Les socialistes réunis autour de François Hollande ont décidé de mettre sur pied une cellule de surveillance des déplacements de Nicolas Sarkozy. Face à la multiplication de ses voyages en province et face à une campagne électorale de la part d'un candidat-président qui masque ses intentions, il est important de relever au plus près les frais engagés par l'Etat pour la préparation, la sécurité, le transport d'un président abusant de sa fonction et de l'argent public.
Avec René Dosière, député attentif depuis des années aux dépenses de l'Elysée, on peut être sûr que rien n'échappera à sa vigilance. On saura mieux ainsi ce qui a trait à l'action d'un président de la République dans la campagne et à celle d'un candidat en campagne. Il est en effet difficile distinguer ce qui sépare l'un de l'autre.
La mise en place de cette cellule d'un genre nouveau est indispensable. Cette innovation me donne une idée. Il serait bien que les blogueurs de gauche, favorables à la candidature de François Hollande, s'unissent pour relever les innombrables mensonges et approximations proférées par les snipers de l'UMP. Qu'il s'agisse de la personnalité de François Hollande, de sa crédibilité ou de ses propositions, l'UMP les caricature à tout va créant une sorte de halo brumeux visant à empêcher de mieux comprendre les intentions du candidat choisi par les primaires socialistes.
Je lance un appel à mes lecteurs : n'hésitez pas à me faire savoir, par la voie que vous jugerez la plus efficace, les contre-vérités et actions choquantes de la droite dure et de l'extrême droite. La campagne électorale 2012 se jouera aussi sur Internet. Nous devons assurer une veille constante et des contre-attaques rapides.
17 décembre 2011
16 décembre 2011
Les communautés d'agglomérations de Rouen et Seine-Eure pacsées pour le meilleur
![]() |
Thierry Delamare, Franck Martin, Laurent Fabius, Patrice Yung et Frédéric Sanchez (photo JCH) |
15 décembre 2011
François Loncle : « la diplomatie française vise-t-elle à renverser le régime syrien »
« La situation en Syrie est de plus en plus préoccupante. L'attitude intransigeante du régime syrien a conduit l'Union européenne, la Ligue arabe et les États-Unis à décider une série de sanctions à l'encontre de plusieurs dirigeants syriens. Mais le gouvernement français a, lui, adopté une position en pointe, en recourant à une rhétorique résolument interventionniste.
Il s'est ainsi prononcé en faveur d'une ingérence internationale, bien que celle-ci ne peut avoir l'approbation de l'ONU, en raison de l'hostilité affichée par la Russie et la Chine. Il a proposé l'instauration de « couloirs humanitaires sécurisés » dans le nord de la Syrie, alors que ce projet est catégoriquement rejeté par le chef du Bureau des affaires humanitaires des Nations unies. La France est enfin le seul pays à avoir reconnu comme « interlocuteur légitime » le Conseil national syrien (CNS) qui regroupe une partie de l'opposition.
M. François Loncle demande au ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes de clarifier sa diplomatie à l'égard de la Syrie. Il voudrait savoir si la France étudie la préparation d'une opération militaire, dans la mesure où la sécurisation de zones ou de convois nécessite une protection armée et, en conséquence, l'emploi éventuel des armes. Il souhaiterait que le ministre lui indique si le gouvernement est prêt à envisager une telle intervention militaire, même sans l'aval de l'ONU et sans mandat précis. Il désirerait également connaître le rôle exact joué par les agents du service action de la DGSE et les officiers du Commandement des opérations spéciales (COS), dépêchés en Turquie et au Liban, auprès des militaires syriens ayant fait défection. Il aimerait savoir si le soutien opérationnel et logistique fourni par la France à l'Armée syrienne libre (ASL), composée des déserteurs, implique des livraison d'armes. Enfin, il demande au ministre si l'objectif de la diplomatie française consiste à renverser le régime syrien, au risque de provoquer l'éclatement du pays, voire l'embrasement de toute la région.»
François LONCLE
Député de l'Eure
Il s'est ainsi prononcé en faveur d'une ingérence internationale, bien que celle-ci ne peut avoir l'approbation de l'ONU, en raison de l'hostilité affichée par la Russie et la Chine. Il a proposé l'instauration de « couloirs humanitaires sécurisés » dans le nord de la Syrie, alors que ce projet est catégoriquement rejeté par le chef du Bureau des affaires humanitaires des Nations unies. La France est enfin le seul pays à avoir reconnu comme « interlocuteur légitime » le Conseil national syrien (CNS) qui regroupe une partie de l'opposition.
M. François Loncle demande au ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes de clarifier sa diplomatie à l'égard de la Syrie. Il voudrait savoir si la France étudie la préparation d'une opération militaire, dans la mesure où la sécurisation de zones ou de convois nécessite une protection armée et, en conséquence, l'emploi éventuel des armes. Il souhaiterait que le ministre lui indique si le gouvernement est prêt à envisager une telle intervention militaire, même sans l'aval de l'ONU et sans mandat précis. Il désirerait également connaître le rôle exact joué par les agents du service action de la DGSE et les officiers du Commandement des opérations spéciales (COS), dépêchés en Turquie et au Liban, auprès des militaires syriens ayant fait défection. Il aimerait savoir si le soutien opérationnel et logistique fourni par la France à l'Armée syrienne libre (ASL), composée des déserteurs, implique des livraison d'armes. Enfin, il demande au ministre si l'objectif de la diplomatie française consiste à renverser le régime syrien, au risque de provoquer l'éclatement du pays, voire l'embrasement de toute la région.»
François LONCLE
Député de l'Eure
L'affaire Chirac n'a pas fait pschiiit !
On se souvient des déclarations tonitruantes de Jacques Chirac (quand il avait toute sa tête) prononcées lors d'une interview télévisée du 14 juillet. Interrogé par un journaliste sur l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, il avait évoqué une affaire abracadabrantesque et assuré qu'elle ferait « pschiiit ! ». D'ailleurs, les différents procureurs (tous promus, depuis, à des postes prestigieux et influents) proposaient de classer l'affaire sans suite ce que les juges d'instruction n'ont jamais accepté. Notamment la juge Siméoni, courageuse et opiniâtre.
Laurent Fabius devant les délégués de la CASE ce soir
Laurent Fabius sera présent, ce soir à 20 h 30, devant les délégués de l'agglomération Seine-Eure. L'ancien Premier ministre, président de la communauté « Rouen-Elbeuf-Austreberte » tentera de convaincre les élus locaux de la CASE de tisser des liens institutionnels avec celle-là et de créer un pôle métropolitain sur des objets communs tels que les transports ou les développements économique et touristique.
14 décembre 2011
François Loncle et le dossier M-Real : le député interpelle la ministre de l'écologie
François Loncle a adressé une question écrite à Nathalie Kosciusko-Morizet au sujet de l'industrie papetière et notamment de l'avenir du site M-Real :
« Monsieur
François Loncle attire l'attention de la ministre de l'écologie, du développement
durable, des transports et du logement sur la situation très difficile dans
laquelle se trouve l’industrie papetière en France. Il s'agit d'une filière très
importante qui recouvre des enjeux aussi bien économiques, sociaux,
environnementaux que culturels. Elle concerne près de 500 000 emplois dont
certains, comme à l'entreprise M-Real d'Alizay (Eure), sont menacés par de
brutales décisions des propriétaires.
Deux Sénégalais froidement exécutés en Italie
Deux morts et plusieurs blessés par balle en Italie. Un camp de Roms incendié après un viol inventé de toutes pièces par une jeune fille. L'auteur des meurtres et des tirs s'est suicidé d'une balle dans la tête après ses crimes. Il appartenait à un groupe d'extrême droite connu pour ses plaidoyers racistes et ses références fascistes. Ainsi, en Italie, pays d'accueil de deux millions d'immigrés, on peut tirer avec un magnum 357, dans une rue, en plein jour, sur des Sénégalais vendant leurs marchandises sur les marchés forains.
Ce fait divers n'en est pas un. Il s'agit d'un fait de société. Il illustre le degré d'avachissement de la pensée républicaine et démocratique dans un pays pourtant réputé pour l'amour de l'art et des artistes qui se comptent pas centaines dans la peinture, la musique, la littérature, la poésie, le cinéma, la sculpture… et fait honneur à l'esprit humain. Tout de même, pour passer à l'acte, faut-il que des êtres faibles, dérangés pour le moins, obsédés sans doute, aient été contaminés par ce virus sans vaccin qu'on appelle la haine de l'autre, de ce qui est différent, de ce qui n'est pas soi.
Pourrions-nous connaître pareil drame en France ? Bien sûr que oui. Et c'est déjà arrivé. Chaque année, Bertrand Delanoë, maire de Paris, rend hommage à ce jeune Arabe que des soutiens du Front national avaient balancé à la Seine, le jour de la fête de Jeanne d 'Arc seulement parce qu'il était «bronzé» ! Soyons donc modestes, résolus, actifs pour continuer de lutter contre le racisme et bannir de notre langage les anathèmes contre les étrangers et les immigrés.
Ce fait divers n'en est pas un. Il s'agit d'un fait de société. Il illustre le degré d'avachissement de la pensée républicaine et démocratique dans un pays pourtant réputé pour l'amour de l'art et des artistes qui se comptent pas centaines dans la peinture, la musique, la littérature, la poésie, le cinéma, la sculpture… et fait honneur à l'esprit humain. Tout de même, pour passer à l'acte, faut-il que des êtres faibles, dérangés pour le moins, obsédés sans doute, aient été contaminés par ce virus sans vaccin qu'on appelle la haine de l'autre, de ce qui est différent, de ce qui n'est pas soi.
Pourrions-nous connaître pareil drame en France ? Bien sûr que oui. Et c'est déjà arrivé. Chaque année, Bertrand Delanoë, maire de Paris, rend hommage à ce jeune Arabe que des soutiens du Front national avaient balancé à la Seine, le jour de la fête de Jeanne d 'Arc seulement parce qu'il était «bronzé» ! Soyons donc modestes, résolus, actifs pour continuer de lutter contre le racisme et bannir de notre langage les anathèmes contre les étrangers et les immigrés.
Marc-Antoine Jamet : halte aux gares baladeuses et aux lignes furtives
Marc-Antoine Jamet lors de ses vœux 2011 (photo JCH) |
Les usagers d’EDF sont-ils bien au courant de la loi NOME ?

Les tarifs d’électricité vont augmenter pour permettre la
concurrence. A terme, nous pouvons nous attendre à des hausses substantielles
de nos factures comme cela c’est déjà produit pour le gaz. Rappelons que la
facture de gaz qui augmentera de 4,4 % au 1er janvier prochain a dès 2005
augmenté de façon significative pour préparer la privatisation et a bien
entendu continué à augmenter depuis 2008 pour le plus grand profit des
actionnaires de Suez. Alors que le prix d’achat de cette énergie ne
cesse de baisser depuis 3 ans, les factures de gaz ont,
elles, augmenté de 60% entre 2005 et 2011. Chercher l’erreur ! Avec cette loi
NOME, l’électricité va suivre les mêmes règles que le gaz.
12 décembre 2011
Sarkozy cerné de toutes parts…
Dominique Galouzeau de Villepin fait la une de toutes les chaînes info. Son annonce de candidature va-t-elle pour autant modifier la donne à droite ? Si l'on en juge par la stupeur et la colère de l'Elysée, le candidat Sarkozy craint un éparpillement à la Jospin. L'ancien premier ministre de la gauche plurielle n'avait pas suffisamment anticipé les conséquences de la pluralité de candidatures à gauche et en avait fait les frais. Sarkozy craint la montée en puissance de Marine Le Pen, Guéant fait tout ce qu'il peut et même au-delà pour empêcher la fuite du vote frontal-frontiste, et Hollande assure qu'un 21 avril à l'envers n'est pas du tout impossible. Mais pas en sa défaveur.
11 décembre 2011
Quelques réflexions au débotté
Pour vanter la sécurité du nucléaire français; Nicolas Sarkozy a utilisé tous les subterfuges. Faisant allusion à la catastrophe de Fukushima, il n'a pas hésité à mettre en avant le tsunami exceptionnel et à modifier la hauteur de la vague mortelle au fil de ses discours. On est parti de 15 mètres pour terminer à 40. Il en a été de même avec le nombre de salariés dépendant du nucléaire. Pour Besson, cela concernait 250 000 personnes, pour Morano 500 000, pour Proglio, un million. Pourquoi pas deux millions s'il fallait paraphraser les diatribes du chef de l'Etat candidat à sa succession. Restons sérieux.
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