauteur de 15 % le 14 mars, il s'agira d'une petite révolution à Gauche puisque les exécutifs devraient prendre en compte plus sensiblement, le programme des alternatifs : décroissance, arrêt de certains projets d'infrastructures routières, accélération des programmes de « développement durable » etc…

A droite, on constate que la liste UMP-NC n'a pas de réserve de voix d'où la volonté de Nicolas Sarkozy de vouloir instaurer un mode de scrutin nouveau à un seul tour ! Ce serait la seule façon de « fausser » le suffrage universel au bénéfice exclusif de la Droite. Le Conseil constitutionnel laissera-t-il faire ? Le Conseil d'Etat consulté pour avis a déjà donné un avis négatif. A suivre avec attention.

Chez M-real comme ailleurs, les licenciements, ça suffit

Les habitants du canton de Pont-de-l’Arche et de toute la région sont inquiets. Les menaces sur l’emploi s’accélèrent à un rythme effréné. Chez M-real, à Alizay, l’unité de fabrication de la pâte à papier a stoppé ses activités depuis le mois de février dernier. La direction avait présenté cette mesure comme une mesure provisoire mais il semble bien, malheureusement, que la fermeture définitive figure dans les projets des dirigeants. Ce qui porterait un nouveau mauvais coup à l’emploi.

Les salariés, les élus, les syndicalistes ont créé un collectif pour le maintien et de le développement de l’emploi chez M-real. Ils militent pour que la situation économique cesse de se dégrader et veulent empêcher la délocalisation des activités industrielles vitales pour l’emploi et la cohésion sociale.

Une pétition est actuellement en circulation dans notre région. Elle doit exprimer le soutien de toute la population à l’égard des salariés menacés et forcer les industriels et les pouvoirs publics à prendre conscience des conséquences dramatiques pour les salariés menacés et leurs familles.
« La liste des entreprises qui ferment ou licencient rien que dans notre secteur, donne le vertige. Il faut que ça s’arrête. Chez M-Real, la production de pâte à papier est arrêtée depuis le mois de février dernier et c’est maintenant le chômage partiel.
Avec M-Real (415 emplois) c’est plus de 1 000 emplois qui sont en jeu dans notre région.

Avec les soussignés je me prononce pour :
— le rédémarrage immédiat de l’usine de pâte à papier.
— Le maintien de tous les emplois chez M-real tant pour les embauchés que pour les sous-traitants,
— De nouveaux investissements rapides sur le site (station de désencrage, biomasse,fabrication de granulés de chauffage) et le développement de l’emploi durable.

Le collectif comprend les organisations, partis et syndicats suivants : CGT, CFE-CGC,FILPAC, PCF,NPA,PS, MRC,PRG, Les Verts.

Les organisations signataires étaient présentes (notre photo) sur le marché de Louviers, samedi. Elles ont été rejointes par François Loncle, député, Sophie Ozanne et Christian Renoncourt, conseillers municipaux de Louviers ainsi que des élus du conseil municipal de Pont-de-l'Arche et d'autres communes.