« Ne croyez vous pas qu'à Louviers, comme ailleurs, on n'aurait pas besoin de socialistes capables d'un travail intellectuel honnête et qui soit utiles à autres chose qu'à servir de courroie de transmission usée d'un député socialiste qui a dépassé l'âge de la retraite et d'un ambitieux parisien qui n'est toujours pas capable de prendre la mesure du territoire ? »
Cette citation brillante par son style très approximatif (je suis sûr que le texte n'est pas de Franck Martin) et ses fautes d'orthographe est due à l'un des principaux cadres de la Communauté d'agglomération Seine-Eure. Un cadre qui est, avant tout, le copain d'enfance et de lycée du président. Cela explique cette forme d'aveuglement et de béatitude et permet de comprendre pourquoi « le café radical » est surtout l'expression de lieux communs et l'écho de la parole du gourou.
Olivier Taconet, puisqu'il s'agit de lui, a grand tort de remettre le couvert sur l'affaire du chèque de la CGE (1) lors des municipales de 1989. Les joueurs de tennis savent bien qu'un service a priori gagnant peut faire l'objet d'un retour fulgurant. Franck Martin peut faire dire ce qu'il veut. Il est bel et bien demeuré candidat sur une liste (PS, PCF, CAG) qui avait reçu (en 1989) un don de 50 000 francs de la part de la compagnie générale des eaux ! Même si c'était légal c'était fort de café…radical.
Le maire de Louviers président de la CASE a passé deux heures en direct sur Internet à expliquer que jamais, au grand jamais, il ne mettrait un terme au contrat de délégation de service public de l'eau et de l'assainissement avec Véolia avant 2024 tellement il est fier de la manière dont cet affermage est conduit ! Il a redit avec insistance que le prix de l'eau-assainissement dépendant de la CASE (elle peut donc le baisser !) ce n'est pas une association qui viendra troubler l'excellente relation établie entre la CASE et le délégataire Véolia chargé également des transports urbains et scolaires, du ramassage des déchets (avec de pros problèmes humains)…
Selon le principe « responsabilité-transparence » que j'ai édicté et qui doit faire jurisprudence, le maire de Louviers doit ainsi assumer ses choix à 100 % sans tenter d'appeler Bernard Amsalem ou Odile Proust à son secours. En 1995, il a décidé de poursuivre sa route avec CGE-Véolia, en 2009, il confirme ses choix. Il en porte et en portera toute la responsabilité.
(1) Compagnie générale des eaux, ancêtre de Véolia.
1 commentaire:
Ce brillant collaborateur, ne serait-ce pas lui par hasard qui se permit à mon propos au cours de la dernière campagne municipale sur le blog du maire de Louviers, dont il était la plume zélée, cette très fine et délicate saillie :"Harlaut, Harlaut, y'a d'la merde dans le tuyau" ? Ah ! Quel talent il a ! Comme je comprends qu'on aime à s'entourer d'aussi précieux collaborateurs !
Reynald Harlaut
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