Notre photo : Gerges Noël, Yves Nespoulous, Pierre Didier, Jean-Louis Hartmann, Vincent Brochu. Je suis moi-même caché derrière l'objectif.
Les obsèques d'amis sont l'occasion de retrouvailles. Quand le défunt est un pilier d'une équipe, il est normal que ceux qui viennent lui rendre un dernier hommage aiment à partager des souvenirs, des moments précieux passés ensemble, comme si tous ces hommes et ces femmes s'étaient quittés hier. Pour enchaîner après une cérémonie forcément émouvante avec l'inhumation d'Yves Lebrun, Yves Nespoulous, Pierre Didier, Vincent Brochu, Jean-Louis Hartmann, Georges Noël et Jean-Charles Houel, tous journalistes à La Dépêche dans un passé plus ou moins récent (c'est toujours vrai pour Pierre Didier alias Petrus) se sont retrouvés autour du verre de l'amitié. Les aventures électorales de l'un, le bricolage érigé en art de l'autre, la promenade du chien d'un 3e, la vie à la campagne d'un 4e ou la vie parisienne d'un 5e n'ont écorné en rien le magnifique moment de partage amical et de complicité qui a régné ce samedi.
La Dépêche des Mandle-Nespoulous, c'était un vrai journal avec une liberté de ton, de formes, une multitude d'informations, des tonnes de communiqués, de la pub en veux-tu-en-voilà mais surtout un travail commun au service d'une entreprise commune. Et puis, ce qui ne gâchait rien en ce qui me concerne, un engagement à gauche qui m'allait bien sans que jamais la droite et ses représentants aient été bannis de nos colonnes d'alors. Il y a dix ans encore, les clivages étaient nets, les différences franches. On ne constatait pas cette mollesse de la pensée chez de nombreux responsables politiques, ces ouvertures qui ne servent, en fait qu'à brouiller les pistes et embrouiller les esprits.
Ce moment de partage au Vaudreuil fut un vrai régal pour nous six. Parions qu'on n'attendra pas dix ans pour se revoir. N'est-ce pas André, ancien directeur de l'imprimerie lovérienne et qui en plus habite dans la vallée de l'Eure !
La Dépêche des Mandle-Nespoulous, c'était un vrai journal avec une liberté de ton, de formes, une multitude d'informations, des tonnes de communiqués, de la pub en veux-tu-en-voilà mais surtout un travail commun au service d'une entreprise commune. Et puis, ce qui ne gâchait rien en ce qui me concerne, un engagement à gauche qui m'allait bien sans que jamais la droite et ses représentants aient été bannis de nos colonnes d'alors. Il y a dix ans encore, les clivages étaient nets, les différences franches. On ne constatait pas cette mollesse de la pensée chez de nombreux responsables politiques, ces ouvertures qui ne servent, en fait qu'à brouiller les pistes et embrouiller les esprits.
Ce moment de partage au Vaudreuil fut un vrai régal pour nous six. Parions qu'on n'attendra pas dix ans pour se revoir. N'est-ce pas André, ancien directeur de l'imprimerie lovérienne et qui en plus habite dans la vallée de l'Eure !
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