Richard Jacquet a sans doute évité le pire au président du conseil syndical. (photo JCH)
Jérôme Bourlet de la Vallée a bénéficié de deux alliés contradictoires, ce soir au siège de la CASE. Le président du Conseil syndical du Schéma de cohérence territoriale a, en effet, pu compter sur le discours caricatural donc négatif de Bernard Leroy et sur les paroles simples, concrètes, apaisantes, de Richard Jacquet, maire de Pont-de-l'Arche, obligé de monter sur le pont pour corriger les erreurs de cap du capitaine Martin et défendre un projet de SCOT un instant bien mal barré. Quand on traite ses opposants de Gribouille, on se met forcément en difficulté.
Par 19 voix pour, 17 contre et un bulletin blanc, le SCOT Seine-Eure-Seine-Bord forêt de Bord, a donc été approuvé avec des prescriptions impératives tenant compte des projets d'infrastructures de l'Etat et des contraintes de la loi dite Grenelle 2 sur l'environnement et le développement durable.
Jérôme Bourlet de la Vallée a été un avocat compétent même si certains lui ont reproché d'être trop directif. Au final, il permet au président de la CASE de sauver la face, un certain nombre de votes contre ayant surtout pour objectif de montrer à ce dernier que les maires des petites communes (et non pas les petits maires) souhaitent être respectés dans leur dignité et dans leurs choix.
Le plaidoyer pour l'abstention destiné à éviter les votes contre a fait chou blanc, les délégués ayant décidé d'exprimer un vote clair. Ces éléments de langage, mis au point préalablement à la réunion, ne tenaient pas compte d'un élément essentiel : des élus placés devant leurs responsabilité ne souhaitent pas les fuir. Surtout à bulletins secrets. Je reviendrai plus en détail sur le contenu du SCOT qui concerne le développement de notre territoire pour les dix ans qui viennent.
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