Sur le marché de louviers, ce samedi 18 février. (photo JCH) |
Il y a quelques semaines
encore, il fallait bien du courage aux militants pour oser distribuer des
tracts sur les marchés au nom du Parti socialiste. Le renoncement de François
Hollande, d’abord, la campagne de la primaire de la gauche ensuite et la défaite
de Manuel Valls, enfin, ont donné de l’air aux militants et aux responsables
des fédérations. L’hémorragie des adhérents a été stoppée et les socialistes
redeviennent audibles.
Ils le doivent également et
surtout à leur candidat, Benoît Hamon, dont l’apparente simplicité le rend
proche des Français et à l’écoute de leurs préoccupations. Et comme il n’est
pas porteur de toute la charge négative du quinquennat précédent, qu’il propose
un ensemble de mesures crédibles pour la plupart ou méritant d’être « enrichies
» (1) grâce à l’aide de l’économiste Thomas Piketty, les militants PS peuvent à
nouveau marcher la tête haute et reconquérir les places et les rues de nos
villes.
Ainsi, ce samedi,
Marc-Antoine Jamet, premier secrétaire fédéral, entouré d’Eric Lardeur, secrétaire
de la section PS de Louviers, de Marie-Pierre Dumont, conseillère municipale
lovérienne, Thomas Toutain et Jean Quéré, invitaient les clients des échoppes à
« faire battre le cœur de la France. » Ce slogan de campagne de Benoît Hamon
vise à construire un « futur désirable » en associant les citoyens aux choix décisifs
» et « non au culte d’un passé grandiose
quand le présent serait médiocre. »
La crainte d’une
distribution difficile s’est transformée en une habituelle séance de diffusion politique
en attendant la confiance renouvelée. Il reste 60 jours aux électeurs(trices)
pour se faire leur idée précise avant le premier tour d’une présidentielle devenue
très incertaine.
(1) C'est l'adjectif trouvé par les communicants politiques pour faire passer les changements de pied des candidats.
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