20 octobre 2011

La droite joue l'intox…et la propagande

Même si c'est pénible, il faut répliquer aux attaques de la droite et de l'UMP contre le parti socialiste et son candidat. Coup pour coup. Ce film de Marin Karmitz doit inspirer la stratégie de la gauche face à une droite prête à tout pour garder le pouvoir. L'exemple le plus récent est évidemment la convention anti-PS organisée à la va-vite par Jean-François Copé et les siens.
Si je puis permettre une suggestion aux communicants de la droite, je leur dis que c'est exactement ce qu'il ne faut pas faire. Pourquoi ? Parce que la propagande n'est pas de la communication, la caricature n'est pas de l'information. Le quotidien Libération publie chaque jour une rubrique passionnante intitulée « intox-désintox ». Cette rubrique est consacrée aux affirmations péremptoires des politiques de gauche et de droite, affirmations contredites par les faits, les chiffres, la réalité.
Aujourd'hui, Libération publie une page de dénonciations de plusieurs arguments utilisés pour ridiculiser François Hollande et le projet du Parti socialiste dont on sait qu'il a été rédigé avant la crise financière qui met l'Europe en émoi et engage le candidat PS comme tout socialiste. Mais son programme futur devra tenir compte de la réalité ambiante et du contexte global sans oublier la ligne directrice : la justice sociale et solidaire. Tout de même, les journalistes experts listent une série de mensonges et d'exagérations n'ayant rien à voir avec le vrai futur projet du candidat François Hollande. Je rappelle que ce dernier n'était pas mon préféré mais de là à l'affubler de tous les maux et de toutes les avanies, il y a un gouffre que la droite en perdition s'est permise de franchir.
Sur les emplois-jeunes, sur l'éducation, sur la fiscalité, sur nombre de points, la droite ment effrontément. Le programme du PS coûterait 260 milliards ! Pourquoi pas 500, pourquoi pas 1 000 comme dirait Sarkozy ? Des économistes (pas de gauche) confirment cette énormité. Si la campagne future de la droite continue de s'égarer sur cette voie sans issue, on se demande bien qui pourrait lui faire confiance.

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