9 décembre 2008

Marc-Antoine Jamet prêt à se rendre en Pennsylvanie pour sauver les emplois de Tyco

Marc-Antoine Jamet en compagnie de François Loncle, Michel Ranger et Hubert Zoutu lors de la manifestation de soutien aux salariés de Tyco à Louviers. (photo JCH)
Le Vice-président de la Région Haute-Normandie, Marc-Antoine Jamet, lundi 8 décembre, considérant la difficulté à négocier avec le liquidateur français, M. Clabbé, a écrit directement à M. Tom Lynch, président de TYCO International. Il lui demande instamment de reconsidérer sa décision et de renoncer à la fermeture des deux sites de production français de Val-de-Reuil et de Chapareillan. Il lui rappelle que ce sont des usines rentables et que les très grandes compétences des salariés qui y travaillent sont une garantie pour une production industrielle et une sécurité économique stables, sûres et de long terme, sur le marché européen automobile, de la défense et des télécommunications…
En France, TYCO International a pu profiter des subventions, garanties et avantages de parcs d’affaires modernes, d'un environnement éducatif et sociétal adapté, d'infrastructures de grande qualité, ainsi que de moyens de communication et de haute technologie.
A Val-de-Reuil, comme à Chapareillan, ce sont des femmes et des hommes qui ont fourni temps, énergie, motivation pendant des années au premier fournisseur mondial de l'ingénierie des composants électroniques et ont permis à l’ambition économique de TYCO International de rencontrer le succès.
La lettre a été transmise à M. Tom Lynch par M. Pierre Vimont, ambassadeur de France à Washington que le Maire de Val-de-Reuil avait saisi de la situation des entreprises de Val-de-Reuil. Dans cette période, l’avenir des salariés des deux sites exige que tous les moyens soient employés.
Dans sa lettre, Marc-Antoine Jamet demande également au Président de TYCO International, soit aux Etats-Unis, au siège de l’entreprise à Berwyn en Pennsylvanie, soit en France, de le rencontrer, accompagné d’une délégation d’élus et de salariés pour lui déclarer de vive voix : « yes we can » !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est tout de même autre chose que de livrer deux palettes...
Reynald Harlaut