27 août 2011

Nicolas, Nicolas, Maud, Jean-Louis et les autres…


Nicolas Sarkozy aurait proposé à Hulot de représenter la France à l'ONU !
Je réagis, Jean-Charles, à l’article de ton blog où « Hulot déjeune avec le président ». On est en droit de se poser la question : « Qui est vraiment Hulot ? ». Chaque jour apporte son lot de confirmations : Hulot est un égocentrique donneur de leçons. Tu remarqueras que le mot égocentrique possède deux racines : égo (moi, je) et centre (on a tous compris). Dernièrement, l’ancien présentateur au gel douche du même nom s’est mis, selon ses termes, à « distance bienveillante » de l’université d’été d’EELV. 
Cette réaction aussi puérile que faux-cul, a été traduite par les médias et l’opinion publique, comme « Nicolas Hulot boude EELV ». Môssieur fait donc un caprice de petit garçon et de star déchue (et déçue)? Nicolas Hulot possède une drôle de vision de la politique. Une vision de cour d’école. Pour lui, EELV était une bande à conquérir, lui voulait être chef de bande ou rien du tout. Il n’a même pas pu concevoir faire partie de celle-ci comme ça, sans titre, sans fonction précise, simple membre. Pour un parti politique, cela équivaudrait à vouloir devenir le président ou le secrétaire national, sans imaginer une seule seconde être militant. Une conception d’un monde écologique hulocentrique, simplement consternante.
  Môssieur dit. Les autres se taisent. Môssieur pense, réfléchit. Les autres ne comprennent rien. Ça vire même au grotesque quand le Hulot indique vouloir « profiter de ce recul momentané pour apporter en temps utile au débat public de nouvelles contributions à cet enjeu universel ». Étrangement nous, pauvres abrutis, pouvions penser que les voyages magnifiques réalisés dans le cadre d’Ushuaia et d’Opération Okavango avaient été pour son acteur source d’émerveillement, de respect et d’humilité envers la nature mais également envers les hommes. Ce fut donc tout l’inverse. Telle la caricature du vieillard intolérant ayant fait la guerre et prenant les autres, les jeunes notamment, au mieux pour des incapables, au pire pour des cons, le Hulot proclame ses lois martiales, ses sentences, ses préjugés même à qui ne veut plus l’entendre. Les autres sont des vilains. Ils n’ont pas voulu comme chef de bande Mr Hulot, alors que c’est le meilleur, le plus grand, le plus tout. On est bien obligé de le comparer à l’autre Nicolas qui l’a invité cette semaine, l’un comme l’autre sont aussi narcissiques et prétentieux. Quand l’un passe ses vacances sur le yacht de Bolloré, l’autre collabore avec les ennemis pollueurs, EDF, Bouygues, L’Oréal… L’écologie de Mr Hulot n’est qu’une écologie télévisuelle, une écologie bling-bling, afin d’assurer ses revenus et vivre plus que confortablement. D’ailleurs, en ce moment, à la télé, Maud Fontenoy reprend le flambeau de ce créneau si juteux qu’est devenu le développement durable (comme l’autre hélicologiste, Yann Arthus-Bertrand). Terminé Ushuaia, vive Tahia. Dans cette propagande cathodique produite par un certain Luc Besson, soutien de campagne de Sarkozy, la navigatrice UMP, décorée de l’Ordre National du Mérite par Sarkozy, ancienne animatrice sur Europe1, radio sarkoziste par excellence (groupe Lagardère oblige), planquée du Conseil Economique et Social, pistonnée à l’UNESCO, prône aux générations futures le respect de l’environnement.
On se souvient tous, aussi, que pendant la campagne des primaires d’EELV, Nicolas Hulot voulait se rapprocher d’un certain Jean-Louis Borloo. Ce dernier vient de déclarer vouloir nommer comme directeur de sa campagne : Frédéric Salat-Baroux. Qui est ce Salat-Baroux? C’est l’avocat, entre autres, de la société Toréador, un des gros industriels spécialisés dans l’exploitation des gaz de schiste en France. Au fait, qui, en mars 2010, a signé les permis d’études et d’exploration pour extraire le gaz de schiste ? C’est le ministre de l’environnement de l’époque… ce même Borloo. Quoi ? Conflit d’intérêts… Meuh… Non ! Et ce Salat-Baroux, à la ville, c’est qui? Le mari d’une certaine Claude Chirac, la fille de. N’était-ce pas son gentil papounet, qui parlait à l’ONU de la « maison qui brûle »…avec un certain… Nicolas Hulot comme conseiller? Là, on est peut-être pas loin de boucler la boucle, non… !
Alain Lefeez

Les sondages ne doivent pas polluer la campagne des primaires socialistes

Une fois de plus, les sondages risquent de fausser la prochaine élection présidentielle. En 2006, les adhérents du Parti socialiste, du moins une importante majorité d'entre eux, ont choisi Ségolène Royal parce que la plupart des instituts de sondages la donnaient gagnante devant Sarkozy. Malgré de grandes préventions à son égard, le caractère improvisé et iconoclaste de ses propositions, les nouveaux adhérents à 20 euros notamment, se sont précipités dans les bras de la présidente de Poitou-Charentes…pour le résultat que l'on sait. Elle fut même incapable de réconcilier son camp après la primaire faute de gestes appropriés à l'égard de Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn.

J'ai bien peur que ce scénario-catastrophe soit en train de se reproduire. Les instituts de sondages matraquent fort en assurant que François Hollande est le candidat PS le plus susceptible de battre Sarkozy à la prochaine élection présidentielle. Au-delà de la personnalité de François Hollande, sans doute cultivé, sans doute plein d'humour, sans doute aussi fort capable de mener campagne, il faut se soucier de ce qu'il a fait et de ce qu'il propose.

Ce qu'il a fait à la tête du PS, c'est deux défaites à la présidentielle, une demande de référendum sur le projet de traité européen auprès de Jacques Chirac et un parti socialiste « qui faisait pitié » quand il est parti. Ce qu'il propose, ce sont des mesures plus libérales que contraignantes pour les riches et les grandes entreprises, une vraie incertitude sur l'âge de la retraite et une vraie distance avec le projet socialiste voté par les militants.

Si l'avenir lui sourit, je serai contraint de soutenir et de voter pour François Hollande. Mais la campagne des primaires ne fait que commencer et Martine Aubry, que je soutiens, a des atouts à faire valoir. Je reviendrai en détail dans quelques jours sur les qualités de la personne et sur les intentions sérieuses de Martine Aubry. Pour l'instant, je souhaite simplement que la campagne en cours ne soit pas polluée par les sondeurs et les politiciens de droite qui ont choisi leur candidat. Et ce n'est pas le mien.

Bernard Amsalem, élu membre du Conseil de l'association internationale d'athlétisme (IAAF)

(photo JCH)
« La stratégie de développement de l'athlétisme français au niveau international a été récompensée hier à Daegu. Lors du 48ème congrès de l'IAAF, Bernard Amsalem, président de la Fédération française d'athlétisme, a été élu au conseil de l'instance internationale. Annette Sergent, double championne du monde de cross country, a, quant à elle, été élue au « comité cross » et Pierre Delacour a été réélu au « comité technique ». Après le nouveau record du nombre de licenciés enregistré la semaine dernière (220 000), c'est une reconnaissance du travail effectué par la Fédération française et un satisfecit pour l'athlétisme français à quelques jours de l'ouverture des Championnats du monde.
Pour Bernard Amsalem, « Le résultat de cette élection est le fruit d'une stratégie de longue haleine et du succès dans l'organisation de nombreuses épreuves internationales comme cette année encore les Championnats d'Europe en salle à Bercy et les Championnats du monde Cadets à Lille. Mais c'est aussi la vision du développement de l'athlétisme à la française qui a été récompensée. Un athlétisme populaire, ouvert, un athlétisme ambitieux pour le haut niveau et la performance mais également accessible à tous selon ses envies. Je pense notamment à l'athlé santé bien-être et aux jeunes et très jeunes. » « J'ai, spécialement aujourd'hui, une pensée sincère pour Pierre Quinon et pour sa famille. Pierre nous manque déjà. » a-t-il ajouté.
Bernard Amsalem, président de la FFA, a été élu au Conseil de l'IAAF. Le chef de la délégation française pour les Jeux olympiques de Londres a présidé les Comités d'organisation de plus de trente championnats et événements internationaux d'athlétisme dont les Championnats du monde d'athlétisme (Paris, 2003), de Cross country (2005) et Cadets (Lille, 2011).
Annette Sergent, double championne du monde de cross country, a été élue au « Comité cross ». Psychologue et sophrologue, elle officie notamment en tant qu'ambassadrice du hors stade auprès de la FFA depuis plusieurs années.
Pierre Delacour, Officiel National, a été réélu au Comité technique de l'IAAF.

Bernard Amsalem et l'ensemble de la délégation française ont tenu à rendre hommage à Pierre Weiss, à Jean Poczobut qui ne se représentait pas et à féliciter chaleureusement Lamine Diack pour sa réélection à la tête de l'organisme. »

Contact presse :
Adrian Verdugo
Adrian.verdugo@athle.org
Tel  : + 33 1 53 80 70 68
Fax : + 33 1 45 81 40 59
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26 août 2011

Le chômage grimpe encore, Hulot déjeune avec le président

Deux événements très différents se partagent l'actualité. L'un domine l'autre. Il s'agit, d'abord, des derniers chiffres du chômage qui atteignent des sommets puisqu'identiques à ceux de l'an 2000 ! 36 000 chômeurs de catégorie A en plus en ce mois de juillet, c'est dire la dégradation de la situation de l'emploi, c'est dire aussi l'incapacité de ce gouvernement à améliorer un secteur prioritaire dans l'esprit des Français. Sans croissance, affirme le Premier ministre, pas de création d'emploi. Et la croissance ne se décrète pas. Elle dépend de la confiance des ménages, des investissements engagés par les entreprises, des mesures prises pour améliorer le pouvoir d'achat directement connecté aux salaires. Les Français n'ont plus confiance dans ce pouvoir. Et les récentes mesures fiscales proposées au Parlement par le gouvernement vont ponctionner les classes moyennes supérieures, celles qui justement disposeraient des capacités financières pour changer de voiture, acquérir une résidence, engager l'avenir.

Le second événement est un événement microcosmique. Il s'agit de l'invitation à déjeuner (elle n'a pas pu rester secrète comme prévu) qu'a acceptée Nicolas Hulot de la part de Nicolas Sarkozy. L'ancien candidat à la primaire d'EELV (Europe-Écologie les Verts) n'a pas perdu de temps pour retourner à ses premières amours. Lui qui affirmait pendant la campagne contre Eva Joly qu'il ne faisait pas confiance à la droite pour résoudre les problèmes du temps accepte tout de même de rencontrer un Président de la République qui clamait, il n'y a pas si longtemps, « l'écologie, ça commence à bien faire. »
C'est bien la preuve qu'Hulot est compatible avec le Sarkozysme. Nicolas Sarkozy a réaffirmé à maintes reprises son soutien au tout nucléaire, sa déférence envers les syndicats d'exploitants agricoles productivistes et favorable aux cultures intensives, tout ce que détestent les Verts. J'avais bien raison de faire preuve d'une extrême prudence à l'égard de Hulot et de ses propositions finalement peu sincères.

25 août 2011

Voilà, on va dire…et autres formules toutes faites

Claude Guéant, pour limiter la venue d'étrangers dans notre pays et surtout, leur régularisation avec papiers, a trouvé un nouvel argument : le parler de la langue française. Ne seront régularisables que les étrangers présentant un niveau de Français au moins égal à celui d'un élève de 3eme. Face à tant de mauvaise foi, je suis éberlué. Pourquoi ? Parce que l'exemple vient d'en haut et qu'en haut, la langue française est écorchée, abîmée, mal utilisée…

J'ai en mémoire l'excellente question qu'avait posée François Loncle à Luc Chatel, ministre de l'éducation nationale. Le député de l'Eure l'interrogeait sur les multiples fautes de Français commises par le chef de l'Etat. Emploi de mots vulgaires, erreurs de syntaxe, de concordance des temps, néologismes et approximations ponctuent des interventions orales surprenantes pour un chef d'état et, qui plus est, chef de l'état français. Luc Chatel lui répondit avec humour sans nier réellement les avatars linguistiques du premier des Français.

Claude Guéant a pourtant tort d'exiger ce niveau de Français et de culture générale a priori. Prenons l'exemple de Mariama Drame, l'épouse de Keba Drame, dont la famille fut régularisée il y a plusieurs mois à Louviers. Elle ne parlait pas un mot de Français et ne savait évidemment pas l'écrire. Depuis qu'elle est intégrée, depuis qu'elle bénéficie d'attentions et de cours suivis, Mme Dramé comprend et parle notre langue de manière tout à fait positive et utile. Ce qui lui permet, non seulement d'échanger avec des Français(e)s mais également de discuter dans notre langue avec ses enfants scolarisés et bons élèves.

On aura compris que l'exigence de Claude Guéant n'est qu'un prétexte de plus pour empêcher une immigration légale ou non et satisfaire la droite populaire et l'extrême droite.

24 août 2011

Un gouvernement de faillite

Les titres de la presse d'aujourd'hui sont éloquents : Sarkozy se résout à faire payer les riches. Il est vrai que 16 grosses fortunes françaises (dont Liliane Bettencourt) ont lancé un appel à une taxation exceptionnelle et se déclarent volontaires pour payer plus d'impôts. On marche sur la tête. Alors que Sarkozy a édicté son programme de 2007 sur le thème « travaillez plus pour gagner plus » et qu'il a mis en place une machine infernale pour les classes moyennes et modestes, le voilà en train de défaire ce qu'il a construit et de préparer sa campagne électorale 2012.

L'ancien député de Neuilly, l'homme du Fouquet's et des yachts bollérien, l'avocat d'affaires et soutien essentiel de Balladur (avec toutes les turpitudes attenantes) l'ami de Takiedine, de Tapie et des émirs qatariens se met à supprimer le bouclier fiscal, à rogner les niches de peur d'être mordu par le peuple français (sauf la TVA sur la restauration évidemment) et supprime…la suppression des charges sur les heures supplémentaires !

Il voudrait gagner l'élection présidentielle qu'il ne s'y prendrait pas autrement. J'espère que le ou la candidat(e) du PS choisi(e) le 16 octobre prochain, saura dénoncer les farces et attrapes du clan sarkozien et rappeler le triste bilan des cinq années de sarko-fillonisme. Jamais la dette nationale n'a atteint les sommets qu'elle connaît, jamais les déficits n'ont été aussi importants…et on apprend que le pouvoir d'achat des Français a baissé de 0,6 % au cours des derniers mois. Pas besoin du retour de DSK sur la scène publique pour dénoncer ce gouvernement de faillite.

22 août 2011

Pour les enfants de Val-de-Reuil, la solidarité ne prend pas de vacances

« En déplorant, lundi 8 août, que de plus en plus d'enfants ne partent pas en vacances l’été, le Président du Secours populaire français n'a fait que souligner combien, au côté de la crise financière, notre pays souffre également et depuis plus longtemps d'une profonde crise sociale. L’association a, en effet, enregistré en deux ans une hausse de 15% des demandes de participation à l’opération « Vacances pour tous », la journée de vacances qu’elle offre à des enfants dont les parents sont en difficulté.


A Val-de-Reuil, nous partageons malheureusement ce constat. La crise du pouvoir d’achat, à aucun moment résolue depuis 2007, ne connaît pas de saison ni d'interruption. Elle frappe les familles l’été comme le reste de l’année. C’est pourquoi la Ville met tout en œuvre pour que des enfants, des jeunes, des familles de notre commune, partent en vacances et abordent septembre avec des souvenirs à raconter. De même que des séjours en montagne doivent permettre aux enfants de notre commune de « voir la neige » en hiver, juillet et août ne doivent pas être synonymes d'ennui et d'enfermement pour des enfants, des adolescents. Pour cela, sous l'impulsion de Rachida Dordain, Conseillère municipale en charge de la jeunesse, le service jeunesse de la Ville est pleinement mobilisé. 

Avec ses animateurs formés et compétents, la mairie a organisé de nombreux séjours en camps de vacances à destination des enfants rolivalois. En juillet et août, ils sont ainsi plus de 200 à être partis pour un séjour d’une semaine à Courseulles-sur-Mer, à Clécy ou à La Baule, où ils ont pu s’initier à de multiples activités telles que le kayak de mer, la voile, le VTT, l’escalade ou l’accrobranche. D’autres sont partis en séjour équitation à Saint-Malo, à l'instar, parmi beaucoup d'autres, de 4 adolescents en situation de handicap accompagnés de 4 adolescents valides.

Pour d'autres, les 6 centres de loisirs de la ville ont été ouverts chaque jour de la semaine proposant des activités, qu’elles soient sportives ou manuelles, mais aussi des visites ludiques et pédagogiques dans les musées de la région, au bord de la mer ou en pleine nature. Un car a été mis à leur disposition tout l’été par la municipalité. A la fin du mois d’août, ce sont près 3 000 enfants qui auront profité de ces animations. 100 animateurs les ont encadrés.

Pour réunir cette belle équipe, 25 titulaires ont été renforcés par 75 jeunes gens recrutés et rémunérés pour la saison ce qui constitue souvent pour eux une première expérience des responsabilités. Enfants, parents, municipalité, agents, tout le monde en sort gagnant. Par ailleurs la Ville a mobilisé ses partenaires et des dispositifs complémentaires. C’est le cas des « séjours autonomes », organisés en lien avec la Mission locale, dont ont pu profiter 14 jeunes autour d'un projet qu’ils avaient développé, les uns pour découvrir la Vendée, sa géographie et son histoire, les autres pour participer à des rencontres de basket-ball en Espagne. C’est le cas également des « séjours Famille », pour lesquels l’association du Conseil général de l’Eure et du Centre communal d’action sociale de Val-de-Reuil a permis d’offrir à 7 familles rolivaloises en difficulté la possibilité de prendre, pour plusieurs jours, la direction des Alpes ou, plus près, de la Côte normande.

La municipalité a investi cette année plus de 300 000 euros, dont une participation de 10 000 euros de la CASE, pour que cet été 2011 soit une réussite pour tous. Tel est le juste prix d'une solidarité agissante et permanente. A en croire les premiers retours, jeunes et  familles sont ravis. De quoi justifier que ces actions restent, l’année prochaine, comme c'est la tradition rolivaloise, une priorité de notre calendrier estival. »

Marc-Antoine Jamet
Maire de Val-de-Reuil