2 avril 2008

La rigueur au programme gouvernemental

«Il s'agit de regarder comment on peut rendre un meilleur service au citoyen avec moins de moyens», a expliqué mercredi le porte-parole du gouvernement Luc Chatel. Nous y voilà. Pendant la campagne électorale, dans un de mes tracts, j'avais annoncé que le gouvernement préparait un plan de rigueur antisocial. J'avais alerté les électeurs et les avait prévenus que le candidat du Nouveau Centre-UMP allait soutenir la politique nationale du gouvernement Fillon. Guy Auzoux est maintenant conseiller général et conseiller régional. Nous avons donc deux raisons de lui reprocher de soutenir le gouvernement. Comme nous avons eu raison de protester contre la présence de Sarkozystes sur la liste de Franck Martin. La droite reste la droite, où qu'elle se niche, où qu'elle se cache, quel que soit le nom qu'on lui donne.
Laurent Fabius, une fois encore, a été celui qui en amont, avant les élections, a annoncé ce plan de rigueur. On a crié au catastrophisme, on l'a moqué. Aujourd'hui, on sait qu'il avait raison et que le plan qui se met en place va faire très mal. Le Revenu de solidarité active si cher à Martin Hirsch a du plomb dans l'aile : « cela peut basculer d'un coté ou de l'autre » déclare-t-il. Les classes moyennes et populaires peuvent s'apprêter à se serrer la ceinture, pas ceux qui ont bénéficié du paquet fiscal de 15 milliards d'euros. Ceux-là peuvent dormir sur leur matelas qui fait des petits chaque jour.

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