La gauche s'interroge : faut-il participer à l'exécutif ? Si oui, comment ? (photo JCH) |
Ce fut long. Ce fut
laborieux. Mais la CASE a tout de même réussi à se doter de quinze vice-présidents
élus avec plus ou moins de bonheur, ce soir, à l’hôtel d’agglomération. Sous la
baguette de Bernard Leroy devenu plus douceâtre après sa déclaration de candidature
à la présidence quelque peu triomphaliste, les 80 délégués ont voté pour les
propositions discutées et finalement acceptées par la gauche après une
suspension de séance d’une heure trente.
La proposition originelle du
nouveau président était « limite » déraisonnable : 12 vice-présidences pour la
droite, 3 pour la gauche. Marc-Antoine Jamet a tout de même rappelé que le nouveau
rapport de forces, établi lors du dernier vote, indique que 38 délégués ont
accordé leurs voix à Patrice Yung et Richard Jacquet quand 41 votaient Leroy.
La gauche voulait plus que ces trois strapontins tout en reconnaissant la légitimité du président et l'existence d'une majorité à droite. Après maints palabres et échanges, elle hérite d’un siège supplémentaire
et de 50 % des postes de rapporteurs du 23. Elle disposera donc de quatre
vice-présidences : 3e vice –président, Marc-Antoine Jamet à l’international
( !) 11e vice-président, Gaétan Levitre à la reconversion
industrielle, 12e, Jean Carré à la propreté, 14e Richard
Jacquet à l’habitat.
A droite ont été élus :
Premier vice-président et président délégué, François-Xavier Priollaud, 3e
vice-président, Thierry Delamare, 4e, Jean-Marc Moglia (développement
économique) 5e, M. Calais (artisanat) 6e, Anne Terlez (énergie
et environnement) 7e Christian Wuilque (Urbanisme et territoire) 8e,
René Dufour (jeunesse) 9e, Jacky Bidault (voirie) 10e,
Sylvie Blandin (transports) 13e, Jean-Claude Christophe (eau et assainissement) 15e vice-président, Patrick Madroux
(finances).
Les 23 rapporteurs ont été élus
dans la foulée, je communiquerai leurs noms dans un prochain billet.
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