4 décembre 2020

On ne peut pas à la fois demander la fin du confinement et refuser d'être vacciné

Je l’affirme sans crainte. Dès que l’assurance maladie me fera connaître la date possible de la vaccination contre la COVID19, je me ferai vacciner et cela pour plusieurs raisons évidentes. Depuis des années, je me fais régulièrement vacciner contre la grippe sans aucun effet secondaire ou indésirable. Il est un fait que depuis la vaccination, j’ai échappé au virus. D’autre part, je fais faire régulièrement les rappels antitétaniques notamment dans la mesure où les piqures d’abeilles (que je ne crains pas) et que je collectionne chaque année peuvent dégénérer et s’infecter méchamment.

Alors pourquoi hésiter quand, comme moi, âgé de plus de 65 ans, de sexe masculin, je fais partie des populations à risques augmentés ? J’entends dire beaucoup d’âneries sur les vaccins proposés contre la COVID et s’agissant des vaccins à ARN messager, il est totalement exclu que le vaccin puisse pénétrer dans notre génome et modifier en quoi ce soit notre ADN. La confiance dans la vaccination n’exclut pas la prudence mais je ne vois pas pourquoi l’Agence européenne du médicament et la Haute autorité de santé en France autoriseraient les nouveaux vaccins s’ils étaient un tant soit peu dangereux pour notre santé. Je ne suis pas de ceux qui croient qu’on nous cache tout, que les laboratoires ne pensent qu’au fric et que les politiques sont animés d’idées noires. Je sais bien que Trump nous a habitués aux faits alternatifs et qu’il ment une fois sur deux. Mais quand même. Il a été balayé lors de l’élection américaine et non sans raison. Je n’ignore pas non plus les techniques mises au point par les laboratoires pharmaceutiques, notamment aux Etats-Unis, pour amasser un maximum d’argent. Sanofi annonce un vaccin à 10 euros la dose quand les firmes Pfizer ou Moderna parlent de 30 euros la dose (il en faudra deux pour être couvert). Cela n'enlève rien à la protection vaccinale et son principe, surtout au pays de Pasteur. Et surtout à Louviers Val-de-Reuil où Sanofi Pasteur possède un site de production de vaccins d'importance mondiale. (photo JCH : Jacques Monod prend son repas à la cantine de l'usine Pasteur vaccins)

Alors, si la première phase de vaccination — et c’est bien normal — est réservée aux résidents des EHPAD et au personnel soignant, la seconde devrait démarrer en février-mars 2021.  Nous serons 14 millions à être candidat(e)s à cette vaccination et dans la mesure où plus il y aura de personnes vaccinées plus reculera la pandémie, je suggère que pas un ou une d’entre elles (sauf raisons médicales évidemment) n’échappe à cette protection individuelle et collective.

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