Ainsi, Claude Guéant, notre ministre de l’Intérieur, a-t-il
les plus grandes peines du monde à légitimer sa candidature aux prochaines
élections législatives dans la circonscription de Boulogne-Billancourt. Le
maire, M. Baguet, a même trouvé le moyen d’utiliser du papier à en-tête du
ministère de l’Intérieur, pour écrire en son nom aux habitants de sa commune ce
qui est formellement interdit par la loi. M. Sollère, candidat UMP « naturel »
se réjouit de pouvoir faire comme M. Fromantin à Neuilly-sur-Seine. Ce
desperados de droite a déjoué tous les scénarios imaginés par la maison
Sarkozy-Balkany…si bien que Patrick Devedjian (contre toute attente) est encore
président du conseil général et que M. Guéant va avoir bien de la peine à
confirmer sa tentative visant à devenir un élu de la nation.
Comme ils ne se laisseront pas piéger par la TVA dite
sociale et qui n’a rien de sociale puisqu’in fine, ce sont les consommateurs
qui vont la payer. Lors des élections législatives de 2007, Laurent Fabius
avait étrillé Jean-Louis Borloo lequel revendiquait la TVA sociale. Le
président de la CREA avait sauvé, dit-on, cinquante sièges en faveur de la
gauche. Et le candidat président remet cela. La TVA dite sociale a ceci de
remarquable qu’elle est demandée par le MEDEF et que les seules cotisations qui
baisseraient seraient les cotisations patronales. Même Le libéral Madelin
s’oppose à cette TVA qui, affirme-t-il, ne jouera qu’à l’extrême marge…et pas
forcément dans le bon sens. Lui aussi s’élève contre la pression exercée à la baisse
sur les salaires et les salariés. C'est dire…
Le « off » comme on dit dans le jargon journalistique exige l’application
de quelques règles communes aux informateurs et aux gens de presse. Ce «off »
ne peut être fondé que sur la confiance. Quand l’une des parties rompt l’accord, c’est tout l’édifice des relations personnelles qui s’effondre.
Je vois de là certaines réactions de lecteurs. Bien sûr que les journalistes
doivent avoir des relations personnelles avec certaines sources, bien sûr qu’ils
doivent en mesurer le degré de connivence et ne jamais en être dépendants.
Le « sale mec » attribué à François Hollande a heureusement
été rétabli dans toute sa vérité qui n’était pas celle du Parisien Libéré. M.
Croissandeau a fait le malin. Il est grillé. J’ai connu cela aussi avec un certain
maire de Louviers à qui j’avais confié (en confidence donc en « off ») que ma
direction m’avait demandé de le saquer. Que croyez-vous qu’il fît ? Un
éditorial dans le journal municipal suivant où il apparaissait comme la victime du vilain hebdomadaire. C’est beau la confiance, non ?
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