La presse internationale nous apprend qu'Ingrid Betancourt, otage des FARC (Forces armées révolutionnaires colombiennes) depuis plus de six ans, est au plus mal. Atteinte de l'hépatite C, souffrant de malnutrition et certainement victime de problèmes psychiques graves liés à son état de prisonnière, Ingrid Betancourt risque, objectivement de mourir faute de soins rapides appropriés. Les premiers responsables de cette situation sont les FARC. Le gouvernement colombien, ensuite, qui refuse depuis longtemps de négocier la libération d'otages enlevés, pour certains, il y a plus de dix ans ! Que peut faire le gouvernement français pour récupérer Ingrid, qui a la double nationalité français et colombienne ? Il a proposé l'asile politique à ceux qui concoureraient à permettre la libération d'Ingrid Betancourt, il tient prêt un avion médicalisé au cas où l'otage retrouverait la liberté d'être soignée et secourue. Que peut-il d'autre que les citoyens puissent apprendre ? On imagine que les coulisses du Quai d'Orsay bruissent de conditions de libération plus ou moins secrètes comme dans toutes les affaires d'otages. Ingrid est un gros poisson au poids médiatique élevé et les conditions seront d'autant plus difficiles et chères ? Mais que pèsera un otage mort ? La mise au ban de la communauté internationale d'Uribé, le président colombien et des FARC ? Nous ne mesurons sans doute pas bien le poids de ce conflit ni ses conséquences pour la stabilité de la région équatorienne et vénézuelienne. Chavez est-il toujours dans le coup ? Et Kouchner et Sarkozy ? N'oublions pas Ingrid. La banderole posée sur le musée de Louviers doit être regardée avec espoir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire