Après les « dirigeables équipés de caméras surpuissantes pour filmer les banlieues, (la) prison préventive à vie après la fin de l'exécution d'une peine, (l')extension massive des fichiers d'empreintes génétiques », le fichage d'enfants de 13 ans est le dernier avatar du "plan Orwell" du gouvernement où « le contrôle social tient lieu de politique sociale», accuse la Ligue des droits de l'homme.
Il suffira que ces enfants soient d'hypothétiques délinquants (sur quels critères ?) pour que leur nom, leur adresse, leur numéro de téléphone figurent dans un fichier de police dont la CNIL (Commission nationale informatique et liberté) ignore encore qui aura droit de le consulter et dans quelles conditions. Le problème, c'est que les familles ne sauront pas si leur enfant a été désigné à la vindicte potentielle des autorités. Par conséquent, ils n'auront aucun contrôle sur les renseignements glanés qui pourront être des dénonciations ou des fantasmes d'adultes appliquant un bizarre principe de précaution.
Le Syndicat de la magistrature a rejoint la Ligue des droits de l'homme dans son opposition à cette idée qui émane de policiers et qui est applicable dès maintenant puisqu'un décret est paru au Journal Officiel créant le système d"exploitation documentaire et valorisation de l'information générale". Le fichier Edvige.
Au cours de la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy avait évoqué le déterminisme qui permet, selon lui, de prévoir très tôt, à la crèche ou à l'école maternelle celui ou celle qui a le profil du futur délinquant. Des biologistes, des pédopsychiatres, des psychanalystes, sont intervenus pour contrer les affirmations fantaisistes du futur président de la République. Michel Onfray, le philosophe, dans une interview maintenant célèbre, avait rapporté les propos de Nicolas Sarkozy en dénonçant un procès en sorcellerie contre une jeunesse qui ne demande qu'à être formée, à trouver un travail et à rencontrer l'amour.
On stigmatise les mineurs futurs délinquants hypothétiques qu'on met en fiche, on enregistre et on observe les habitants des quartiers avec des caméras sous prétexte de les protéger, on ghettoïse certaines catégories sociales et on s'étonnera que le feu couve sous la cendre.
Il suffira que ces enfants soient d'hypothétiques délinquants (sur quels critères ?) pour que leur nom, leur adresse, leur numéro de téléphone figurent dans un fichier de police dont la CNIL (Commission nationale informatique et liberté) ignore encore qui aura droit de le consulter et dans quelles conditions. Le problème, c'est que les familles ne sauront pas si leur enfant a été désigné à la vindicte potentielle des autorités. Par conséquent, ils n'auront aucun contrôle sur les renseignements glanés qui pourront être des dénonciations ou des fantasmes d'adultes appliquant un bizarre principe de précaution.
Le Syndicat de la magistrature a rejoint la Ligue des droits de l'homme dans son opposition à cette idée qui émane de policiers et qui est applicable dès maintenant puisqu'un décret est paru au Journal Officiel créant le système d"exploitation documentaire et valorisation de l'information générale". Le fichier Edvige.
Au cours de la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy avait évoqué le déterminisme qui permet, selon lui, de prévoir très tôt, à la crèche ou à l'école maternelle celui ou celle qui a le profil du futur délinquant. Des biologistes, des pédopsychiatres, des psychanalystes, sont intervenus pour contrer les affirmations fantaisistes du futur président de la République. Michel Onfray, le philosophe, dans une interview maintenant célèbre, avait rapporté les propos de Nicolas Sarkozy en dénonçant un procès en sorcellerie contre une jeunesse qui ne demande qu'à être formée, à trouver un travail et à rencontrer l'amour.
On stigmatise les mineurs futurs délinquants hypothétiques qu'on met en fiche, on enregistre et on observe les habitants des quartiers avec des caméras sous prétexte de les protéger, on ghettoïse certaines catégories sociales et on s'étonnera que le feu couve sous la cendre.
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