« C’est pourquoi je te demande de ne pas commettre l’irréparable. L’irréparable serait de diviser une assemblée et un exécutif qui fonctionnent bien parce que le consensus existe, en une majorité et une opposition divisée par un clivage pro ou anti PS. » En écrivant ces mots adressés à Janick Léger-Lesœur, Franck Martin oublie l'autre solution : un clivage pro ou anti-Martin. Franck Martin dans sa lettre ouverte à la conseillère générale de Val-de-Reuil dit des choses justes et des choses moins justes. Il dit : « j'ai créé l'agglomération. » Pour avoir vécu ce moment solennel, je rappelle qu'avant l'agglomération existait une communauté de communes formée de Louviers, Val-de-Reuil et Incarville. Bernard Amsalem, alors maire de Val-de-Reuil avait demandé à Odile Proust, ancien maire de Louviers (qui avait refusé) la création de cette communauté. Franck Martin vit, dès son élection, l'intérêt de cette union des trois communes puisque Val-de-Reuil avait les terrains aptes à assurer le développement économique du bassin d'emploi. Nicole Cornier, Bernard Amsalem et Franck Martin s'unirent pour le meilleur avant que des communes comme Surville, La Haye-le-Comte, Surtauville, Quatremare etc. ne demandent leur adhésion et en tirent un net profit. Au fil du temps, la loi Chevènement sur l'intercommunalité donna l'occasion de créer une communauté d'agglomération que l'ensemble des élus des communes adoptèrent, certaines volontairement, d'autres forcées par le préfet Klinger comme le Vaudreuil ou Acquigny ou d'autres encore, bien plus tard dans le temps, comme Heudebouville ou Andé. Ou d'autres encore qui refusèrent de plier comme Hondouville avec l'accord du préfet Fragneau. Cela a laissé des traces lors du vote des cantonales car le forcing judiciaire de Franck Martin n'est toujours pas avalé. Et pourtant, reconnaissons qu'il a eu une vision correcte de ce que devait être le territoire de la CASE : les quatre cantons de Louviers (nord et sud, Val-de-Reuil et Pont-de-l'Arche) donc en absorbant « Seine-Bord » un jour ou l'autre. Lui aussi veut son grand quelque chose.
Ce n'est pas la réalité
Franck Martin assure que tout fonctionne au consensus. Ce n'est pas la réalité. Le contrat d'agglomération, adopté par la majorité des délégués, a aussi connu des abstentions lors du vote. Francis Bécherel, ex-maire d'Heudebouville, Bernard Leroy, maire du Vaudreuil, ont assuré qu'une autre méthode que celle adoptée était possible. Que la part de certaines communes était placée sous le sceau de la prodigalité. En fait, bien des élus reprochent au candidat Martin son omnipotence et un fonctionnement en petit comité au bénéfice de quelques privilégiés. Le plan Marschall de 18 millions d'euros pour la voirie de Louviers sur le compte de la CASE est l'exemple même de cette omnipotence. Où est la délibération de la CASE adoptant ces 18 millions d'euros ? Quelle commission a étudié les dossiers ? Il s'agit uniquement du bon vouloir et des promesses de Franck Martin.
Une obsession stratégique
Le candidat à la présidence de la CASE fait une fixation tactique. Une obsession stratégique : charger les socialistes qui, heureusement, ne sont pas les seuls à vouloir changer de gouvernance à la CASE. Franck Martin est-il l'unique propriétaire de ses mandats ? La réponse est non. Si les délégués, à la majorité et au scrutin secret, veulent se doter d'une présidente, ils en ont le droit et le moyen. Si cette présidente élue est Janick Léger-Lesœur, c'est qu'elle a les qualités requises et il n'est point nécessaire de la sous-estimer ou de faire preuve de sexisme en la traitant de femme de paille. Val-de-Reuil est-elle une ville moins légitime que Louviers qui le serait plus que Pont-de-l'Arche, que Pitres, qu'Amfreville-sur-Iton, qu'Acquigny ou que Pinterville ? TOUS les délégués sont à égalité de droits à la CASE et personne ne peut s'ériger en mentor au nom d'un passé dont nul n'est propriétaire puisqu'il est l'Histoire.
Quant au présent, il s'écrit au jour le jour. C'est la grandeur des élus de se sentir responsables devant les électeurs et ceux qui leur demandent des comptes. C'est leur grandeur de choisir en conscience celui ou celle qui présidera aux destinées d'une assemblée qui, quoiqu'il arrive, devra travailler pour le bien commun et l'intérêt général.
Ce n'est pas la réalité
Franck Martin assure que tout fonctionne au consensus. Ce n'est pas la réalité. Le contrat d'agglomération, adopté par la majorité des délégués, a aussi connu des abstentions lors du vote. Francis Bécherel, ex-maire d'Heudebouville, Bernard Leroy, maire du Vaudreuil, ont assuré qu'une autre méthode que celle adoptée était possible. Que la part de certaines communes était placée sous le sceau de la prodigalité. En fait, bien des élus reprochent au candidat Martin son omnipotence et un fonctionnement en petit comité au bénéfice de quelques privilégiés. Le plan Marschall de 18 millions d'euros pour la voirie de Louviers sur le compte de la CASE est l'exemple même de cette omnipotence. Où est la délibération de la CASE adoptant ces 18 millions d'euros ? Quelle commission a étudié les dossiers ? Il s'agit uniquement du bon vouloir et des promesses de Franck Martin.
Une obsession stratégique
Le candidat à la présidence de la CASE fait une fixation tactique. Une obsession stratégique : charger les socialistes qui, heureusement, ne sont pas les seuls à vouloir changer de gouvernance à la CASE. Franck Martin est-il l'unique propriétaire de ses mandats ? La réponse est non. Si les délégués, à la majorité et au scrutin secret, veulent se doter d'une présidente, ils en ont le droit et le moyen. Si cette présidente élue est Janick Léger-Lesœur, c'est qu'elle a les qualités requises et il n'est point nécessaire de la sous-estimer ou de faire preuve de sexisme en la traitant de femme de paille. Val-de-Reuil est-elle une ville moins légitime que Louviers qui le serait plus que Pont-de-l'Arche, que Pitres, qu'Amfreville-sur-Iton, qu'Acquigny ou que Pinterville ? TOUS les délégués sont à égalité de droits à la CASE et personne ne peut s'ériger en mentor au nom d'un passé dont nul n'est propriétaire puisqu'il est l'Histoire.
Quant au présent, il s'écrit au jour le jour. C'est la grandeur des élus de se sentir responsables devant les électeurs et ceux qui leur demandent des comptes. C'est leur grandeur de choisir en conscience celui ou celle qui présidera aux destinées d'une assemblée qui, quoiqu'il arrive, devra travailler pour le bien commun et l'intérêt général.
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