4 avril 2008

Accord technique Martin-Leroy ?


Notre dessin : le festival de dessin d'humour ayant lieu ce week end, nous adressons un salut fraternel à toutes ces mains habiles et ces cerveaux créateurs qui nous feront toujours rire.
Les accointances entre Franck Martin (PRG) et Hervé Morin (Nouveau centre) ne datent pas d'hier. Pour avoir une candidate éligible sur la liste PS des dernières régionales, le maire de Louviers brandit la menace d'une liste Morin-PRG qui fit long feu, Christine Fillâtre étant parmi les futures élues à coup sûr. Depuis, ces accointances sont devenues de vraies complicités. Au plan local, l'une des éminentes figures du Nouveau centre, c'est Bernard Leroy. L'ancien député, élu en 1993 et qui fit les frais de la dissolution, a exploré l'idée de se consacrer à ses affaires et à sa famille. Mais le virus l'a repris et il a été candidat aux législatives dans la 4e circonscription en juin 2007 terminant derrière François Miquel (à votre santé !) mais conservant facilement la mairie du Vaudreuil lors des dernières municipales puisqu'il était seul en lice.
Adhérent à l'agglomération Seine-Eure, non par conviction, mais par intérêt communal, Bernard Leroy a négocié chèrement son ralliement de l'époque en soufflant la présidence de la Commission du développement économique qui, sur le papier, devait revenir à Janick Léger-Lesœur. Franck Martin avait récompensé son ami. Comme il avait récompensé Dominique Jachimiak, tombeur de Paulette Lecureux, pourtant fervente militante de l'adhésion de sa commune à la CASE. Jachimiak devint, après un délai de viduité de quelques semaines, président de la commission logement, sans doute pour le remercier de son reniement.
La réalité politique est âpre, le combat permanent. Pour redevenir président de la CASE, Franck Martin compte sur deux attitudes : un vote anti PS qu'il cultive à plaisir, un ralliement de Bernard Leroy et de ses quelques amis qui ferait pencher la balance de son côté. Il se trouve que divers échos recoupés nous confirment ce ralliement négocié à certaines conditions que, bien sûr, nous ignorons. Franck Martin aurait même promis (lors d'un apéritif pris à la Brasserie Juhel avant le premier tour des municipales) à Olivier Aubert de lui assurer, un jour, un ou des délégués à la CASE. D'où la gentille adresse de M. Aubert à M. Martin lors de la dernière réunion de conseil. « Je vous en prie mon cher Olivier », « Mais faites donc mon cher Franck ». Ils appellent cela l'ouverture !

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