3 janvier 2010

Alain Minc mériterait ce qu'il craint !

(dessin paru sur le site de Rue89)

José Alcala ma ôté l'idée que j'avais d'écrire sur Alain Minc. Une fois n'est pas coutume, l'article qu'il consacre sur son blog à cette éminence grise me convient parfaitement. Je ne saurais trop vous conseiller de le lire et de l'apprécier car José dit à peu près tout ce qu'il faut penser de ce conseiller du président, ancien plagiaire et donneur de leçons patenté.

Sa saillie récente sur la différence de niveau entre Sarkozy et Royal dont l'un serait devenu doctorant de Harvard et l'autre juste bonne pour un centre d'apprentissage est blessante et inutilement vexatoire. Sarkozy a surtout atteint le niveau de ses conseillers et Ségolène Royal, si elle n'a pas progressé collectivement, a eu le mérite d'ouvrir des pistes : primaires à Gauche par exemple. On lui saura gré d'avoir créé un néologisme (la bravitude) qui continue de sévir sur la blogosphère. Et aussi au cinéma puisque « la merditude des choses » (film récent du réalisateur belge Félix van Groeningen) lui doit beaucoup. Quant à Alain Minc, « les petitesses d'un petit homme paraissent plus grandes par leur disproportion avec le reste » (paraphrase de Victor Hugo).

Alors, bonne lecture sur www.wmaker.net/cameradiagonale/

2 commentaires:

Anonyme a dit…

A Alain Minc, il faudrait pour n'oublier personne, rajouter les noms de Bernard-Henri Lévy, "l'homme qui ne s'est jamais trompé" (Art. De Pierre Rimbert dans le Monde diplo de janvier 2010) et d'Alexandre Adler "l'omniscient" (là, il s'agit d'un article plus ancien, soit du Monde diplo, mais peut-être même de Courrier international, dont j'ai perdu la référence).
Une belle brochette que ces trois là.
Reynald Harlaut

Anonyme a dit…

J'ai retrouvé dans un ouvrage de 1984 qui s'intitule "La Poterie traditionnelle de grès de Puisaye", cette dédidace à ses fils que fait l'auteur, Marcel Poulet, et que je vous livre :
"Dans un monde où ceux qui disent prétendent apprendre à vivre à ceux qui font, je dédie ce livre à mes fils [...] qui soutiennent, sur les chemins du Tour de France, le rôle éminent de la main qui pense."
Est-il plus bel hommage aux travailleurs manuels ? Et démenti par avance aux propos imbéciles de ce triste personnage ?
Reynald Harlaut