
Particulièrement édifiante la vie de ce cadre supérieur d'une grande société multinationale française (placardisé pendant 14 ans) qui dénonce maintenant depuis des années les superprofits réalisés sur le dos des collectivités locales c'est-à-dire sur le dos des consommateurs d'eau que nous sommes tous par certains grands groupes (Une enquête de l'UFC-Que Choisir est éloquente). Gérard Prévost, d'A Gauche Vraiment, a eu raison devant le conseil municipal d'insister constamment sur la possibilité pour l'agglomération de remettre en cause le contrat la liant à une société privée afin de reprendre en régie directe le service de l'eau et de l'assainissement. Si nous sommes élus, nous reverrons (si les nouveaux délégués de la CASE sont d'accord) ligne par ligne, mot à mot, virgule par virgule avec un avocat spécialisé (il y en a !) et un expert-comptable également spécialisé (il y en a !) les termes du contrat en cours. Grenoble a gagné ! Des actions sont engagées dans d'autres grandes villes. Pourquoi la CASE devrait-elle rester les mains dans les poches sans bouger le petit doigt ?
Défendre les intérêts du contribuable, c'est aussi défendre les intérêts des usagers. Nous nous y emploierons, dussions-nous devenir whistleblower !
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