6 janvier 2012

Qui a osé dire que Nadine Morano était vulgaire ?


Il se dit dans les milieux autorisés que la ministre de l’Apprentissage serait vulgaire. Il se dit même que certaine humoriste de France Inter l’aurait dernièrement assez malmenée et aurait employé à l’endroit de la ci-devant ministre du président-candidat ce qualificatif. Comment est-ce possible ? Ce serait vraiment déplacé que de la traiter ainsi. Cette personne est d’une délicatesse exquise. Nous n’irons pas jusqu’à dire qu’elle est précieuse car de mauvais esprits lui accolerait immédiatement l’adjectif de ridicule, encore que… Mais, si elle insistait, nous pourrions aller jusqu’à affirmer qu’elle est une perle rare qui ne dépare pas dans l’écrin de l’écurie présidentielle, comme on disait à Chantilly chez les Woerth. Mais c’est vrai qu’avec eux, on a perdu la crème…
Cela dit, il ne faudrait tout de même pas qu’elle se laisse aller à avoir des états d’âme notre très chère Nadine. Ce serait tellement dommage de ne plus entendre jour après jour ses divins propos. À l’instar de ceux de l’autre phénix de la pensée qu’est son charmant collègue Frédéric Lefebvre avec lequel elle forme un couple ravissant, parfait reflet de la très haute tenue de ce merveilleux monde qui nous gouverne depuis bientôt cinq ans.
Afin qu’elle retrouve le sourire et de l’encourager à poursuivre sur la belle voie qu’elle a tracée, nous avons choisi de lui rendre l’hommage qu’elle mérite. Pour cela, nous lui dédions les vers de cette charmante chanson du regretté Ricet Barrier. Elle s’intitule « La Marchande de poisson ». En lire les paroles c’est bien, mais l’écouter, c’est mieux. C’est pourquoi nous aurions voulu vous proposer les deux. Hélas, nous n’avons pas trouvé l’incomparable version chantée par l’artiste lui-même, mais celle – à notre goût moins réussie – des Frères Jacques. Nous vous la proposons tout de même :
Si quelqu’un parmi vous savait où trouver en ligne la version enregistrée en public sur son double album « Ricet Barrier : Tel quel ! », nous serions ravis qu’il en fasse profiter les fidèles lectrices et lecteurs de ce blog.

Reynald Harlaut

 C’est une rousse affriolante
Ma belle marchand’ de poisson
Elle a les mains un peu collantes
Et le teint hâlé d’un vieux pêcheur breton

Et tous les jours je la contemple
Décongelant ses maquereaux
J’écoute sa voix qui m’enchante

Plus douce qu’un violon alto


« À la moule, à la moule
Elle est belle, elle est fraîche, ma moule ! »

Oh…, ça m’tue
Le jour j’en rêve
La nuit j’en crève
Elle me rend fou, je n’en peux plus

Car cette rousse impénétrable
Ne vit qu’à l’heure de la marée
Ses denrées sont si périssables
Qu’elle n’a jamais une minute à me consacrer

Mais quelle conscience de poissonnière
Elle soigne toujours ses bons clients
Quand j’ai une poussée d’urticaire
Elle rajoute un citron gratuitement

« À la moule, à la moule
Elle est belle, elle est fraîche, ma moule ! »

Oh…, ça m’tue
Elle sent le large
L’iode et les algues
Comment lui dire que j’n’en peux plus

Oh vous ma rousse ininflammable
Oubliez donc vos bigorneaux
Mon amour est plus délectable
Que la plus belle moule de Holland’ ou de bouchot

De sa jolie voix caressante

Elle m’a dit « j’vois c’que vous avez
Mangez d’la plie ou d’la limande
C’est très bon pour les décalcifiés »

Ahhhh….
Je pêche dans les eaux troublantes
De l’incommunicabilité. »

Ricet Barrier pour les paroles et Bernard Lelou pour la musique.



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