29 janvier 2009

Michel Doucet prévoit le pire pour les finances de la ville de Louviers

Dans un entretien qu'il a accordé à La Dépêche, Michel Doucet, conseiller municipal PS, prévoit le pire. Pour lui, le maire devra augmenter les impôts de Louviers d'au moins deux chiffres s'il ne veut pas aller dans le mur. Pour résumer cette interview, retenons deux ou trois points mis en évidence par l'ancien adjoint aux finances de Franck Martin : pendant des années, il a dû lutter pour éviter l'inflation de dépenses du maire. Pendant des années, il a dû lutter, sans obtenir gain de cause d'ailleurs, pour tenter de diminuer les dépenses de communication et de cabinet.
Il explique que c'est, en partie, pour ces raisons qu'il a accepté de rejoindre la liste d'opposition (PS-PC-Sans parti) plutôt que de repartir sur la liste du maire qui a conduit les finances de la ville dans le rouge et fait de fausses promesses. Michel Doucet est évidemment très compétent dans un domaine qui fut celui de toute sa vie professionnelle. Spécialiste des collectivités locales dans une grande banque française, il était la crédibilité de l'ancienne municipalité et sa compétence un gage de confiance. Ses propos d'aujourd'hui n'en ont que plus de valeur.
Lui parti de la municipalité, ne demeure que le caractère incantatoire du maire avec ses formules à la Eric Woerth, ministre du budget. Ce dernier déclare : « Les français ont peur d'avoir peur ». Franck Martin réplique : « Ce qui est dangereux, c'est la crainte de la crainte ». Moi je leur dis : tout cela c'est des écrans de fumée et des propos creux, la réalité est bien plus terrible. Il serait temps qu'on ne la cache plus aux Français ni aux Lovériens. Il va falloir payer. Et cher !

Légende de la photo : Michel Doucet, au sein de la section socialiste de Louviers, à l'occasion du dépouillement du vote sur les motions. (photo JCH)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Pascal Fichaux l'a répété pendant 6 ans.Franck Martin endettera la ville pour des décennies. Michel Doucet était d'accord avec lui en commission des finances sans pouvoir s'opposer frontalement au maire qu'il défendait alors.