Le quotidien « Paris Normandie » d'aujourd'hui consacre quelques lignes à une intervention du maire de Louviers lors de la réunion du conseil municipal de lundi soir. Une fois de plus, Franck Martin m'a mis en cause publiquement sans que j'ai répondu à ses attaques ce que me reproche certaines personnes. Je vais donc les informer : elles doivent savoir que si les séances du conseil municipal sont publiques, les spectateurs assis au fond de la salle doivent se taire et écouter sagement les monologues du maire. C'est ni plus ni moins l'application du code municipal.
Le maire a, bien sûr, la possibilité de donner la parole au public en interrompant la séance ce qu'il ne fera évidemment jamais puisqu'il préfère attaquer les personnes sans leur donner les moyens de se défendre. Même si je ne peux pas riposter, je continuerai d'assister aux séances du conseil municipal et ne me contenterai pas de la retransmission par Internet. Rien ne peut remplacer un débat vif, vivifiant, contradictoire, à condition de discuter de sujets travaillés au préalable. Il est évident qu'un citoyen lambda ne peut valablement concourir avec un maire que s'il possède les mêmes éléments d'information d'où la nécessité d'un travail collectif partagé.
Le maire m'a chambré en déclarant tout de go : « président d'association, Houel est enfin élu ! » J'ai affronté le suffrage universel en UNE SEULE occasion. Je rappellerai que l'ancien conseiller général de Louviers sud, avant de devenir élu départemental, s'était présenté contre Jean Récher, dans le canton de Louviers nord, et avait essuyé un échec. On ne gagne pas à tous les coups.
D'autres défaites figurent à son palmarès : échec aux législatives, échec aux sénatoriales, échec aux cantonales…cela fait beaucoup mais jamais trop puisque le maire de Louviers a la réputation (légitime) d'être un candidat permanent. On l'annonce même en 5e position sur la liste PS des prochaines régionales ce qui réjouit, évidemment, tous les socialistes du coin ! Je blague évidemment.
Le maire de Louviers a donc tort d'insulter l'avenir. Il est assez épris d'histoire pour savoir qu'une élection n'est jamais jouée, que nul n'est condamné perpétuellement à la défaite et que les élections sont un flux et un reflux, métaphore marine qui plaira au commandant en chef du Marité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire