18 février 2017

Les socialistes peuvent à nouveau marcher la tête haute


Sur le marché de louviers, ce samedi 18 février. (photo JCH)
Il y a quelques semaines encore, il fallait bien du courage aux militants pour oser distribuer des tracts sur les marchés au nom du Parti socialiste. Le renoncement de François Hollande, d’abord, la campagne de la primaire de la gauche ensuite et la défaite de Manuel Valls, enfin, ont donné de l’air aux militants et aux responsables des fédérations. L’hémorragie des adhérents a été stoppée et les socialistes redeviennent audibles.
Ils le doivent également et surtout à leur candidat, Benoît Hamon, dont l’apparente simplicité le rend proche des Français et à l’écoute de leurs préoccupations. Et comme il n’est pas porteur de toute la charge négative du quinquennat précédent, qu’il propose un ensemble de mesures crédibles pour la plupart ou méritant d’être « enrichies » (1) grâce à l’aide de l’économiste Thomas Piketty, les militants PS peuvent à nouveau marcher la tête haute et reconquérir les places et les rues de nos villes.
Ainsi, ce samedi, Marc-Antoine Jamet, premier secrétaire fédéral, entouré d’Eric Lardeur, secrétaire de la section PS de Louviers, de Marie-Pierre Dumont, conseillère municipale lovérienne, Thomas Toutain et Jean Quéré, invitaient les clients des échoppes à « faire battre le cœur de la France. » Ce slogan de campagne de Benoît Hamon vise à construire un « futur désirable » en associant les citoyens aux choix décisifs » et « non au culte d’un passé grandiose quand le présent serait médiocre. »
La crainte d’une distribution difficile s’est transformée en une habituelle séance de diffusion politique en attendant la confiance renouvelée. Il reste 60 jours aux électeurs(trices) pour se faire leur idée précise avant le premier tour d’une présidentielle devenue très incertaine.

(1) C'est l'adjectif trouvé par les communicants politiques pour faire passer les changements de pied des candidats.

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