L'équipe du jeudi-vendredi de C à vous. (capture d'écran) |
Pourquoi, alors que cette
information n’avait rien d’habituelle, cette précision ? Et pourquoi ce
jour-là précisément. La réponse est simple bien qu’aucune autre explication n’ait
été donnée justifiant la diffusion de cette incrustation : les « affaires »
Darmanin. Antonin André, le journaliste de service, a en effet souligné que l’actuel
ministre du gouvernement Philippe était empêtré dans DEUX affaires dont l’une
pour un viol supposé et l’autre pour un abus de faiblesse. Or, vendredi matin,
après l’enregistrement donc, on apprenait que la justice avait classé sans
suite la plainte concernant le viol hypothétique. Les DEUX affaires ne devenaient plus qu'UNE. Et les analyses de M. André
ne collaient plus avec la vérité des faits d’où la nécessité de préciser la
date de l’enregistrement pour sauver la face.
Une question se pose :
pourquoi les responsables de l’émission, enregistrée donc, n’ont-ils pas
effectué les coupes devenues indispensables eu égard au développement
judiciaire ? Pourquoi les animateurs de C à vous ont-ils laissé
divaguer leur journaliste dont les propos continuaient de mettre en cause le
ministre Darmanin sur au moins une affaire ?
Cette question est d’autant
plus légitime qu’aucune autre explication-justification que la date de l’enregistrement
n’a été fournie au téléspectateur pas forcément au courant des derniers développements
de l’actualité ? Peut-on parler de faute professionnelle ? Oui sans doute même
si le minutage d’une émission est précis et qu’il n’est sans doute pas simple
de boucher le trou…
On sait, maintenant, que l’émission du vendredi est une émission du jeudi et que les infos produites y manqueront de fraîcheur et surtout d’une apparente objectivité au bénéfice d'une lâche facilité.
On sait, maintenant, que l’émission du vendredi est une émission du jeudi et que les infos produites y manqueront de fraîcheur et surtout d’une apparente objectivité au bénéfice d'une lâche facilité.
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