20 avril 2014

L'élection des vice-présidents de l'agglomération Seine-Eure sera le signe de l'ouverture…ou de la discorde


La préfiguration d'une présidence d'ouverture ?
Mardi soir aura lieu l’élection des 15 vice-présidents de l’agglomération Seine-Eure. Quinze, cela permet de récompenser ou de promouvoir les amis et éventuellement d’ouvrir à une opposition formelle un exécutif représentatif des courants de l’assemblée. N’oublions pas que Bernard Leroy, sur 79 suffrages exprimés a recueilli 41 suffrages soit une seule voix lui permettant d’obtenir la majorité absolue fixée à 40. Et encore, dans le secret des votes, on ignore qui, précisément, a voté pour qui. Imaginons — c’est une simple supposition — que quelques élus se soient fourvoyés eu égard à leur engagement traditionnel, il ne s’agirait que d’une majorité de circonstance et non d’une majorité de projets.
Bernard Leroy a donc intérêt à pratiquer le pardon des offenses s’il considère qu’être l’un de ses opposants constitue une offense. En cette période pascale, il m’étonnerait que le maire du Vaudreuil prenne le risque de durcir le climat et de ne pas veiller à associer les compétences. Car avant les étiquettes, il y a les dossiers, leur connaissance et l’intérêt du territoire. Pour avoir oublié ces éléments basiques, certains s’en mordent encore les doigts aujourd’hui.
Et puis, bien qu’il n’ait pas toujours adopté les budgets de la CASE et souvent exprimé des réticences sur certains sujets, Bernard Leroy a occupé la présidence de la commission du développement économique au grand dam d’un certain nombre d’élus de gauche qui considéraient cette situation comme extravagante. Mais Franck Martin a passé outre et décidé d’associer des opposants pour agir dans le consensus le plus grand.
Imaginons que Bernard Leroy et François Xavier Priollaud, maire de Louviers, décident de rechercher, eux aussi, une forme de consensus. Quels délégués de la CASE choisiraient-ils pour animer les commissions et assumer des responsabilités ? Et quelles responsabilités ? Chacun sait que tout ne se vaut pas même si toutes les bonnes volontés sont utiles. Se passer des compétences de Marc-Antoine Jamet (président de la Cosmetic Valley) en matière économique et d'urbanisme, de Richard Jacquet en matière d’habitat, par exemple, est-ce possible ? La réponse nous sera donnée mardi soir.
Un souhait, encore. Que le public soit mieux accueilli que lors de la séance d’élection du président. 60 personnes debout pendant plusieurs heures devant un écran pour suivre les débats, cela va une fois…

Légende photo : de gauche à droite,  Richard Jacquet, Patrice Yung, Marc-Antoine Jamet, Bernard Leroy. François-Xavier Priollaud n'était pas encore arrivé à Louviers.

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