23 avril 2014

Le très haut débit était déjà dans les…tuyaux


Richard Jacquet, vice-président chargé de l'habitat. (photo JCH)
Après l’élection des vice-présidents et des rapporteurs, les délégués de l’agglomération Seine-Eure ont examiné plusieurs délibérations. Il en est une, importante, qui doit, à terme, faciliter la vie des particuliers et des entreprises. De même que Bernard Leroy a vanté le modernisme et la compétence des agents du personnel de l’agglo et notamment la « dématérialisation » (1) faisant de Seine-Eure une entité exemplaire, Il a demandé aux élus d’approuver une délibération concernant « le déploiement, la gestion, l’exploitation d’un réseau de communications électroniques haut débit et très haut débit de la communauté d’agglomération. »
Pour être tout à fait honnête, cette délibération n’est pas tombée du ciel. Elle était, si j’ose dire, dans les tuyaux et c’est l’ancienne équipe Martin qui peut s’en attribuer la paternité. Dans l’exposé des motifs, le rapporteur explique qu’aujourd’hui, une entreprise ne s’installera sur le territoire de la CASE que si elle peut accéder « au réseau et à des débits convenables pour gérer son activité. Une famille n’y résidera que si sa qualité de connexion est satisfaisante. Cela suppose que le territoire soit correctement desservi par les infrastructures transportant les données numériques. » Si je suis certain qu’une entreprise veillera à la qualité du réseau, il est peut-être moins évident que le choix d’installation d’une famille dans un lieu donné dépende de celle-ci. Encore que…
Profitant de la demande d’Orange pour couvrir la ville de Louviers, « la CASE souhaite mettre en place une stratégie cohérente et ambitieuse d’évolution vers le très haut débit afin d’éviter la fracture numérique et de promouvoir un développement harmonieux tant en faveur des entreprises qu’à destination du grand public. »
Comme le conseil général de l’Eure est en pointe dans les technologies avancées, un syndicat mixte « Eure numérique » se constitue et la CASE pourrait y adhérer. Le Conseil régional serait également associé. Evidemment, les élus de la CASE espèrent des financements d’Etat et des collectivités territoriales. S’il ne s’agit que d’une étude, elle ouvre quand même la voie à des réalisations qu’une unanimité d’élus et de citoyens espère aussi rapides que possible.
(1) La dématérialisation de processus est l’acte de transformer un flux de documents papier, ainsi que les traitements qui lui sont appliqués, en flux numériques et traitements automatisés. Comme exemples les plus connus, citons la dématérialisation des courriers entrants, la dématérialisation des factures, la dématérialisation des flux monétaires (chèques…), la dématérialisation des procédures administratives (déclarations fiscales, télé-TVA, appels d’offres…).

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