Trois membres de la Commission des droits de l’homme des Nations Unies discutent avant la poursuite d’une réunion sur le projet de pacte sur les droits de l’homme. De gauche à droite : le Dr. Charles Malik (Liban), le Professeur René Cassin (France), et Mme Eleanor Roosevelt (Etats-Unis). © Photo ONU
Le 10 décembre 1948, les 58 Etats Membres qui constituaient alors l’Assemblée générale ont adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme à Paris au Palais de Chaillot. Pour commémorer son adoption, la Journée des droits de l'homme est célébrée chaque année le 10 décembre. A cette occasion, Amnesty International s'associe à la ville de Val-de-Reuil. Les membres d'Amnesty interviendront dès 14h 30 notamment auprès des jeunes à la médiathèque.
«A partir de 17h30, écrit Annick Quéré, responsable du groupe Louviers-Val-de-Reuil, nous prévoyons un rassemblement devant la mairie rolivaloise. Nous lirons trente cas de personnes dont le sort s'est amélioré ou qui sont totalement libres et trente cas de personnes pour lesquelles nous travaillons en ce moment. Nous allumerons simultanément 60 flambeaux et espérons pouvoir réaliser un grand chiffre 60 avec les porteurs de flambeaux. Nous avons donc besoin de 60 personnes. Nous faisons appel à vous et à vos connaissances !»
Je publie le texte du préambule de la déclaration de 1948 :
«Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.
Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme.
Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression.
Considérant qu'il est essentiel d'encourager le développement de relations amicales entre nations.
Considérant que dans la Charte les peuples des Nations Unies ont proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité des droits des hommes et des femmes, et qu'ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande.
Considérant que les Etats Membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l'Organisation des Nations Unies, le respect universel et effectif des droits de l'homme et des libertés fondamentales.
Considérant qu'une conception commune de ces droits et libertés est de la plus haute importance pour remplir pleinement cet engagement.
L'Assemblée générale proclame la présente Déclaration universelle des droits de l'homme comme l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l'esprit, s'efforcent, par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelles et effectives, tant parmi les populations des Etats membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction.»
Suivent les articles…
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