18 avril 2015

Au Théâtre du Moulin d’Andé, du 28 Avril au 3 Mai, festival Alexandre Paley et ses amis


Alexandre Paley au Moulin d'Andé.
Le mardi 28 Avril à 19 heures débutera  le Festival « Alexandre Paley et ses amis. » Il s’agira de la 25ème édition et le festival se poursuivra jusqu’au dimanche 3 Mai.
Six concerts d’exception, une programmation variée allant de Rameau à Tchaïkovski, du piano solo au sextuor, réunissant autour d’Alexandre Paley  ses amis : piano, violon, violoncelle, alto, contrebasse, cor, clarinette, chant.
Le moment le plus attendu  de la saison musicale du Moulin d’Andé qui chaque année depuis un quart de siècle éblouit un public fidèle et enthousiaste, un moment fait de partage et d’émotion.

Le programme détaillé de ces six concerts.

               28 AVRIL
Weber : Grand quatuor brillant
Schumann : Variations pour 2 pianos, 2 violoncelles et cor
Schubert : Quintette "la truite"


29 AVRIL
Beethoven : Sonate n°9 "à Kreutzer"
Brahms : Trio pour violon, cor et piano
Chopin : Trio pour violon, violoncelle & piano


               30 AVRIL
Rameau : Suite en G pour piano
Saint-Saens : Romance op.36 pour cor et piano
Ravel : "La valse" pour 2 pianos
Chostakovitch : Trio pour violon, violoncelle & piano


               1er MAI
Glinka : Divertissement sur des thèmes de la somnanbula de Bellini pour sextuor
Tchaikovsky- Paley : Suite de la belle au bois dormant
Glinka : Grand sextuor pour piano & cordes


                2 MAI
Beethoven : "An die ferne geliebt" pour baryton
Weber : Grand duo concertant pour clarinette et piano
Brahms : Trio avec clarinette
Liszt : Variations sur un thème de Mendelssohn pour 2 pianos


                3 MAI
Beethoven : Cinq sonates pour violoncelle et piano


INTERPRÈTES : Piano : Pei-Wen Chen, Alexander Paley, Violon : David Haroutinian, Amiram Ganz, David Galoustov, Alto : Aurélie Deschamps, Violoncelle : Livia Stanese, Alexander Dmitriev, Olivier Ledru, Contrebasse : Riccardo Delgado, Clarinette : Florent Pujuila, Cor : Denis Simandy, Baryton : Andreas Lebeda

Le Moulin sera heureux d’accueillir une fois de plus les fervents admirateurs d’Alexandre Paley et tous ceux qui auront envie de découvrir une personnalité hors du commun au talent exceptionnel.


16 avril 2015

Ne laissons pas les Sarkozystes s'approprier le beau mot de républicain


Ce qui caractérise nombre de responsables de l’UMP c’est leur culot et leur absence totale de scrupules. Sous des dehors bien mis, Nathalie Kociuscko-Morizet, chargée de la réforme des statuts de l’UMP et animatrice de la commission « du nouveau nom » a tenu, récemment, une conférence de presse pour annoncer ce que Sarkozy avait déjà dit à demi-mot : la nouvelle UMP s’appellera « Les Républicains ». Pas « Des républicains » pas « les Républicains de droite » mais « Les Républicains » comme si les membres de la futur ex-UMP étaient les seuls à pouvoir porter l’histoire de la République française et surtout à en assurer l’avenir.

Bientôt la fin de l'UMP.
Avant même que le nouveau nom ne soit entériné par un vote parfaitement artificiel, nombre de voix à Gauche — mais pas seulement — protestent contre cette captation, cet abus de pouvoir et également ce détournement de sens et de valeur. La République n’appartient à personne en particulier et est notre bien commun à tous, nous les citoyens de ce pays quelles que soient notre couleur, notre origine, nos croyances ou nos références culturelles. Les valeurs républicaines s’opposent, dans notre tradition nationale, aux symboles monarchiques et demeurent les spécificités de la démocratie française. Voilà pourquoi l’extrême-droite a tant de mal à se reconnaître dans ces valeurs et voilà pourquoi également, Jean-Marie Le Pen affirme encore aujourd’hui, qu’on peut (doit ?) combattre la démocratie républicaine ! On peut le comprendre dans la mesure où « la République est une forme de gouvernement où le pouvoir et la puissance ne sont pas détenus par une seule personne et dans lequel la charge de l’Etat n’est pas héréditaire » (1). L’opposé des régimes autocratiques et autoritaires si chers au Front national.

Le népotisme des Le Pen avec grand-père, fille, petite-fille au pouvoir du FN s’accorde mal avec cette définition de la République. Et Sarkozy n’est pas en reste. Il devrait relire à haute voix la devise républicaine inscrite sur le fronton de nos mairies : liberté, égalité, fraternité. Comme par hasard, il ne se souvient que du mot liberté arrangé à la sauce économico-libérale et ignore magnifiquement l’égalité et la fraternité pourtant essentielles dans l’esprit des rédacteurs de la déclaration des droits. Toutes ses paroles sont empreintes d’exclusion soit pour des raisons religieuses, soit pour des motifs ethniques, soit pour des raisons sociales. Quand on a le mot « assistanat » en permanence à la bouche, quand on manie le mot quota à profusion, quand on interdit le voile des adultes à l’université, on ne peut pas se réclamer de la République. Il s’agit donc d’une vraie manipulation, d’une véritable entorse sémantique laquelle finira par se retourner contre ces manœuvriers contrefacteurs.
(1) définition basique.

15 avril 2015

La grève de Radio France cesse mais rien n'est réglé


photo AFP
J’ai mis du temps à comprendre pourquoi la grève des antennes de Radio France durait si longtemps. Le fait que le dialogue entre la direction et les syndicats ait été si souvent perturbé par une méchante friture sur la ligne prouve que le plan d’économies proposé par Mathieu Gallet a été soit mal expliqué soit inexplicable. Soit incompréhensible.

La grève, selon les mots d’un journaliste de France Inter, a été utilisée comme une kalachnikov, sitôt l’annonce du projet de réforme visant à des économies portant sur le nombre de salariés et sur la réduction de la voilure notamment parmi les deux orchestres nationaux. La barre a été placée très haut, très vite, bon moyen pour échouer aussi sec…mais 380 suppressions d’emplois, voilà qui pousserait n’importe quel salarié responsable à s’interroger sur son avenir et sur l’avenir de sa famille, non ? Départs volontaires, certes, mais départs tout de même signifiant le même travail, la même productivité avec des moyens réduits et du personnel en moins. Faire aussi bien avec moins, telle est l’équation. Radio France ou la Grèce à Paris. On comprend mieux la colère des Hellènes et leur haine de la Troïka.

L’affaire des travaux de rénovation du bureau du directeur a été la cerise sur le gâteau. Comme les travaux de modernisation de la maison ronde qui dure depuis une éternité et vont durer jusqu’à plus soif. Engager des centaines de milliers d’euros dans les meubles et l’immobilier, entretenir le patrimoine, c’est nécessaire, certes, mais comment faire comprendre aux salariés que le palissandre vaut plus qu’eux ?

Par ailleurs l’intervention de Fleur Pellerin, ministre de tutelle, a été trop tardive. Un ministre n’est pas un DRH (Sarkozy président était celui du PS à une certaine époque !) mais quand il s’agit de l’avenir d’un service public, il est logique, normal, indispensable que l’Etat actionnaire dise son mot et exprime ses volontés. La nomination d’un médiateur a permis de réamorcer la discussion et de mettre la poussière sous le tapis. Résultat des courses ? Les salariés sont plus divisés que jamais, les non grévistes ont le triomphe facile et les auditeurs (dont je suis) ont été privés de leurs émissions préférées pendant presqu’un mois. J’ai essayé RTL, Europe 1 et RMC, c’est affligeant, beauf et sans aucun intérêt. Si c’est pour entendre Cyril Hanouna…

Dès demain 13 heures, tout rendre dans l’ordre. L’expression est forcément mal choisie puisque la grève n’a pas permis de trouver des solutions pérennes. Selon la célèbre expression « il faut savoir arrêter une grève » ne doit-on pas savoir, plutôt, si les conditions sont réunies pour la commencer ? Ah le fameux rapport de forces, toujours d’actualité et toujours vrai.

14 avril 2015

Si le projet de loi en discussion à l'Assemblée nationale est adopté on pourra poser des micros chez vous sans l'aval ni le contrôle d'un juge !


Le projet de loi sur le renseignement suscite une unanimité à gauche et à droite. Que la droite donne son aval à un texte jugé dangereux par un collectif d’associations de défense des droits de l’homme n’est pas surprenant. Que l’idée vienne d’un gouvernement de gauche nous paraît un tantinet bizarre. Le juge d’instruction antiterroriste Trévidic, invité du Grand journal de Canal Plus, hier soir, a mis en garde les citoyens contre cette loi, par bien des aspects, liberticide. Elle ressemble étrangement au Patriot act de Georges Busch, une loi américaine approuvée par le Congrès 45 jours après les attentats contre les tours jumelles de New York en septembre 2001. Ce Patriot act, prévu pour une durée de cinq années, a été systématiquement renouvelé et Barack Obama s’en est très bien accommodé. Il n’a pas tenu sa promesse de fermer le centre de Guantanamo qui héberge toujours plusieurs dizaines de prisonniers soupçonnés, suspects…ou innocents.

Le problème de toute loi vient du fait qu’elle peut être appliquée par n’importe quelle majorité et n’importe quel gouvernement. Il faut donc que le législateur s’interroge sur l’avenir des textes qu’il présente et approuve et réfléchisse sérieusement aux conséquences des lois qu’il propose.

Une loi qui permet de poser des balises sur les automobiles de n’importe quel citoyen, autorise la pose de micros aux domiciles privés et le décryptage des téléphones portables de quiconque sans aucun contrôle d’un juge mais sur simple volonté des policiers ou des gendarmes est une loi qui ne laisse pas de m’intriguer. Manuel Valls, Premier ministre et Jean-Jacques Urvoas, président de la commission des lois de l’Assemblée nationale jurent que les libertés individuelles ne seront pas menacées…mais comme 63 % des Français se disent d’accord avec une restriction de celles-ci s’il s’agit de lutter contre le terrorisme, je n’ai aucune confiance dans un peuple peureux prêt à sacrifier sa liberté au bénéfice d’une autorité administrative. C’est aussi pour ces raisons que je m’oppose à la vidéosurveillance dont je ne nie pas certains avantages moins grands cependant que les inconvénients pour des principes supérieurs.

Terrorisme ? Qu’est ce qu’un terroriste ? S’il est facile de qualifier les frères Kouachi et Amély Coulibaly de terroristes à la fois pour l’entreprise individuelle et la volonté collective, je crains que l’extension de la définition soit porteuse d’un danger non mesuré. Imaginons Marine Le Pen au pouvoir. Les militants de gauche, notamment, ne seront-ils pas tous les terroristes en puissance puisque le propre des régimes autoritaires à la Poutine, c’est de nier l’existence de toute opposition et de qualifier ses membres de gêneurs. On sait ce qu’il advient des opposants politiques en Russie : journalistes, militants des droits de l’homme, internautes critiques, tous sont soumis à la même traque du FSB, aux mêmes brimades voire aux mêmes assassinats.

Trente députés ont écouté Manuel Valls leur vanter son projet de loi. C’est dire combien la représentation nationale a peu d’estime pour des questions aussi essentielles que les libertés fondamentales inscrites dans la déclaration des droits de l’homme. Il est sain que des organisations, des associations, des syndicats de journalistes, par exemple, soulèvent des objections crédibles et invite le gouvernement à y regarder à deux fois avant de commettre l’irréparable.

13 avril 2015

L'hommage du maire de Val-de-Reuil à Charly Hiblot


« Le 8 mars dernier, il était encore avec nous, se dépensant sans compter, avenue des Falaises à l’arrivée de la Rolivaloise, cette course "amateurs", pour les femmes, pour leur santé et la solidarité. Avec son sourire, sa gentillesse. Non par obligation mais par dévouement, par engagement. Ainsi était Charly Hiblot.

Ami de Val-de-Reuil et du sport dans ce qu'il a de plus grand et de plus beau, il était présent et agissant à toutes nos manifestations. Il participait, toujours à leur réussite. Le VRAC, notamment, savait pouvoir compter sur lui. Celui qui fédérait autour de lui plus de 600 bénévoles pour l’organisation  du Marathon Seine-Eure, qu’il avait présidé de 2009 à 2012, débordait d’énergie, avait couru lui-même une dizaine de marathons et faisait de la marche un plaisir quotidien. Originaire de Louviers et arrivé dans les années 80 à Incarville avec sa femme Pierrette il s’était mis à la course à pied dont il aimait l’ambiance au-delà de l’effort. Pourtant son esprit de tolérance et de bienveillance l'entraînait sans exclusive, loin du tartan et de la cendrée, vers d'autres disciplines pourvu qu'il y ait des sportifs à aider, des jeunes à encadrer, des espoirs à confirmer. Arrivé bien avant le starter, il n'était pas rare qu'il reste jusqu'à ce que le dernier s'en aille. Sa silhouette aimable était connue de tous.

Organisateur du 10km d’Incarville depuis 1986, il s’est tout naturellement impliqué dans l’Association Marathon Seine-Eure avec un succès tel que, en 2014, il avait reçu la médaille de reconnaissance de la FFA. D’une grande simplicité, il ne recherchait pas les honneurs pourtant il était connu de tous. Avec le sens particulier d'une diplomatie rare puisqu'elle s'appelle gentillesse, il avait œuvré à pacifier les relations sportives entre Val-de-Reuil, ses voisins, ses rivaux, faisant entendre les arguments pour que l'épreuve qu'il chérissait voit ses 42 kilomètres se conclure devant la mairie de la Ville Nouvelle ou pour inciter à la fréquentation du stade indoor Jesse Owens. Dès jeudi matin, de bouche en oreille, la triste nouvelle de son décès a fait le tour de la ville et chacun témoignait pour dire combien allait nous manquer celui qui faisait du sport une fête. 

Je garde la mémoire d'un partenaire qui, devant la difficulté  et la complexité d'une organisation, trouvait la solution avant même de poser les questions, d'un dirigeant sportif humain et passionné, d'un homme profondément chaleureux et sympathique qui n'avait pas d'ennemis. Val-de-Reuil présente à son épouse, à ses enfants, ses petits-enfants, et à ses proches, ses très sincères condoléances. »

Communiqué de Marc-Antoine Jamet
maire de Val-de-Reuil

12 avril 2015

Quelques réflexions au débotté…


Les palinodies de Jean-Marie Le Pen ne nous sont pas coutumières. En annonçant qu’il renonçait à briguer la première place de la liste FN dans la région PACA lors des prochaines régionales du mois de décembre, le président d’honneur débute en fait son hibernation. Il a compris que sa fille en avait assez de ses esclandres et de ses imparfaits du subjonctif devenus de plus en plus imparfaits. Lui, le hâbleur professionnel, se retire (sur la pointe des pieds) du jeu politique pour laisser la place à sa petite-fille, le népotisme étant une spécialité de l’extrême-droite même si ce parti n’est pas le seul, loin s’en faut, à privilégier les liens familiaux quand il s’agit de pouvoir et d’argent public.
A ce sujet, des juges d’instruction du parquet financier de Paris semblent avoir mis au jour une machine infernale à faire du fric sur le dos de l’Etat et donc sur celui des contribuables, machine FN dans toute sa splendeur systémique. Une société du nom de Riwal aurait servi d’intermédiaire entre le FN et les candidats les contraignant à se doter d’un kit clé en mains servant surtout à générer des bénéfices importants pour financer…quoi, qui, comment ? C’est toute l’affaire.

Nicolas Sarkozy, dans le JDD d’aujourd’hui, « veut que la France tourne le dos à la médiocrité. » Il est un adage qui précise qu’on parle le mieux de ce qu’on connaît bien. Dans le domaine si partagé de la médiocrité, l’ancien président occupe une place en or. Les exemples ne manquent pas d’un total manque de classe de la part de cet homme parvenu, peu cultivé, dépourvu de tout scrupule, dont les coups de menton ne peuvent suffire à assurer une forme d’autorité.
Sans Patrick Buisson, on voit bien que Nicolas Sarkozy n’est plus rien. Il ne fait que se répéter sur les mêmes sujets avec les mêmes formules, son logiciel étant, comme on le disait des disques microsillons, « rayé ». Je lisais récemment un éditorial de FOG (Giesbert) assurant que le candidat de la droite préféré de François Hollande en 2017 demeure, et de très loin, son ancien adversaire de 2012. Il sent qu’il aurait plus de mal avec Juppé ou Fillon face à lui. La primaire UMP devrait permettre au huron de l’affaire Bygmalion, témoin assisté de cette affaire de financement illégal de la campagne de 2012, de gagner ses galons de challenger du président sortant avec l’assurance d’avoir François Bayrou dans les pattes. La primaire réelle va faire rage et des ravages dans les rangs !

Martine Aubry se rallie à la motion Cambadélis. Je n’en reviens pas. Après avoir relu son recueil de citations acrimonieuses contre la politique économique de Manuel Valls, je m’interroge sur le sens de cette adhésion aux thèses néo-libérales du jeune Emmanuel Macron. Vous me direz, ce n’est pas peut-être pas aussi simple. Les lieutenants de l’ancienne ministre du travail assurent que la discussion entre Martine Aubry et Jean-Christophe Cambadélis a été « franche et constructive » et que la maire de Lille a su convaincre le premier secrétaire de la nécessité de proposer une politique de gauche. Il est vrai qu’un congrès socialiste doit avoir des atours de gauche mais quid du fond ? Les frondeurs comptaient sur elle. Sans Martine Aubry, la révolte interne manque d’un chef charismatique et d’une personnalité à l’étoffe d’un Premier ministre. En attendant mieux ?

Le texte de Marc-Antoine Jamet sur les « coups tordus » de M. Lecornu est un texte bien écrit, avec de l’humour, juste ce qu’il faut, de la critique, comme il faut, et d’une grande lucidité. Le passage dans lequel le premier secrétaire du PS de l’Eure déplore que la nouvelle majorité de droite n’ait pas eu un mot aimable pour l’action de Jean-Louis Destans et de son équipe, en dit long sur l’ingratitude des nouveaux élus et sur leur suffisance. Une majorité depuis 2001 qui a profondément changé le département et créé de la richesse économique, culturelle sans oublier le social.
Ils doivent accepter — ce n’est pas facile — de constater que leur victoire n’est évidemment pas due à leur mérite ni à leurs propositions. Combien d’Eurois connaissent ne serait-ce qu’un dixième des membres de la nouvelle majorité ? Combien d’Eurois savent que Bruno Le Maire est un chef d’orchestre sans musique et Hervé Morin un mentor sans fidèles ? Majorité de circonstance. Majorité de hasard produit, non des qualités des impétrants, mais des déceptions à l’égard des gouvernants.