12 octobre 2010

Le désastre de l'écrêtement

Une fois n'est pas coutume. Je vous conseille la lecture du blog de « papa a fait le terreau et moi je plante les poireaux ». En un texte d'une pensée planétaire, le roi d'agglobuzz se lance dans une opération « vengeance » que, « même à l'école de guerre, les généraux vainqueurs en resteraient ébahis. »

Voilà-t-il pas que fifi sort le sabre (et pas anonymement !) pour trancher les têtes qui dépassent et lui résistent. Et ce n'est pas le boulot qui manque, ses amis étant de moins en moins nombreux. Même Jean-Louis Destans, dont il se réclame à tout bout de champ, ignore superbement son poulain en manque d'avoine.

Quand il ne manœuvre pas son 9 mètres (ou 12 ?) au large de La Rochelle, Franck Martin se souvient de son ancien métier — correspondant sportif à la Dépêche — époque où il cultivait la métaphore filandreuse en se faisant les crocs sur les malheureux handballeurs ou les courageux footeux du dimanche matin. Que d'heures passées à chercher les images, les adjectifs verbeux…comme le ferait un candidat au prix Nobel de littérature mais un Nobel régional du pauvre, sans le soutien engagé du trop célèbre Jean Mabire.

Alors quoi, que s'est-il passé pour que le président de la CASE pousse son petit cri ? Est-il marri d'apprendre que Marc-Antoine Jamet est «brillant et remarquable» comme l'ont déclaré nombre d'auditeurs, samedi dernier. Est-il fâché à l'idée que son SCOT fasse un flop ? Est-il affaibli par les découvertes récentes de Denis Szalkowski ? Le maire-président de la CASE traverse une mauvais passe. Claude Behar, radical de gauche lui aussi, avait donc raison. S'il continue ainsi, Martin va se retrouver tout seul. Tout seul à contempler son œuvre : le désastre de l'écrêtement !

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