Le journal l'Express révèle cette semaine qu'Olivier Besancenot, sa compagne, son enfant aussi, ont été suivis, espionnés, fichés pendant plusieurs mois par des « barbouzes » qui auraient été payés par une société privée. Olivier Besancenot a choisi Me Comte, avocat, qui a porté plainte pour atteinte à la vie privée. Pendant plusieurs mois, les « privés » ont noté ses rendez-vous, ses déplacements, ses rencontres, idem pour sa compagne et pour la crèche de son enfant. Olivier Besancenot, invité de Michel Drucker le 11 mai, s'est déclaré abasourdi par le texte de l'Express et a aussitôt décidé de saisir la justice. Parions que sa mère, qui habite à Louviers, a été elle aussi suivie et que ses faits et gestes ont été amplement inventoriés. Cela porte un mot : c'est scandaleux !
On imagine que les Renseignements généraux possèdent tout ce qu'il faut sur Olivier besancenot et sur ses amis de la Ligue Communiste révolutionnaire. Dans ce pays qui aime les fiches et les fichiers (on a vu ce que cela donnait entre 1940 et 1944) tous ceux qui font de la politique, du syndicalisme, du journalisme, ont des activités publiques et associatives, se mêlent de ce qui les regarde en fait sont fichés par le Ministère de l'Intérieur. Bien sûr, il existe un cadre légal et une CNIL (Commission nationale informatique et liberté) qui doit veiller au respect des lois sur la vie privée notamment et sur la suppression de certaines données sensibles après des délais stricts (notamment en matière judiciaire). Mais le président de la CNIL se plaint souvent de manquer de moyens et de personnel pour accomplir correctement sa tâche. C'est comme le médiateur des prisons dont le poste existe depuis près d'un an et qui n'a pas encore été nommé… et ne le sera sans doute jamais. Qui s'en étonne ?
On imagine que les Renseignements généraux possèdent tout ce qu'il faut sur Olivier besancenot et sur ses amis de la Ligue Communiste révolutionnaire. Dans ce pays qui aime les fiches et les fichiers (on a vu ce que cela donnait entre 1940 et 1944) tous ceux qui font de la politique, du syndicalisme, du journalisme, ont des activités publiques et associatives, se mêlent de ce qui les regarde en fait sont fichés par le Ministère de l'Intérieur. Bien sûr, il existe un cadre légal et une CNIL (Commission nationale informatique et liberté) qui doit veiller au respect des lois sur la vie privée notamment et sur la suppression de certaines données sensibles après des délais stricts (notamment en matière judiciaire). Mais le président de la CNIL se plaint souvent de manquer de moyens et de personnel pour accomplir correctement sa tâche. C'est comme le médiateur des prisons dont le poste existe depuis près d'un an et qui n'a pas encore été nommé… et ne le sera sans doute jamais. Qui s'en étonne ?
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