Un mot pour dire que je n'ai pas apprécié, mais alors pas du tout, les propos de Manuel Valls, membre du Parti socialiste, qui a accusé M. Domota, le leader du LKP en Guadeloupe, d'avoir un comportement raciste. Ou Valls est sourd ou il est aveugle. Les victimes du racisme, que je sache, ne sont pas les békés qui détiennent 80 % du pouvoir économique et des richesses des départements d'Outre-mer mais bien les descendants d'esclaves qui, aujourd'hui, réclament 200 euros pour les bas salaires et aussi une dignité longtemps bafouée.
M. Domota n'est, certes, pas un tendre. Il a le mérite d'être un homme charismatique, sûr de son bon droit et de celui de tous ceux pour lesquels il s'est battu et continue de se battre. Je ne comprends pas la saillie de Manuel Valls même si je n'ignore pas que le maire d'Evry n'aurait pas hésité à rejoindre Nicolas Sarkozy en cas de demande pressante. François Loncle a un terme pour qualifier ces socialistes aux convictions molles : « les socialistes en peau de lapin. » J'ignore si Manuel Valls court aussi vite que le rongeur aux grandes oreilles et à petite queue mais il a l'air de savoir changer de destination pendant le voyage…
2 commentaires:
le camarade François ainsi que toi
Jean-Charles appliquez-vous cette
charmante maxime à d'autres socialistes de l'Eure?
max de beuzeville
Ah ! Je ne vais pas en rajouter et faire de la peine à mes bons amis. J'ai déjà eu la possibilité sur ce blog, grâce à la largeur d'esprit de son animateur, de dire tout le mal que je pensais de MM. D. Strauss-Kahn, P. Lamy et dernièrement H. Weber. A chaque jour suffit sa peine.
Reynald Harlaut
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