9 mars 2009

A Are en Suède, Jean-Baptiste Grange doit se jouer des piquets


Chers lecteurs, vous n'avez pas été sans remarquer (lire ci-dessous) que mon blog s'est tu pendant une semaine. Certains ont apprécié, d'autres moins. Je rassure l'ensemble de mes lecteurs, amis ou non amis. Je suis de retour avec une pêche d'enfer et une envie de communiquer plus que jamais inassouvie. J'ai pris un peu de hauteur et partagé une amitié maintenant ancienne auprès d’Annick et Jean-Pierre Grange, à Valloire, les parents de Jean-Baptiste Grange, skieur valeureux mais malchanceux à Val-d'Isère lors des derniers championnats du monde. Alors que le leader de l'équipe de France partait pour glaner deux médailles d'or en combiné et en slalom, Jean-Baptiste s'est pris les skis dans les piquets et n'a pu prendre aucune place d'honneur sur le podium.
Qu'importe, la saison n'est pas terminée. À Are en Suède, le week-end prochain, encouragé par sa maman qui veille sur lui avec beaucoup de bonheur et une grande attention, Jean-Baptiste Grange pourrait, dans le meilleur des cas, remporter la coupe du monde de slalom, de quoi satisfaire son fan-club et tous ceux qui, à Valloire, suivent sa carrière et le soutiennent…surtout dans les moments difficiles. D'ailleurs, après le slalom de Kranjska Gora en Slovénie la semaine dernière, JB est revenu à Valloire pour retrouver ses esprits, le sens de la compétition et le calme nécessaire à la préparation des champions de haut niveau.
Comme le dit bien son père « les Français ne sont pas encadrés par des casques à pointe » ce qui est le cas des Autrichiens et des Suisses dans les rangs desquels règne une discipline de fer. Les Français et les Italiens, plus bohèmes, plus fantaisistes sont aussi parfois plus fantastiques. L'exemple de Lizeroux, ami de JBG, est à suivre. Voilà un garçon qui éclot vraiment à l'âge de 29 ans. JB n'a que 23 ans. Beaucoup de belles choses vont advenir. Je ne parle pas forcément de médailles mais de réussite dans une vie de skieur professionnel avec sponsors, coaches, entraînements technique et physique et non oubli des vraies valeurs : l'amour du sport, le plaisir des victoires comme les regrets des défaites, le vrai savoir d'où l'on vient et pourquoi on fait ce qu'on fait. « « JB n'a pas la grosse tête », affirme son père. À voir le sourire tranquille de ses parents (notre photo JCH) je n'en doute nullement.

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