13 avril 2014

Richard Jacquet, candidat à la présidence de la Communauté d'agglomération Seine-Eure, représente l'avenir et la réussite


Richard Jacquet, maire de Pont-de-l'Arche.
L’élection du prochain président de la communauté d’agglomération Seine-Eure, aura lieu mardi 15 avril à 20 heures, dans les nouveaux locaux de l’agglo, place Ernest Thorel à Louviers. 
On apprend cette semaine que trois candidats sont pressentis pour se présenter à la présidence de l’agglomération. Dans l’ordre, Patrice Yung, président sortant, élu minoritaire à Louviers, Richard Jacquet, maire de Pont-de-l’Arche, vice-président sortant et enfin, François-Xavier Priollaud, UDI-UMP, nouveau maire de Louviers.

Pour que Patrice Yung puisse présenter sa candidature, il devait évidemment être élu communautaire. Pour ce faire, il a obtenu les démissions de Roland Liénard et de Franck Martin, les deux hommes de son parti le précédant sur la liste. Patrice Yung est cependant un élu consensuel. Il a mis de l’huile dans les rouages de l’agglomération. Patrice Yung a équilibré, autant qu’il a pu, les dotations, les projets et rétabli une confiance réciproque avec le personnel de la CASE. Mais il appartient au camp lovérien de la défaite. Ce n'est pas un avantage.

Richard Jacquet est candidat. C’est officiel. Ses camarades socialistes souhaitent sa candidature. Il a été triomphalement réélu dans sa commune alors que la gauche a subi de terribles revers ailleurs dans l’Eure (sauf à Val-de-Reuil, Pont-Audemer et Verneuil-sur-Avre pour ne citer que les grandes villes) ce qui démontre la qualité de son implantation et de son action de proximité. Sa vice-présidence à l’agglo a été appréciée par tous les élus, qu’ils émanent des grandes ou des petites communes. 
Richard Jacquet allie un nombre important d’avantages et de qualités. Il a l’expérience de la CASE, de son fonctionnement, il fait preuve de conviction sans sectarisme, et sa jeunesse plaide pour lui, dans un souci de renouvellement. De plus, élu d'une commune moyenne, il ne pourra pas être accusé d'hégémonie comme l'a été Franck Martin avec la Maison de l'emploi et le centre nautique. Bien des élus pourront se reconnaître en lui.

François-Xavier Priollaud ne connaît rien des dossiers de l’agglomération. Sans Bernard Leroy, maire du Vaudreuil, qui le chaperonne, FX Priollaud serait un peu perdu au milieu des 83 délégués communautaires. Il sera le candidat de la droite, celle de MM. Poniatowski, Maurey, Bourdin, venus l’encourager à Louviers le jour de son élection massés qu’ils étaient près du bureau du nouveau maire pourtant sans étiquette. 

Mais que sait M. Priollaud du projet de territoire ? Que sait-il des subtils accords au sein du bureau de la CASE pour obtenir des consensus sur les projets structurants et importants pour le bassin de vie ? Il y a trois mois, il ne connaissait de l’agglomération que son nom dans la mesure où au conseil régional de Haute-Normandie où il siège, les contrats d’agglo et de développement passés avec l’Etat, le conseil général de l’Eure, et la CASE y sont validés et financés. On sait déjà, par contre, qu’il ne voit pas d’un bon œil les accords passés avec la CREA de Rouen, accords négociés avec une grande intelligence par MM. Sanchez et Martin, alors présidents de leur agglomération respective, et dans l’intérêt de toute la vallée de Seine. Or, cette attitude augure mal d’une présidence d’ouverture…

Et puis, que sait-on des projets de gouvernance de M. Priollaud ? Quelles seraient les responsabilités attribuées aux et aux autres ? Lors du face-à-face avec Franck Martin, M. Priollaud, évoquant l’intercommunalité, a proposé la création d’un conseil des forces vives économiques du grand Louviers ! Franck Martin lui a rétorqué : « mais il existe déjà, il s’appelle conseil de développement. » et associe patrons, syndicats de salariés, monde associatif. 

M. Priollaud propose également l’adoption d’un plan de transports éco responsable. Mais on ne l’a pas attendu pour mettre en place un réseau de transports performant sur tout le territoire de la CASE et au-delà avec l’accord des écologistes présents sur la liste Martin ! Tout cela fleure bon un certain amateurisme. On aimerait aussi connaître ses intentions à l’égard des délégations de services publics. Poursuivra-t-il la politique de Franck Martin de tout donner au privé sur laquelle j’ai maintes fois attiré l’attention en éveillant plus que de la curiosité chez Richard Jacquet ? Et vis-à-vis de Val-de-Reuil, FX Priollaud sera-t-il dans l’opposition systématique à la manière d’un Bernard Leroy toujours revanchard ? 

Mardi soir, je conseille au public d’être présent pour assister aux débats. Si l’élection municipale revêt un caractère affectif certain, l’élection des responsables de la politique de l’agglomération dépasse en intensité et en intérêt général les seules limites communales. 37 communes vont décider de l’avenir d’un immense bassin de vie en plein développement, placé sur des rails… il serait dommage de rater l’occasion de poursuivre cette action exemplaire.

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